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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 00:14

2daysinparis
Ok le film est sorti depuis deux bons mois, mais il n’est jamais trop tard pour apprécier des petites perles comme celle-là. L’image que j’avais de Julie Delpy, c’était celle, un peu nunuche, que me renvoyait son rôle dans Cinémagique, une attraction du parc Walt Disney Studios sur laquelle je travaille. Avec 2 Days In Paris, la comédienne française passe pour la première fois derrière la caméra et livre un film frais et très très drôle. Déjà nommée aux Oscars pour ses talents d’écriture sur Before Sunset, la frenchy s’attaque avec brio au registre de la comédie et importe l’humour new-yorkais dans les rues de Paris. Derrière la caméra, elle emprunte un style décontracté qui se suit sans peine et avec plaisir. Devant, avec son partenaire Adam Goldberg (très bon), elle livre une performance emprunte de naturel et d’humour. La confrontation avec la vie parisienne donne lieux à des situations cocasses et amusantes (les chauffeurs de taxi en prennent pour leur grade), sans oublier les problèmes de couple traités de manière intelligente. Le tout est formidablement bien écrit, les dialogues sont savoureux. On retient aussi les vrais parents de Julie Delpy dans leurs propres rôles, totalement délurés. Notons aussi que le troisième acte tend à trop durer en longueur et certaines scènes sont peut-être " too much ". Pour une première incursion dans la réalisation, c’est une réussite, toutefois pas parfaite, mais dont Julie Delpy peut en être fière. Si le film joue encore près de chez vous, foncez !
notes7

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25 septembre 2007 2 25 /09 /septembre /2007 23:56

premiercri

Le Premier Cri est le documentaire dernier cri, tout droit sorti du nouveau label Disney Nature, qui nous propose de découvrir " notre histoire à tous ", à savoir le miracle de la naissance. A travers des femmes des quatre recoins du globe, on assiste à ce par quoi tout à commencer. Porté par une très belle musique, le documentaire nous offre des moments de pure émotion lors des accouchements. Je retiens celui de la japonaise assistée par sa fillette de 3 ans, très touchant, celui plus laborieux de la sibérienne ou encore celui qui ouvre et qui conclût le film : l’accouchement sous l’eau avec les dauphins au Mexique. J’aime d’ailleurs l’accent mis sur cette relation homme animal que je trouve important. En faisant ce tour du monde, on se rend compte que le miracle de la vie dans nos contrées occidentales a quelque peu perdu de sa magie, avec les hôpitaux impersonnels et les procédures administratives. Le contraste est énorme entre la mise au monde du bébé dans la jungle amazonienne et celui du petit parisien, un brin superficiel. Plus bluffant encore, l’hôpital vietnamien, débordé, où les accouchements se font véritablement à la chaîne. Bref, l’émotion est au rendez-vous. On reprochera des longueurs (surtout la partie avec la canadienne hippie agaçante à souhait) et le découpage parfois maladroit, de même qu'une certaine sensation de lassitude à voir s'accumuler les accouchements. Même si le film parlera évidemment plus aux femmes, il parvient quand même à émouvoir car donner la vie reste tout de même un miracle merveilleux.
notes6

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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 22:21

shootemup
Il y a des films qui vous promettent un maximum d’action non-stop et on se retrouve au final avec deux scènes qui se battent en duel entres d’interminables scènes de blabla. Et bien Shoot’Em Up n’est pas ce genre de film, le réalisateur tient ses promesses et livre un film absolument jouissif et déjanté. Il faut bien sûr déclencher le mode second degré et on se laisse vite prendre au jeu. Les scènes de gunfights, chorégraphiées avec brio, sont aussi impressionnantes qu’inventives ( ou l’art et la manière d’user de la carotte comme une arme mortelle !). Clive Owen est parfait dans ce rôle de ténébreux héros violent, croisement entre Clint Eastwood et Bugs Bunny, qui manient les armes comme personne et butent du bad guy à la douzaine. En face, Paul Giamatti surjoue mais c’est dans le ton du film et fait un némesis convaincant. Monica Bellucci par contre est comme à son habitude, peu inspirée et ne dégage vraiment aucune émotion. Pour reparler des scènes d’action, la mise en scène est énergique et livre des plans dopés à l’adrénaline qui font justice à des idées aussi audacieuses qu’invraisemblables (un gunfight pendant une chute libre !). Mais la recette prend et on prend un pied coupable devant un tel déluge jubilatoire. Le tout, porté par une bande originale puissante. La formule du tout action est certes jouissive, mais peut lasser par moment, surtout avec un scénario aussi léger. Bref, si vous ne savez pas quoi faire ce week-end, et que vous n'avez pas l'humour pour un film prise de tête, laissez-vous tenté pour cette partie de plaisir.
notes7

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19 septembre 2007 3 19 /09 /septembre /2007 14:00

Robison

robinsonmarignanAlors qu’il est sorti depuis le mois de mars aux Etats-Unis, le nouveau Disney " Bienvenue chez les Robinson " ne sortira que le 17 octobre prochain dans nos salles, dans la quasi indifférence générale. Auquel il faut ajouter le lourd handicap de passer derrière l’acclamé Ratatouille de Pixar. Que vaut donc cette deuxième tentative de Disney sans Pixar dans le film d’animation en images de synthèse ? J’ai eu le privilège d’assister à une projection du film ce matin, mais pas une projection classique, puisque le film a été diffusé en Disney Digital 3D. Kezaco ? Et bien c’est de la véritable 3D en somme, vous portez des lunettes spéciales comme dans les parcs à thème et le film prend une autre dimension. Un atout quand ce même film est en fait tout juste moyen. Car force est de constater que Pixar reste pour le moment le maître incontesté dans le domaine, que ce soit en matière de technologie ou de scénario et de personnages. Bienvenue chez les Robinson nous invite à découvrir les membres délurés d’une famille du futur à travers les yeux d’un orphelin inventeur de machines loufoques. Graphiquement c’est à des lieux d’un Ratatouille, le futur est ici morne et peu excitant (le seul paysage en vogue sera semble-t-il des collines d’herbe verte, et puis c’est tout !). L’architecture rappelle plus les jouets Playmobil qu’une cité effervescente. Les personnages, à part les deux héros et le méchant (qui tire son épingle du lot avec son design cartoony et son chapeau diabolique), sont survolés à vitesse grand V, résultat aucun des seconds rôles ne laissera un souvenir impérissable. Les gags, très lourdingues, tombent le plus souvent à plat. Seuls les clins d’œil, comme le savoureux hommage des Grenouilles au plan du coffre de voiture cher à Tarantino m’aura esquissé un rire. Le scénario avait le mérite de prendre des direction un tant soit peu originales pour un Disney, mais est vite plombé par le rythme trop lent (on s’ennuie ferme pendant le premier acte soporifique) et une mise en scène peu inspirée. La musique du pourtant talentueux Danny Elfmann passe quasi inaperçu en plus. Reste la morale bien trouvée d’après une citation de Walt Disney et 2007_meet_the_robinsons_006un design pas trop mal, mais fortement inspiré (pompé ?) des Indestructibles. Au final, on se retrouve avec un film bancal, loin des prouesses de Pixar mais tout de même mieux que le pathétique Chicken Little (difficile de faire pire). On est donc content d’apprendre que Disney laisse tomber la 3D au profit de PIXAR et revient aux recettes qui ont fait le succès des sirènes, des génies ou encore des lions il y a de ça une décade.
notes5

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14 septembre 2007 5 14 /09 /septembre /2007 19:37

bourne
Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis un fan absolu de Jason Bourne. Les deux premières aventures du héros, La Mémoire et la Mort dans la Peau, ont quand même réussi à donner un sacré coup de vieux à la saga James Bond et envoyé un Pierce Brosman trop gominé à la retraite. Avec ses séquences de combat impulsives et ses courses poursuites ahurissantes, ces deux premiers volets ont réinventé le genre et donné à Matt Damon les galons de mégastar. Donc j’étais plus que heureux lorsque j’ai appris qu’un troisième volet était mis en chantier, et j’ai surveillé son avancement jusqu’à mercredi, le jour de la sortie de La Vengeance dans la Peau. Après des séances de rappel avec les DVD des deux premiers volets, je m'installe donc dans la salle. En sortant, force est de constater que Paul Greengrass livre ici le meilleur opus de la saga. Dès les premières minutes du film, qui commence un peu avant la fin du deuxième épisode d'ailleurs, l'adrénaline grimpe rapidement pour ne quasiment pas redescendre de tout le film. Tout cela grâce à un montage parfait et brutal, dont certaines scènes frisent la virtuosité (la scène dans la gare de Waterloo).

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Sur un rythme effréné, le film enchaîne courses poursuite haletantes (qui ont fait la renommée de la saga) à l'image de celle, spectaculaire sur les toits et dans les bâtisses de Tanger, combats corps à corps (impressionnants) et filatures survoltées (que ce soit dans la rue ou dans le QG de la CIA). Le tout, filmé à la manière Greengrass, caméra à l'epaule pour les plans rapprochés et plans larges très clairs, ce qui donne à l'action une dimension des plus dynamiques. Cette dernière est accentuée par une musique nerveuse à base de percussions. Matt Damon confirme son statut de nouvelle star d'action et porte le film sur ses épaules résolument musclées. La Vengeance dans la Peau est LE film d'action de la rentrée et enterre encore une fois ses concurrents. Ne passez pas à côté!
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10 septembre 2007 1 10 /09 /septembre /2007 16:04

waitresss
Il y a des films comme ça, qui font que vous quittez la salle avec un sourire et une envie de mordre la vie à pleine dent. Waitress en fait partie. Le film relate l’histoire de Jenna, une serveuse qui travaille dans un Pie Shop et qui est une spécialiste dans la confection de tartes en tout genre, et dont la vie est misérable. Elle est en effet enceinte d’un mari ignoble qu’elle s’apprêtait à quitter pour commencer une nouvelle vie. Pour oublier ses problèmes, elle invente et créer de nouvelles tartes aux noms évocateurs comme " I Hate My Husband Pie " et tombe amoureuse de son gynécologue. Porté par un casting impeccable, Waitress est un film sucré et acidulé et touchant. Keri Russel qu’on avait vu dans la série Felicity, assure avec brio le premier rôle, à la fois drôle, émouvante et radieuse. Les seconds rôles sont exquis, que ce soit les collègues de Jenna irrésistibles sans oublier le touchant Old Joe campé par Andy Griffith. Ils sont tous traités avec un soin particulier dans leurs buts, leurs envies, peu importe leur temps d’apparition sur l’écran, ce qui fait que l’on s’y attache très facilement.

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Les péripéties de Jenna se suivent et se dégustent avec plaisir, entre les rendez-vous chez le gynéco ou encore les anecdotes dans le restaurant. Ca peut sonner un brin cucu, mais on se laisse porter jusqu’au final jouissif qui redonne le sourire à son héroïne et élargie le notre. Adrienne Shelly, qui signait ici son premier film (et hélas dernier, elle a été tragiquement assassinée après le tournage), et campait délicieusement la collègue rigolote de Jenna, a réussi à concocter un film aux ingrédients parfaits et mélangés avec brio. Après une saison de blockbusters bourrins, Waitress est le choix idéal pour se poser et apprécier la vie à sa juste valeur. Courrez-y !
notes8

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4 septembre 2007 2 04 /09 /septembre /2007 00:16

paranopolis

PERSEPOLIS :

J’ai mis du temps avant d’aller voir ce film d’animation, pas foncièrement motivé par le thème et le noir et blanc. Et bien au final, j’ai été vraiment conquis. Le récit autobiographique de Marjane Satrapi se suit avec grand plaisir et mêle humour et émotions avec talent. Le contexte historique de l’Iran nous est relaté sans longueurs et l’enfance et l’adolescence de l’auteur regorge de situations cocasses et amusantes. Le parti pris du noir et blanc et du trait très papier réussit son passage sur grand écran. Le doublage français est très bon, on souglien bien sûr Danièle Darrieux dans le rôle de la grand-mère irrésistible. Quelques petites longueurs auraient pu être évitées toutefois.
8/10

PARANOIAK (Disturbia) :

Paranoiak s’inspire largement du Fenêtre sur Cour d’Hitchcock dont il rafraîchit la trame en exploitant la génération Ipod/Youtube/Web, représenté par le désormais très bankable Shia Labeouf, déjà vu cet été dans Transformers. On en attendait pas grand chose, le film s’avère être une surprise agréable dans sa première partie avant de succomber au grand guignol dans son troisième acte. Les acteurs s’en sortent pas trop mal mais tombent souvent dans la caricature (le rôle de l’ami coréen abrutissant) ou dans le cliché (le looser de héros se tape évidemment la bombasse à la fin). Un thriller formaté pour ado qui tient ses promesses peu ambitieuses, mais c’est déjà ça.
5/10

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21 août 2007 2 21 /08 /août /2007 02:26

hairsprayban
On peut dire que je l’attendais ce film. Etant un immense fan de la bande originale de la comédie musicale de Broadway, de laquelle j’ai visionné les vidéos sur Youteube des milliers de fois, jusqu’à en connaître les paroles et les chorégraphies par cœur, c’est dire si je jubilais à l’annonce de la mise en chantier d’une adaptation cinématographique. J’avoue qu’à l’annonce du casting je redoutais le pire, entre Zac Efron qui m’avait laissé totalement indifférent dans High School Musical et un John Travolta que je n’arrivais pas à me visualiser dans le rôle totalement barré de la mère de Tracy (joué par la transgenre Divine dans le film original de John Waters). Et bien à la sortie de la séance de ce soir, mes espérances ont été (pratiquement) comblées. Hairspray, c’est du divertissement de haute qualité, une déferlante de bonne humeur contagieuse. Mes premières appréhensions ont été effacées.

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Le casting premièrement, est d’excellente facture au final. John Travolta va au bout de son délire et livre une performance touchante et hilarante à la fois. Zac l’effronté* tire son épingle du jeu et se démerde bien sur ses prestations chantées (Ladies’ Choice). Queen Latifah, qui devient abonnée aux rôles dans les musicals après Chicago, est fidèle à elle-même et se révèle une Maybelle Motormouth convaincante. Michelle Pfeiffer est divinement détestable et surjoue avec maîtrise, James Marsden dévoile des talents de chanteur cachés en tant que maître de cérémonie du Corny Collins Show, et Christopher Walken s’essaie à la comédie avec brio (on est loin de Sleepy Hollow). La révélation du film, Nikki Blonsky est à la hauteur de ses prédécesseurs de Broadway et assure le poids du rôle principale avec charme et grand talent, aussi bien vocalement qu’au niveau de l’acting. Côté déceptions, on regrettera un Seaweed en deçà de ce que le rôle pouvait apporter, et la mono-expression d’Amanda Bynes, agaçante dans le rôle de Penny, qui est pourtant un des sommets de la comédie musicale sur les planches. Cette joyeuse troupe se donne à fond dans des scènes musicales endiablées, de l’ouverture sur " Good Morning Baltimore ", à la frénésie de " You Can Stop the Beat " en passant par la folie douce de " Welcome to the 60’s ". On retrouve l’âge d’or des comédies musicales, où tout le monde danse dans la rue sur des chorégraphies endiablées, où les personnages chantent leurs états d’âmes, mais le second degré fait que tout passe comme un peigne dans la brillantine. On ne peut s’empêcher de taper du pied. L’ambiance très années soixante est enivrante, les mecs sont gominés à outrances ( et se recoiffent en rythme dans les toilettes, j’adore cette image !), les filles laquées et hautes en couleurs. Bref ça décoiffe ! Même s’ils ne sont que légèrement abordés voire survolés, les thèmes de la ségrégation et de l’intégration de la communauté noire et le parallèle avec l’acceptation de soi via la corpulence des Turnblad, est assez bien traitée et reste en tête. Je regrette juste que l’une de mes chansons préférées (It Takes Two) ne dure que cinq secondes à tout casser dans le film ou que " Without Love " soit moins forte que dans la version théâtrale. Dommage ! Mais ça n’enlève que peu de chose à l’excellent, que dis-je à l’énorme moment que vous allez passer devant Hairspray.
You Can’t Stop the Beat ! ! !
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*notez le jeu de mot, trouvé sur les Champs Elysées en sortant de la séance, je me suis promis de la placer sur le blog!^^

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16 août 2007 4 16 /08 /août /2007 21:34

planetterror

rose_rosario_rollingstoneDeuxième programme du diptyque délirant de Grindhouse, Planète Terreur fait suite au Boulevard de la Mort de Tarentino, sorti au début de l’été. Robert Rodriguez, à qui l’on doit Sin City et Once Upon a Time in Mexico entre autre, reprend les codes de cet hommage aux films Grindhouse, en s’attaquant au film de zombies. Et ce dernier se fait visiblement plaisir et nous pond un film jouissif et totalement barré. Le scénario, qui reste très léger, relate les conséquences d’un gaz mortel transformant les honnêtes gens en zombies assoiffés de chair humaine, et est prétexte à un défile de scènes d’action kitch et intenses à la fois. Les zombies sont repoussants à souhait, avec une peau qui causerait la faillite de Biactol et sont au coeur de scènes comico-gores que John Carpenter ne renieraient pas. Les scènes de bravoure sont jouissives, clichées à l’image des poses héroïques des protagonistes après la bataille. Mais Planète Terreur est surtout drôle et décalé, comme l’échappée du restaurant en flammes avec une armada de véhicules insolites ou encore quand le héros déboule dans l’hôpital tout azimut !). Si l’action est au rendez-vous, l’humour est tout aussi prédominant avec un second degré maîtrisé et des dialogues savoureux déjà cultes (la sauce barbecue parfaite). Grindhouse oblige, l’image est sale avec plein de rayures, les couleurs un tantinet délavées et il manque carrément une bobine (et pas des moindres ! Les salauds !). Mais on s’y fait vite et on prend un pied énorme à suivre les aventures d’El Rey et surtout de Chérie Darling, campée par une divine et sulfureuse Rose McGowan (n’arrivez pas en retard, vous rateriez la torride leçon de go go dancing). Au rayon des guest-stars, on note Naveen Andrews échappé de LOST ou encore Bruce Willis en militaire assassin de Ben Laden détonnant, sans oublier Fergie des Black Eyed Peas dans une gentille démonstration d’autodérision visant les lolitas sans cervelle. On retrouve aussi les habitués aux délires tarentinesques (comme le shérif déjà vu dans Kill Bill). Bref, Planète Terreur ne se prend absolument pas au sérieux et délivre un spectacle haut en couleurs qui réjouira les amateurs de divertissement old school, à la sauce Rodriguez. Grindhouse au final s’avère un délire de potes qui s’est réalisé avec style. Vivement un DVD regroupant les deux films ainsi que les fausses bandes-annonces comme celle que l’on découvre avant Planète Terreur, le délirant Machette.
notes8

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8 août 2007 3 08 /08 /août /2007 00:25

FF4

FF4SilverSurferAprès un premier épisode assez plat, les Quatre Fantastiques reviennent et ne changent pas la donne. Pourtant ils ont appelé le Surfeur d’Argent à la rescousse, l’un des super héros les plus côtés de l’univers comics. Ce deuxième opus est un blockbuster sans grande saveur qui accumule les clichés du genre. Premièrement l’acting est très mauvais. On ne croit pas un seul instant à l’amour entre Ioan Gruffudd et Jessica Alba (sois belle et tais-toi), ni à la fraternité qui lient cette dernière à son frère la Torche Humaine. En somme, la direction d’acteur est inexistante et se complait dans des scènes vraiment trop clichées. Le scénario est d’une banalité affligeante, accumulant les situations vues et revues. Le mariage interrompu, le thème de l’échange des pouvoirs… que de ressasses ! Les scènes d’action quant à elles sont bâclées et trop rares, si vous avez vu la bande-annonce, vous avez vu l’essentiel. Reste la coolitude du personnage du Surfeur d’Argent, dont la classe est parfaitement retranscrite grâce aux effets spéciaux de WETA Workshop (Le Seigneur des Anneaux, King Kong, Narnia…). Le héros reste néanmoins sous-exploité tant il apparaît dans trop peu de scènes d’action. Chris Evans s’en sort mieux en apportant son jeu léger et décontracté dans le rôle de la Torche Humaine. Bref, les Quatre Fantastiques n’apportent, encore une fois, rien de nouveau au genre du film de super héros et tournent en rond. Là où Les Indestructibles de Pixar ou encore les X-Men de Bryan Singer ont réussis à dynamiter le genre, les héros plus fantasques que fantastiques peinent à décoller. De plus, l’énorme potentiel du Surfeur d’Argent a été sous estimé. Dommage…
notes3

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