Tous les ans à la même époque, c’est à dire entre Halloween et Noël, je me visionne le DVD de L’Etrange Noël de M. Jack. C’est une sorte de tradition dirons-nous, que je respecte scrupuleusement car je suis absolument fan de ce film. Et bien, cette année, j’ai fait une petite entorse à la règle car je suis allé voir le film un petit peu avant Halloween et sur grand écran qui plus est. Et en plus, c’était en trois dimensions. Grâce à la technologie Disney Digital 3D, déjà mis à contribution pour " Bienvenue chez les Robinson ", la magie de l’univers de Tim Burton est sublimée en 3D. C’est dans la très belle salle du Publicis Cinema sur les Champs Elysée que j’ai pu me régaler les mirettes et les oreilles, l’image et le son étant optimaux. Pour profiter de cette reprise en 3D du film, il vous faudra louer les lunettes spéciales pour 1.5 euro. Et ça vaut vraiment le détour, en plus de la qualité intemporelle du film et des musiques, la troisième dimension ajoute de la profondeur à plusieurs parties du film. C’est plus flagrant dans certaines scènes que dans d’autres (" Que Vois-je ? ", " Voici Halloween "…), mais l’ensemble bénéficie du lifting et ancre encore plus cet étrange Noël dans le panthéon des films cultes à voir et à revoir. Si vous avez la chance d’avoir une salle équipée dans votre région, foncez faire le plein de poésie fantasmagoriques et gothiques dont seul Tim Burton a le secret. Et vivement Sweeney Todd en passant !

En cliquant ici, vous pourrez lire ma véritable première interview C’était mardi dernier, et j’avais eu l’opportunité de rencontrer Gilles de Maistre, le réalisateur du documentaire, Le Premier Cri. Après un passage à la rédaction du site pour récupérer le dictaphone et l’appareil photo, c’était non sans un petit trac que je me dirigeais vers les locaux de Buena Vista près des Champs Elysées. Bon, j’ai tout de même passé ma soirée la veille à préparer mes questions, donc il n’y avait pas de raisons que ça se passe mal. Une fois rentré dans le building, l’hôtesse me dirige vers le troisième étage en appelant l’ascenseur. Arrivé en haut, j’étais un peu en avance mais j’ai été très bien accueilli par l’attachée de presse. On me fait patienter dans la salle en me proposant une collation, décorée aux couleurs du film, et je feuillette le livre du film posé sur la table, qui m’inspira quelques questions au passage. Après quelques minutes, Gille de Maistres arrive le sourire aux lèvres et une bonne humeur communicative qui me met à l’aise. Il prend un café et se soumet à mes questions. L’homme est souriant, décontracté, parle de son film avec passion et tout se passe délicieusement bien. A la fin de l’entrevue, je lui demande se prendre en photo avec l’appareil avant que je n’en prenne une de lui devant l’affiche. Il s’est appuyé un peu sur le poster accrochée au mur, et ce dernier s’est littéralement écroulé. On est morts de rire, on dirait que je ne suis pas le seul maladroit sur Terre ! ^^ Je quitte les locaux, heureux d’avoir mener à bien cette première fois, en espérant qu’il y aura d’autres opportunités. En tout cas je remercie Aurélie qui m’a fait confiance en me donnant cette chance.
PS: Que pensez-vous de la bannière MIKA ? J-6 avant le concert !!! ^^

En me baladant à la FNAC, je suis tombé sur une pile de DVD du film Jacquou le Croquant. Je n’ai pas vu le film, mais il est sorti quoi, il y a à peine six mois, mais j’ai l’impression que c’était véritablement hier (enfin pas hier, mais vous avez compris l’idée ^^). Alors qu’une place de cinéma coûte vraiment la peau des fesses, je comprends les gens qui préfèrent attendre la sortie du film en DVD plutôt que d’aller en salles, surtout avec des délais devenus relativement courts ! En plus, les DVD n’ont jamais été aussi peu onéreux, merci le HD. Une place de cinéma plein tarif c’est 9 euros, et bien on trouve un maximum de DVD relativement récents pour le même prix. Donc à choisir, entre voir un film sur grand écran une fois, entouré de gens que l’on ne connaît pas et le fait de posséder le film quelques mois plus tard et le voir autant de fois que l’on le veut, il n’y a pas photo. Personnellement, j’ai la chance de pouvoir me payer la carte UGC et je la bénis. Car rien ne vaut la sensation de découvrir un film sur grand écran, d’entendre les réactions du public face au film, ou encore de sentir l’odeur du popcorn salé et de succomber et d’en acheter un paquet avant la séance. Un vrai luxe de parisien je l’admet, car en province, l’accès au plaisir du 7^ème art n’est pas aussi facile. Je comprends la crise qui tiraille les professionnels, qui cherchent à tous les moyens de ramener les spectateurs dans les salles, à coups d'IMAX, 3D etc…). Et si ils commençaient par baisser les prix ? Et vous, qui êtes dans les grandes villes ou en Province, plutôt cinéma ou DVD ? En tout cas, il y aura toujours des films pour lesquels, même avec ma carte UGC, je préfèrerais attendre la sortie DVD pour qu'on me les prête...

En achetant un ticket pour une séance d’ " Un Jour sur Terre ", vous êtes bons pour un tour du monde spectaculaire de la faune qui peuple notre planète. Porté par des images impressionnantes et d’une beauté à couper le souffle, ce documentaire des réalisateurs de " La Planète Bleue " est une merveilleuse ode à la nature. S’attardant sur les créatures qui luttent dans des environnements de plus en plus hostiles, à cause du réchauffement climatique, le film nous plonge dans le quotidien d’une ourse polaire, d’un troupeau d’éléphant ou encore d’une baleine à bosse et de son baleineau. Comment ne pas fondre devant les oursons blancs escaladant la banquise ?

Des images sublimées par une musique épique et enivrante, qui rendent les plans encore plus spectaculaires et émouvants, et le commentaire sensuel d’Angunn. Le message, alarmant, reste discret et préfère nous montrer l’incroyable richesse de la faune à travers l’émerveillement plutôt que de nous appeurer à coups de graphiques évocateurs ou de discours moralisateurs. Car il est hélas indéniable, que si l’on n’agit pas tout de suite, " Un Jour sur Terre " puisse devenir dans un futur proche, plus que des images d’archives. Hormis quelques longueurs, le documentaire est une réussite spectaculaire , qui ne fait que souligner l’urgence de la situation dans laquelle notre planète se trouve. A voir absolument !

LES ROIS DU PATINS :

Pourquoi un film aussi drôle se retrouve à sortir sur 7 malheureuses copies en France ? C’est une honte quand on sait que l’immonde Taxi 4 est sorti dans des milliers de salles. M’enfin, ça n’empêchera pas les chanceux qui pourront aller voir Les Rois du Patins de prendre un pied énorme face aux pitreries sur glace de Will Ferell et John Heder (révélé dans le culte Napoléon Dynamite). A la manière de Dodgeball, le patin à glace est propice aux gags hilarants made in USA, et on atteint des sommets d’absurde (la vidéo du Lotus de Fer a déclenché le plus gros fou rire de la salle). Will Ferell, en sex addict et patineur bourrin, est excellent et rappelle un Candelero survitaminé. John Heder, dans un registre plus féminin et en collants fluos, est parfait. On regrettera l’histoire d’amour un peu fleur bleue, mais ça n’enlève rien au bonheur de rire à gorge déployée pendant 1h30. A voir !
7/10

99 FRANCS :

Que reste-t-il d’une séance du film 99 Francs quand on est ni familier avec le roman dont est tiré le film, ni avec l’œuvre générale de Frédéric Beigbeder. Et bien il reste un film vraiment décalé, avec une construction déstructurée et des effets hallucinatoires dopés à la coke qui partent dans tous les sens. Il reste aussi une incursion intéressante dans le monde de la pub et des scènes marrantes, portées par un Jean Dujardin, parfait comme toujours, en grande forme. Un peu long, un peu lourd, le film déroutera les cinéphiles peu habitués, mais se laisse regarder sans déplaisir, sans pour autant marquer les mémoires.
6/10