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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 09:06

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L'année dernière,Sylvester Stallone explosait le box-office avec ses Expendables. Réalisé par ses soins, le film avait pour mission de réunir les plus grosses figures du cinéma d'action et n'avait qu'en partie réussi. Fort des excellentes recettes du film, une suite est rapidement mise en chantier et cette fois, les Expendables risquent de casser la baraque avec des noms prestigieux au casting. Premièrement, les mercenaires du premier opus seront de retour devant la caméra de Simon West (Les Ailes de l'Enfer) qui a pris place dans la chaise du réalisateur cette fois. Ainsi, Jason Statham, Mickey Rourke, Dolph Lundgren, Terry Crews et Jet Li referont équipe avec Stallone.

 

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Ceux qui avaient été frustrés par les caméos éclairs d'Arnorld Schwarzenegger et Bruce Willis seront ravis d'apprendre que l'ex-Governator et John Mclane viennent d'officialiser leurs retours et dans des « rôles substantiels ». Encore au stade de rumeurs, l'arrivée de Jean-Claude Van Damme à l'affiche de The Expendables 2 est cependant quasi confirmée. Le belge avait refusé d'apparaître dans le premier épisode mais gageons qu'il s'est ravisé en voyant le succès du film et s'est peut-être dit que c'était mieux que de faire de la télé-réalité navrante (voir Les Anges Gardiens sur NRJ12). Mais ce n'est pas tout, car Chuck Norris (oui, le seul et unique Chuck Norris) sera également de la partie. Les bruits de couloir parlent également de John Travolta, Donnie Yen, Nicolas Cage, Hulk Hogan et Taylor Lautner.

 

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En voyant ce casting de fous furieux prendre forme peu à peu, Sylvester Stallone pourra bientôt se targuer de l'une des affiches les plus excitantes de l'année prochaine, qui pourrait malmener les Avengers. Le tournage devrait commencer en octobre en Chine et en Bulgarie pour une sortie dans les salles américaine le 17 août 2012. Hell Yeah!

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 00:14

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Alors que Star Wars s'apprête à ressortir ce mois-ci en Blu-Ray Disc, la comédie Fanboys inédite dans les salles françaises est enfin disponible dans les bacs depuis cet été. L'occasion pour le public français de découvrir ce road-trip geek dans une galaxie pas si lointaine. Réalisé par Kyle Newman, Fanboys met en scène quatre potes fans de la saga de George Lucas qui décident de traverser les Etats-Unis et de pénétrer dans le fameux Skywalker Ranch afin de dégoter une copie de Star Wars: Episode 1 – La Menace Fantôme, des mois avant sa sortie en salles.

 

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Destiné à un public averti et de fins connaisseurs de l'univers Star Wars, le film est une comédie sympathique aux multiples clins d'œil et caméos qui feront le bonheur des fans. Au détour d'une scène, on peut ainsi voir Carrie Fisher (Princesse Leïa), Billy Dee Williams (Lando), William Shatner (Capitaine Kirk dans Star Trek) ou encore Ray Park (Darth Maul). Les plus férus reconnaîtront des effets sonores et dialogues issus des deux trilogies. De plus, la rivalité entres les fans de Star Wars et de Star Trek est traitée de manière jouissive grâce notamment à l'apparition de Seth Rogen.

 

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Mais passé le fun des références, le film reste trop sage pour se targuer de marquer les esprits et se faire une place dans le paysage comique américain actuel. Trop lisse, pas assez critique, Fanboys semble surfer sur la vague geek sans réellement s'y pencher (sur le même thème, la série The Big Bang Theory est autrement plus réussie). Ainsi, les personnages principaux sont caricaturaux, du nerd passionné d'informatique incarné par Jay Baruchel au ventripotent et rebutant Hutch, joué par Dan Fogler (un Jack Black junior en plus lourd et moins talentueux). Quant à Kristen Bell, son talent n'est pas exploitée à sa juste valeur (on se consolera avec la scène de fin où elle apparaît dans le célèbre bikini d'esclave de la Princesse Leïa). Le concept de base est sympa mais le résultat s'avère un peu trop sage, cela ne l'empêchera de ravir les fans de Star Wars qui s'y reconnaîtront peut-être.

 

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Actuellement disponible en DVD et Blu-Ray chez Wild Side Video

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1 septembre 2011 4 01 /09 /septembre /2011 21:00

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C'est la rentrée et pour les studios hollywoodiens c'est l'heure du bilan de la saison des blockbusters qui vient de s'achever. Plus que jamais, l'été 2011 a été dominé par les grosses franchises et les suites qui ont amassés des sommes colossales au box-office. L'originalité n'a pas été de mise et les énormes recettes de cette saison ne vont que conforter les majors dans cette optique, malheureusement. Car si les billets verts et les popcorns ont bien été au rendez-vous, beaucoup de films attendus ont déçus d'un point de vue artistique. Very Bad Trip 2 n'a pas su proposé plus qu'un remake du premier opus, Pirates des Caraïbes: La Fontaine de Jouvence était clairement le moins inspiré de la saga et Cars 2 fut la première sortie de piste de Pixar.

 

Heureusement, quelques irréductibles ont tout de même fait l'effort de proposer des oeuvres originales à l'instar de J.J Abrams et de son Super 8, hommage au maître Spielberg, ou encore de Gore Verbinsky et son film d'animation Rango, véritable trip cinématographique avec la voix de Johnny Depp. Le grand gagnant de l'été est un jeune sorcier à lunettes, Harry Potter & Les Reliques de la Mort: Partie 2 a battu tous les records et a vite accumulé 1,3 milliard de dollars de recette. L'attente était énorme pour cet ultime épisode de la saga la plus lucrative du cinéma et les fans et le grand public étaient bien sûr au rendez-vous. Les deux autres films à avoir réussi à dépasser le milliard sont Transformers: La Face Cachée de la Lune et Pirates des Caraïbes: La Fontaine de Jouvence, avec respectivement 1,3 et 1,1 milliard de dollars amassés.

 

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Dans le top 10 des recettes amassés cet été, on retrouve quelques succès surprises. Le prequel X-Men: Le Commencement et son casting peu reconnu avait la lourde mission de relancer la franchise ternie par deux ratages (X-Men 3 et Wolverine). Tandis que La Planète des Singes: Les Origines a créé la surprise là où personne ne l'attendait. Grâce à un excellent bouche à oreilles, les deux prequels ont permis à la 20th Century Fox de passer un excellent été. Chez Marvel, on se réjouit des deux honnêtes carrières qu'ont connuThor et Captain America: First Avenger, qui sans casser la baraque, laissent augurer le meilleur pour The Avengers l'année prochaine.

 

Si Harry Potter a explosé les records, la Warner ne peut qu'être embarrassé par l'accueil catastrophique de la critique et du public réservé à Green Lantern, un film censé lancé une nouvelle franchise de superhéros de l'écurie Marvel et qui a été l'un des plus gros bides de l'année. Cowboys & Envahisseurs, malgré un casting royal et un concept de base assez fun, n'a pas trouvé son public et confirme après Jonah Hex l'an passé, que le western et le fantastique ne font pas très bon ménage.

 

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Les succès de Bad Teacher, Mes Meilleures Amies, Comment Tuer son Boss? et Very Bad Trip 2 confirment quand à eux l'attrait du public pour des comédies de plus en plus trash et surprenantes, alors que la 3D commence sérieusement à s'essouffler. Des films comme Pirates des Caraïbes 4, Cars 2, Thor ou Kung Fu Panda 2 ont déçu dans les recettes récoltées pour les séances 3D. Un prix exorbitant, l'inconfort des lunettes et une image assombrie fatigueraient-ils déjà les spectateurs. Une remise en question dans les studios semble être à l'ordre du jour.

 

Au final, la saison 2011 ne s'est pas démarqué par son originalité et malgré quelques grosses déceptions (Green Lantern, Cowboys & Envahisseurs), les studios ont eu largement de quoi se frotter les mains avec trois films qui ont dépassé le milliard de dollars de recette. La tendance est plus que toujours au superhéros et elle n'est pas prête de changer en 2012 avec à l'horizon: The Dark Knight Rises, The Amazing SpiderMan et surtout, The Avengers. Même si on est toujours aussi friands de ces héros en collants, on aimerait plus de projets originaux à grande échelle comme l'a été Inception l'an passé par exemple. Allez, on y croit!

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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 00:01

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Emma et Dexter ont failli coucher ensemble la nuit de leur remise des diplômes, mais décident de rester amis en se promettant de se voir un jour par an, à la même date. Adapté d'un best-seller de la littérature romantique, Un Jour nous propose de suivre les destins de ces deux personnages pendant vingt ans. Une comédie à la fois romantique et dramatique qui tient ses promesses sans révolutionner le genre, mais qui bénéficie d'un casting de première qualité.

 

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Même si son accent britannique ne convainc pas totalement, Anne Hathaway rayonne dans le rôle de cette intellectuelle qui ne parvient jamais à s'avouer l'amour qu'elle ressent pour Dexter, que joue un Jim Sturgess (Across the Universe) irrésistible et au sourire craquant. Ils livrent tous les deux des interprétations crédibles de leurs personnages au fil des années et font preuve d'une complicité à toute épreuve. On s'attache rapidement à ce couple complexe qui nous fait rire, réagir et aussi pour les plus émotifs, pleurer.

 

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La réalisation et la touche féminine de Lone Scherbif ne sont pas étrangères à la réussite du film, le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas, malgré le concept de départ de ne montrer qu'une journée par an durant vingt années. On aime aussi le soucis du détail dans la reconstitution des différentes époques, qui passent entres autres par la musique (on entend Corona dans les années 90, nostalgie quand tu nous tiens!). Pour être totalement convaincant, le film aurait gagné à éviter quelques clichés éculés du genre, incluant le twist final un peu trop larmoyant.

 

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Actuellement dans les Salles

 

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 00:11

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 14:57

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La saison estivale n'appartient pas qu'aux superhéros et pirates des blockbusters. Depuis le succès des productions de Jude Appatow, les comédies américaines investissent également les salles durant l'été et espèrent empocher le jackpot en faisant rire les spectateurs. Parmi les prétendants cette année, on trouve Comment Tuer son Boss?, qui marque la première incursion sur le grand écran de Seth Gordon, créateur des séries Modern Family et The Office (version U.S). Doté d'un casting de première classe, le film suit trois amis malmenés par leurs chefs respectifs et qui décident d'échafauder un plan pour les liquider.

 

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La grande force de ce film réside sans aucun doute sur sa distribution, à commencer par le trio principal: Jason Bateman fait un attachant trentenaire au bord de la crise de nerfs, Jason Sudeikis excelle dans le rôle du lubrique frustré et Charlie Day par contre, est irritant à la longue. Mais les véritables stars du film sont bien sûr les horribles boss, incarnés par trois pointures qui n'ont pas hésité à salir leur image et à faire preuve d'auto-dérision pour les besoins du film. Kevin Spacey est au top de sa forme et interprète l'image même du salaud capitaliste sans pitié et aux tendances sadiques. Colin Farrell n'a reculé devant rien pour incarner le fils junkie et incompétent qui hérite de la direction de sa boîte suite à la mort de son père, quitte à s'enlaidir et briser son image de beau gosse rebelle. Quand à Jennifer Aniston, plus belle que jamais, elle explose en délivrant cette performance de nymphomane envahissante et vulgaire qui la délivre enfin de son image trop sage qu'on lui colle depuis Friends. Trois interprétations jouissives et inspirées qui ont la fâcheuse conséquence d'éclipser les personnages principaux, pourtant pas moins talentueux. On oublie pasJamie Foxx qui y fait un caméo rapide mais remarqué.

 

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Si il ne révolutionnera pas le genre, ce délire délivre assez de rires pour qu'on en ressorte satisfait. On regrette un scénario qui a tendance à tourner en rond et qui néglige les personnages principaux, qui n'existent que via le conflit avec leur boss, ainsi que l'absence regrettable d'humour noir malgré le thème, propice, du film. Drôle et divertissant, mais trop sage pour marquer les esprits, Comment Tuer son Boss? ne sera pas plus qu'une comédie U.S de plus dans le paysage audiovisuel de l'année.

 

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Sortie en Salles: 17.08.2011

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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 17:25

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Après Garfield, Yogi l'Ours et les Chimpmunks, Hollywood continue de surfer sur la mode des petites bêtes mignonnes en images de synthèses plongées au milieu d'acteurs réels, mais lorgne cette fois-ci du côté de l'Europe. En récupérant les droits de l'œuvre de Peyo, les studios de Sony Pictures se lancent dans la course avec ce long-métrage consacré aux Schtroumpfs. Ce film, formaté pour le jeune public, n'est évidemment pas un chef-d'œuvre mais on est loin de la catastrophe annoncée. Si on peut se poser des questions sur le scénario terriblement bateau dans lequel les petits hommes bleus sont propulsés dans la jungle new-yorkaise (un synopsis déjà vu des dizaines de fois au cinéma, récemment dans Il Était Une Fois), le résultat au bout du compte est plutôt honnête.

 

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Neil Patrick Harris fait un héros attachant malgré un jeu clairement régressif, tandis que l'excellent Hank Azaria, méconnaissable sous son maquillage, fait des étincelles dans le rôle de Gargamel. Les enfants en auront clairement pour l'argent des parents, et ces derniers ne s'ennuieront pas grâce à quelques clins d'œil (la Schtroumphfette, doublée par Katy Perry, qui fait un énième remake de Marylin Monroe dans Sept Ans de Réflexion) et des répliques suggestives. Les Schtroumpfs bénéficient d'une animation plutôt soignée et d'un design qui ne trahit pas le dessin de nos lectures d'enfance, auxquelles le générique rend d'ailleurs hommage. Un divertissement destiné aux plus jeunes mais que les plus grands qui ne se prennent pas trop au sérieux, ne renieront pas pour autant, rien que pour la fibre nostalgique. "Lalalalalala..."  (Grrr ça y est j'ai l'air de La Marche des Schtroumpfs dans la tête à nouveau!)

 

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Actuellement dans les salles

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 00:01

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Le secret pour rafraîchir le film de superhéros serait-il de la situer dans une période historique? On se le demande après la réussite de X-Men: Le Commencement qui se déroulait dans les années 60, voilà que Captain America – First Avenger s'avère être un réjouissant grand spectacle, et qui se passe au début de la Seconde Guerre Mondiale. Pour les novices, l'histoire raconte comment un gringalet est devenu un héros de guerre en se portant volontaire pour une expérience génétique visant à créer un Super Soldat. Si Captain America reviendra l'année prochaine dans The Avengers qui se déroulera à notre époque, c'est à sa genèse que le film de Joe Johnston se penche et tant mieux.

 

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Car une grande partie du charme du film réside dans la reconstitution fidèle et scrupuleuse des années 40 à travers des décors réels, des costumes sublimes et des looks mêlant rétro et futuriste du plus bel effet (le QG de Red Skull entre autres). Côté effets spéciaux, ça reste discret, le réalisateur de Rocketeer préférant privilégier les techniques artisanales, les vraies cascades et les combats filmés au plus près et l'effet n'en est que plus réussi. Le numérique intervient pour rendre possible l'incroyable métamorphose de Chris Evans, apparaissant squelettique au début du film pour devenir la masse musculaire comme on le connaît. Le comédien est d'ailleurs tout à fait convaincant et réussit à rendre ce personnage patriotique attachant et intéressant. Hayley Atwell parvient à faire de son personnage féminin un véritable second rôle d'action et non une simple potiche qu'on a l'habitude de voir dans les films de superhéros. Tommy Lee Jones est irrésistible dans le rôle d'un général cynique tandis que Dominic Cooper marche avec brio dans les pas de Robert Downey Jr en jouant Howard Stark, le père du futur Iron Man. Dommage que le Red Skull d'Hugo Weaving soit un brin trop caricatural pour vraiment marquer les esprits.

 

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Assumant totalement les origines patriotiques du personnage, le film joue avec humour la carte de l'auto-dérision en faisant débuter la carrière du héros non pas sur le champs de bataille mais sur scène en tant que porte-parole encore plus ridicule que l'Oncle Sam. Si le film prend un peu trop de temps pour démarrer, le rythme se maintient ensuite à une allure effrénée jusqu'au final. Car si tout le monde est excité à l'idée de voir le héros rejoindre Thor, Iron Man et Hulk dansThe Avengers, la fin semble précipitée et dénote violemment avec le reste du film. Mais ne boudons pas notre plaisir, Captain America: First Avenger est l'un des meilleurs blockbusters proposés cette saison, jouissif et joli, c'est une franche réussite.

 

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Sortie en Salles: 17.08.2011

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 12:00

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En 2006, Bryan Singer avait échoué à raviver la franchise de l'Homme d'Acier avec sonSuperman Returns qui à force de vouloir rendre hommage aux prédécents films finissait par tourner en rond. Fort du succès de Batman Begins et The Dark Knight, les studios de la Warner ont confié les rênes de la saga à Christopher Nolan avec pour mission d'en tirer un film plus sombre et plus attractif. Trop occupé avec l'homme chauve-souris dont le troisième opus est en tournage actuellement, le cinéaste choisit Zack Snyder, le réalisateur de 300 et Sucker Punch, pour mettre en scène Superman: Man of Steel. Le scénario est confié à David S Goyer, qui a déjà planché sur la renaissance de Batman avec Nolan. Ce dernier promet une histoire originale qui repartira de zéro, ne s'inspirant d'aucunes trames des comics en particulier tout en conservant l'esprit du héros.

 

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Côté casting, tous les jeunes acteurs d'Hollywood ont tenté de décrocher le rôle de Clark Kent et de son alter ego, mais c'est sur Henry Cavill que s'est porté le choix du réalisateur. Peu connu du grand public, le britannique s'est illustré dans la série The Tudors aux côtés de Jonathan Rhys Meyer, et sera à l'affiche cet automne de Les Immortels. Pour incarner Loïs Lane, Zack Snyder a décidé de confié le rôle de la reporter pour qui le cœur de Superman va fondre à Amy Adams, révélée par le film Il Etait Une Fois. Kevin Costner et Diane Lane ont également rejoint le casting pour incarner respectivement Jonathan et Martha Kent, les parents adoptifs du fils de Krypton. Michael Shannon portera le costume du bad guy, qui ne sera pas Lex Luthor mais le Général Zod. Laurence Fishburne, connu pour être Morpheus dans la trilogie Matrix, a rejoint la distribution cette semaine, dans le rôle de Perry White, rédacteur en chef du Daily Planet Enfin, Russell Crowe est en négociation pour apparaître dans le rôle de Jor-El, le véritable père de Superman.

 

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Le tournage vient de débuter en ce mois d'août dans l'état de l'Illinois, où la ville de Smallville a été reconstituée (photos ci-dessus). La Warner, qui a révélé hier la première photo officielle d'Henry Cavill en costume, a également repoussé la sortie du film à juin 2013. Ce qui nous laisse beaucoup de temps à patienter pour voir voler à nouveau Superman. Impatients?

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 13:57

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Dans l'exercice de la préquelle, désormais à la mode à Hollywood, il y a des franches réussites (le récent X-Men: Le Commencement) mais aussi des gros ratés (Star Wars: La Menace Fantôme, Hannibal: Les Origines du Mal). Alors quand on s'attaque à l'une des sagas de science-fiction les plus mythiques du cinéma, le résultat est forcement attendu avec une certaine appréhension. Fort heureusement pour les fans de l'œuvre de Pierre Boule, La Planète des Singes: Les Origines se classe dans la première catégorie.

 

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Réalisé par Rupert Wyatt, le film réussit à raconter de manière crédible la genèse des évènements qui se déroulent dans les films avec Charlton Heston. Situé à notre époque, l'histoire raconte comment des chercheurs d'un grand laboratoire pharmaceutique vont déclencher le soulèvement des primates en leur injectant un virus censé guérir la maladie d'Alzheimer, et se focalise dans une première partie sur la relation qu'entretient le héros du film avec le chimpanzé César. Recueilli dès sa naissance dans le foyer du personnage principal, le singe développe des facultés inouïes d'intelligence mais s'adapte difficilement au milieu urbain. Si cette amitié entre James Franco (toujours aussi convaincant et charismatique) et son chimpanzé est aussi crédible et touchante, c'est grâce à l'incroyable prouesse technologique des studios de la Weta Digital (qui ont déjà donné vie à Gollum et King Kong) qui par la magie de la motion capture et de l'interprétation d'Andy Serkis, sont parvenus à donner vie à César. A leurs côtés, les seconds rôles humains paraissent bien fades, à l'image de Freida Pinto, belle mais effacée, ou de Tom Felton caricatural.

 

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Habilement rythmé et construit, le film se suit sans temps morts et propose quelques plans visuellement impressionnants (l'assaut des singes sur le Golden Gate Bridge). Avec son style réaliste, le film ne prend pas le spectateur pour un mangeur de popcorn sans cervelles et propose des pistes de réflexion pertinentes sur la tendance auto-destructrice de l'homme, sa soif de pouvoir et de profits... Intelligent, visuellement percutant et généralement efficace, La Planète des Singes: Les Origines réussit le pari audacieux de relancer une franchise mythique, ternie par la version scandaleusement vide de Tim Burton, en offrant un blockbuster pertinent et divertissant à la fois. La réussite de l'été à ne pas manquer.

 

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Sortie en Salles: 10.08.2011

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