Parlons aujourd’hui d’un phénomène étrange qui touche les films français : le phénomène du titre pourri. Vous avez remarqué ? Ces derniers mois, les films de notre beau pays affichent des titres longs, qui se ressemblent tous et qui sont pas franchement folichons. Je me demande bien ce qui passe par la tête du créatif. Un exemple, le film " Pars vite et reviens tard " dont le titre est définitivement trop long ( 2 verbes !) et qui ne veut pas dire grand chose. En entendant ça, je sais pas pour vous, mais j’ai pas trop envie d’aller payer 8 euros (même si j’ai la carte UGC) pour voir le film, au contraire j’ai justement envie de " partir ". Autre exemple, " Je vais bien ne t’en fais pas ". Je ne m’en fais pas, faut pas croire, le film peut être très bon, mais le titre est ridicule et étiré. Les autres exemples ne manquent pas : " Dialogues avec mon Jardiner " (ça a l’air passionnant !), " Cherche Fiancé Tout frais payés ", " Je crois que je l’aime " (je crois que je vais pas aller voir ce film), "C’est pas tout à fait la vie dont j’ai rêvé " (ni le film d’ailleurs), " Je vous trouve très beau " (pas moi !) ou encore " Je veux pas que tu t’en ailles " (Trop tard !). Les ricains eux savent faire des titres concis, accrocheurs et classes, c’est pas dur pourtant ! Mais quand les français vont jusqu’à traduite des titres américains, c’est pas mieux. La comédie de motards de John Travolta qui était baptisée " Wild Hogs " en VO se retrouve affublée d’ un, attention accrochez-vous, " Bande de Sauvages : Vieux Motards que Jamais ". Ca fait mal oui, mais on en est pas encore à la traduction littérale de nos amis québécois heureusement. Allez j’avoue, il y a quand même des titres très réussis aussi en France, citons la biopic d’Edith Piaf " La Môme ", ou encore l’animé " Persepolis ". En espérant que les prochains projets français soient plus inspirés !