14 janvier 2009
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Le réalisateur britannique qui nous avait offert Trainspotting revient ce mois-ci en grande forme avec Slumdog Millionaire. Le film relate comment un jeune orphelin de 18 ans ayant grandi dans les bidonvilles de Mumbai, s’apprête à gagner la somme maximale dans la version indienne de « Qui Veut Gagner des Millions ? ». Soupçonné de tricherie, il subit un interrogatoire dans lequel il revient sur ses réponses. Commence alors l’incroyable découpage en flash-back, totalement maîtrisé qui est renforcé par un scénario bien ficelé aux multiples rebondissements. Le rythme est soutenu et l’ennui n’a vraiment pas le temps de s’installer.
De l’enfance difficile du héros à sa candidature au célèbre jeu télévisé, en passant par sa rencontre avec la jolie Latika (jouée par Freida Pinto, sûrement ce que le grand écran a vu de plus joli en ce début d’année), Danny Boyle dresse le portrait de Jamal, mais aussi des multiples facettes de l’Inde. Joie, tristesse, révolte, amour, Slumdog Millionaire offre au spectateur toutes les émotions que le cinéma peut apporter. Cinématiquement parlant, c’est florissant. Le cinéaste filme l’action d’une caméra frénétique et propose des plans toujours aussi recherchés. Les acteurs sont pour la plupart débutants et originaires du pays, ce qui confère à leur jeu une fraîcheur agréable (à commencer par les enfants). Emballez le tout avec une bande originale déchaînée et nerveuse qui ajoute à la tension palpable qui plane sur le film. Danny Boyle signe ici son meilleur film depuis Trainspotting, n’hésitez pas et devenez vite le témoin du fabuleux destin de Jamal. C’est mon dernier mot !