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17 avril 2009 5 17 /04 /avril /2009 00:30

En ce moment à Hollywood, une guerre sans merci se livre entre les deux mâles qui font frétiller les petites culottes du monde entier : Zac Efron et Robert Pattinson. Les deux jeunes comédiens comptent des millions de fans à travers le monde grâce à leur succès dans leur saga respective. Pour le premier, il doit sa popularité à Disney qui lui offre le premier rôle d’un téléfilm musical, au premier abord sans prétention : High School Musical. La diffusion remporte un succès démesuré et passionne les adolescentes. Une suite est vite mise en chantier et la belle gueule du minet exploitée jusqu’à outrance. L’apothéose viendra quand le troisième épisode se paye le luxe d’une sortie au cinéma, couronné de succès. A 21 ans, tout sourit à Zac Efron. Les films dans lesquels il apparaît sont des succès (Hairspray) et il croule sous les projets. Outre le film 17 Ans Encore qui sort dans nos salles cette semaine, Zac jouera dans plusieurs long-métrages dont Orson Welles & Me et le remake de Jonny Quest. Des rôles qui ne risquent pas trop de ternir son image de gendre idéal qui mange sain et qui cultive son corps.


La carrière d’acteur n’est pas apparue comme une évidence pour Robert Pattinson. Né à Londres en 1986, il a longtemps hésité à se lancer sérieusement dans la musique avec son groupe de rock. C'était avant qu’il ne soit repéré par un directeur du casting de la saga Harry Potter alors qu’il jouait une pièce au théâtre. Pattinson incarnera Cédric Diggory dans deux volets de la franchise, remportant les suffrages auprès des fans. Mais le véritable raz-de-marée proviendra de la saga Twilight. Le roman jouissant déjà d’une immense popularité, les adaptations cinématographiques allaient de toute évidence déchaîner les passions. Choisi parmi des milliers de candidats pour interpréter le rôle principal, le vampire Edward Cullen, Robert Pattinson allait voir sa vie chamboulée. Le film bat des records au box-office et les héros du film deviennent des icônes d’une génération. Les fans hystériques viennent même jusqu’à demander à l’acteur de les mordre dans la rue. Tout va donc bien pour le jeune acteur, qui est actuellement en tournage sur la plateau de New Moon (le deuxième opus). On le verra à l’écran dans Little Ashes, dans lequel il joue un Salvador Dali jeune et perturbé. Avec son look de rocker et sa coiffure « saut du lit », Robert Pattinson a le mérite d’apparaître moins lisse que son concurrent. Un risque qu’il a choisi de prendre et c’est tout à son honneur. Perso, dans la durée, je parie sur Pattinson. Et vous, chères lectrices, lequel de ces deux gentlemen vous préférez ? Le minet ou le ténébreux ? Ou alors aucun des deux, vous préférez assurément Kinoo ! Quelle question !

Photos: Peggy Sirota & Nathaniel Goldberg pour GQ
17 Ans Encore: Sortie le 22 Avril 2009
Little Ashes: Sortie prochainement

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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 00:00

Les Simpson ont 20 ans cette année. Cela ne nous rajeunit pas tout ça ! En ce moment, je m’endors devant deux ou trois épisodes de la famille animée la plus célèbre de la télévision (grâce à une super promo à la Fnac j’ai pu enrichir ma DVDthèque de 4 coffrets à moindre prix) et je dois dire que je ne m’en lasse pas. Il faut noter que je suis en plein dans ce que personnellement, je considère comme la meilleure période : les saisons 5 à 11. Les scénaristes de cette série ont quand même un sacré talent. Condenser en vingt-deux minutes une storyline qui tient la route et des gags à la fois absurdes et totalement hilarants relève souvent de l’exploit. C'est pas pour rien que les plus brillants artistes d'Hollywood y ont fait leurs armes aux côtés du créateur Matt Groening, comme Joss Whedon (Buffy contre les Vampires) ou Brad Bird (Les Indestructibles, Ratatouille). Le résultat, c’est épisodes cultes comme celui où Homer et la famille investissent New York, ou encore le double épisode Who Killed Mr Burns ?  qui fait le pont entre la saison 6 et 7 avec un suspense terrible. Vous rappelez-vous de l’épisode de la saison 11 où ils ont quand même eu les cojones de faire mourir un personnage récurent de la série, à savoir Maud Flanders ? C’était tout de même sacrément couillu. L’un de mes préférés restera 22 Short Films About Springfield dont le montage inspiré du film Shortcuts passe au crible multiples scènes de la vie quotidienne des habitants de la ville. Et les références à Tarantino y abondent. Sans oublier les incontournables Simpsons' Treehouse of Horror Show chaque année à Halloween et les fous rires suite aux épisodes d'Itchy & Scratchy.


Le succès et la longévité des Simpson passe évidemment par ces premiers facteurs, mais n’oublions pas le cœur de la série : ses personnages. Au graphisme et au trait pourtant très simples (encore plus dans la saison 1, c’est à peine si on les reconnaît !), ils sont tous attachants et diablement charismatiques, au point d’être entrés dans la culture collective de chacun. Aussi bien Homer, Bart ou Marge que les seconds rôles qui bénéficient tous à un moment ou un autre d’un traitement soigné. Bien que la version française avec les voix de Philippe Peythieu et Véronique Augereau soit d’excellente facture et bercé mon enfance, je redécouvre la série en version originale et je ne peux plus m’en passer. Rien que pour les vannes et les jeux de mots gardés intacts dans la langue d’origine, c’est un plus. Après vingt ans de bons et loyaux services, il est inévitable que la série a un petit peu perdu de sa superbe. Les scénarii atteignent peu souvent le génie des premières saisons et la routine s’installe. Mais la qualité reste tout de même bien supérieure à la concurrence et le long-métrage sorti en 2007 a ravi les fans et la critique.


Aux dernières nouvelles, la série a été reconduite par la Fox pour deux nouvelles saisons, battant ainsi un record de longévité au prime time U.S avec un total de 493 épisodes. Lors du premier épisode de la saison 20, ils en ont même profité pour s’offrir un nouveau générique en HD et avec une foultitude de détails et de caméos à dénicher. Sans parler des déclarations de Matt Groening et des créateurs de la série qui vont dans le sens d’un second film au cinéma, le public n’est pas prêt d’arrêter de voir la vie en jaune et les scénaristes de trimer pour trouver de nouveaux gags du canapé! Et c'est tant mieux!


Update: La Poste américaine rend hommage aux Simpson en les immortalisant dans une série de cinq timbres à leur effigie (ci-dessus). Pour les collectioneurs, la plaquette sera disponible dès le 7 mai sur le continent américain.
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26 mars 2009 4 26 /03 /mars /2009 16:00

Pour beaucoup quand on leur demande les dessins animés qu’ils regardaient petits, les réponses sont souvent Dragon Ball, Olive & Tom, Sailor Moon ou Goldorak. Pour ma part, je n’étais pas super branché animation nippone. Mes réveils et mes goûters de fin d’après midi étaient accompagnés par d’autres héros. En rentrant de l’école, j’allumais la télévision pour retrouver les Minikeums qui présentaient les dessins animés dont j’étais friand. Qui se souvient de Widget ? Le petit extra-terrestre violet qui, accompagné de son acolyte Megabrain, défendaient la cause des animaux et de la nature. Il pouvait également se transformer en animal (dauphin etc…). Denver, le dernier dinosaure m’a enthousiasmé aussi avec son ambiance résolument années 90 (rock, couleurs flashy, script déjanté…). Il y avait aussi Captain Planet sur TF1, un superhéros sapé à la Marvel sauf que lui, protégeait l’environnement. Aidé par les « Planeteers », des ados avec des bagues qui leur donnaient les pouvoirs des cinq éléments. A la fin de chaque épisode, il y avait un bonus qui donnait des conseils pour préserver la couche d’ozone. Je me rends compte que j’avais déjà l’âme écolo petit, je vais peut-être rejoindre les rangs de la WWF bientôt dites donc. Je trouve qu'il manque de ce genre de programme à la fois divertissant et éducatif de nos jours.


Revenons à nos dessins animés, et c’est là que je vais être victime d’éternelles moqueries puisque je vous le confesse, je regardais Princesse Sarah sur la Cinquième. Le destin de cette petite fille était si tragique et sa vie tellement misérable, cela aurait été inhumain de ne pas être ému tout de même. Il y avait aussi Tom Sawyer que j’adorais, ainsi que les aventures de Peter Pan (pas Disney, celui qui avait les cheveux bruns et longs et était habillé en marron dans mes souvenirs), bien palpitantes. Je salivais aussi à chaque fois que je voyais les Tortues Ninjas se délecter d’une part de leurs pizzas bien fondantes avant de rejoindre April O’Neil pour combattre les vilains.

Et puis il y avait Doug, une série sur la vie d’un jeune collégien venant d’emménager à Bouffonville et qui était franchement bien réalisée. Jusqu’à ce que Disney rachète les personnages et en fasse sa propre version, plus propre et moins bien surtout. En parlant de Disney, comment ne pas évoquer les samedis et dimanches matins devant le Disney Club qui diffusait La bande à Picsou, Tic & Tac Rangers du Risque, Bonkers, Aladdin mais surtout… Gargoyles. Une série à la Batman, au design soigné, dans laquelle les héros étaient des gargouilles médiévales qui reprenaient du service dans le New York contemporain. Une vraie réussite. Et il y avait également les adaptations de films en dessin animé dont certaines étaient vraiment pas mal: The Mask ou Beetlejuice par exemple.


Oh ! Et j’allais oublier les Animaniacs, un délire purement cartoon produit par Spielberg pour la Warner devant lequel je n’en pouvais plus de rire. Entre les plans foireux de Minus et Cortex, les trois pigeons débiles ou les aventures des frères Warners enfermés dans le château des studios Warner, il y avait de quoi faire, surtout que c'était plutôt osé pour un programme jeunesse. La qualité de tous ces souvenirs animés était quand même de premier choix. Pour rester chez Warner, leur déclinaison junior de leurs héros mythiques (Bugs Bunny, Daffy Duck), alias les Tiny Toons, m'ont également fait passé de bons moments. En jetant un œil sur les programmes proposés aujourd’hui à la jeunesse, j’ai l’impression que ce n’est pas aussi soigné et que les choix artistiques sont souvent douteux. Mais il y a quand même des bonnes choses comme ce que font les studios Marathon (Totally Spies, Ulysse, Martin Mystère) ou Nickelodeon (je suis un amateur de Bob l’Eponge). Et puis la nostalgie joue aussi énormément. Je rêve d’une chaîne télé dédiée à tous ces anciens héros qui m’ont fait passé de si bons moments, ce serait le pied non ?
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 00:01

Les lunettes 3D ont timidement investies les salles de cinéma ces derniers mois. L’an passé, les spectateurs ont pu suivre Brendan Fraser dans un Voyage au Centre de la Terre en 3D, pénétrer dans le monde gothique et poétique de l’Etrange Noël de Mr Jack en 3D ou encore s’envoler vers la lune avec Fly Me To The Moon 3D. En 2009, le rythme s’accélère et la troisième dimension compte bien s’installer et pour longtemps.

Et pour ce faire, elle possède de sacrés atouts. Cela a déjà commencé en février avec le nouveau héros cabot des studios Disney, Volt, qui s’est payé le luxe d’une sortie en 3D dans les salles équipées. Le monde de l’animation est un univers idéal pour le 3D, puisqu’elle permet aux créateurs de laisser libre court à leur imagination et d’imaginer les plans les plus fous. Les artistes de Dreamworks vont d’ailleurs lâcher les créatures hautes en couleurs de Monstres contre Aliens dès le 1er avril et Jeffrey Katzemberg a déjà annoncé que tous leurs prochains films seront développés avec la 3D en tête.

De même pour Pixar, qui emmèneront les spectateurs au delà des nuages dans un voyage en maison volante avec Là-Haut (UP). Toy Story 1&2 sont déjà en cours de dépoussiérage pour permettre une ressortie 3D dans les salles à la fin de l’année, en attendant le troisième épisode. BlueSky quant à eux confronteront Scrat et compagnie aux dinosaures dans l’Âge de Glace 3. Après Pôle Express et Beowulff, Robert Zemeckis lui, nous proposera A Christmas Carol. Le futur de la 3D est résolument animé.

Mais elle ne va pas se contenter de se coltiner à un genre puisque c’est toute l’industrie du cinéma qui se lance dans l’aventure. Et pour une bonne raison : la 3D ne se pirate pas et ne se télécharge pas sur internet. Si le spectateur veut vivre l’expérience totalement, il n’a (pour le moment) pas d’autre choix que de se rendre au cinéma. C’est pourquoi, beaucoup de films en 3D vont sortir cette année. Au programme de l’horreur avec Scar 3D actuellement en salles et Meurtre à la St Valentin (sortie le 29 avril). Alexandre Aja fignole son remake de Piranhas qui verra les terribles poissons carnivores menacer le public grâce aux prouesses de la 3D, tandis qu'un escadron de cochons d'inde produits par Disney et Jerry Bruckheimmer vont tenter de sauver le monde dans G-Force (sortie le 14 octobre). Tim Burton tourne sa version d’Alice au Pays des Merveilles avec Johnny Depp en 3D relief prévue pour 2010, de même pour Peter Jackson et Steven Spielberg avec leur Tintin.

Première photo de tournage d'Avatar de James Cameron (à gauche) avec Sam Worthington (à droite)

Mais la révolution viendra probablement de James Cameron et de son Avatar. Repoussant à chaque fois les limites de son art, le réalisateur de Titanic a développé pendant six ans une nouvelle caméra HD numérique 3D pour tourner son nouveau film de science-fiction. Ce dernier mêlera prises de vue réelles avec des acteurs, des personnages animés en motion capture et de nombreux effets spéciaux. James Cameron compte bien frapper fort avec Avatar, et au vue de son C.V, on a envie de lui faire confiance. On aura la réponse en décembre. En attendant, on espère juste que la technologie ne fasse pas perdre la tête aux réalisateurs pour qu’ils n’oublient pas de se concentrer tout de même sur l’essentiel : une bonne histoire et des personnages attachants. Pour ma part, mes premières séances en trois dimensions m'ont plutôt convaincues (Bolt, Montres contre Aliens...). Contrairement aux films de parcs d'attractions, la technologie dernier cri ne donne pas mal à la tête et quand elle est bien utilisée, ça rend superbement bien. Je suis donc plutôt impatient à l'idée de ce que des mecs comme Cameron, Zemeckis, Spielberg ou Peter Jackson peuvent en tirer.
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 00:00

Pour mettre à l’honneur les nouveaux dieux de la comédie U.S dans leur numéro d’avril, le magazine Vanity Fair a décidé de faire preuve d’autodérision en parodiant l’une de leur propre couverture. Ainsi, Seth Rogen (En Cloque mode d’emploi), Paul Rudd (les Grands Frères), Jonah Hill (Supergrave) et Jason Segel (Sans Sarah Rien ne Va) ont repris la pose de Scarlett Johansson, Keira Knightley et Tom Ford de la photographie culte d’Annie Leibovitz (cliquez ici pour la voir).

« Les gens m’ont toujours dit que j’étais la Scarlett Johansson de la comédie » confie Jonah Hill en rigolant. Pour Jason Segel, la pose en collant moulant couleur chair était une épreuve en soi même si : « La personne qui doit être plus nerveuse que moi doit être mon coach sportif ». On y croit pas trop vu que l’acteur s’était totalement dévoilé dès les premières scènes de Sans Sarah Rien ne Va. Seth Rogen, dont attend encore en France la sortie de Kevin et Miri Tournent un Porno de Kevin Smith, a ainsi pu exhiber sa nouvelle silhouette, l'acteur ayant perdu une dizaine de kilos pour les besoins de son prochain rôle.

Dans le magazine, on les retrouve dans un photoshoot où ils posent chacun dans la peau d’un personnage historique : Seth Rogen, que l’on retrouvera au cinéma dans un remake du Frelon Vert réalisé par Michel Gondry, est Frida Kahlo, Jonah Hill est George Washington tandis que Jason Segel se la joue Buster Keaton et Paul Rudd se met dans la peau de Gene Wilder dans Young Frankeinstein. On retrouvera ces deux derniers à l’affiche de I Love You Man le 29 juillet sur nos écrans.

Photos: Annie Leibovitz pour Vanity Fair
Ma rencontre avec Paul Rudd: ici
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 08:00

C’est sûrement l’homme qui peut se targuer d’avoir bercer une génération au son de ses mélodies. « Partir Là-bas », « La Belle et la Bête », « L’Air du Vent », « Sous l’Océan », « Ce Rêve Bleu »... Encore aujourd’hui, les chansons d’Alan Menken résonnent encore dans nos oreille en nous insufflant un grand vent de nostalgie et de magie. Derrière ce nom, se cache le compositeur des musiques les plus remarquables du panthéon Disney.Mais avant de rejoindre les studios de la souris, le jeune Menken faisait équipe avec son acolyte Howard Ashman avec qui il a crée et écrit la comédie musicale The Little Shop of Horrors, plus tard adapté en film par Frank Oz avec Steve Martin. Il s’est rapidement fait un nom dans le monde du théâtre pour lequel il a d’ailleurs écrit la partition d’une adaptation d’Un Conte de Noël de Dickens, devenue une tradition des fêtes à New York.

 Dans une impasse créative forte, les studios Disney débauchent Menken et Ashman afin de redorer leur blason. Ces derniers décident d’insuffler la formule Broadway dans les films et ceci s’avèrera la recette magique comme l’a démontré le triomphe réservé à La Petite Sirène en 1989, dont la chanson « Sous l’Océan » et la musique ont été récompensées par deux Oscars. Les deux musiciens réitèrent l’exploit en 1992 avec La Belle et la Bête, un véritable musical animée, où leur talent créatif a eu carte blanche. Encore une fois, les Oscars ont récompensé la musique et la chanson « Beauty and the Beast ». La mort tragique d’Howard Ashman ternira l’ascension vers le succès, Menken perdait son partenaire avec qui il avait donné « sa voix à une sirène et son âme à une bête »*. Les chansons de Menken et Ashman avaient le don de retranscrire les émotions et les rêves des personnages, de faire avancer l’histoire en l’espace de quelques notes, de nous emmener dans des mondes imaginaires où un chandelier se fait maître de cérémonie d’un cabaret culinaire, où une sirène rêve du monde des humains, où une Belle se rapproche en secret d’une Bête.

Chez Disney, il écrit la comédie musicale Newsies, un film qui raconte les pérégrinations des jeunes livreurs de journaux à New York ( le jeune Christian Bale y fait d’ailleurs ses débuts). Alan Menken poursuit sa carrière chez Disney sur Aladdin, dont il écrit la musique avec le parolier Tim Rice. La collaboration s’avère également fructueuse (2 Oscars). Le compositeur continue d’écrire pour Disney sur Pocahontas (sur lequel il écrit deux poignante chansons « Colors of the Wind » et « If I Never Knew You »), Le Bossu de Notre-Dame et Hercule. Entre temps, il travaille également sur les adaptations scéniques de La Belle et la Bête (à Broadway) et du Bossu de Notre-Dame (en Allemagne) qui remportent un franc succès, à l'instar de La Petite Sirène qui a débuté la saison dernière sur les planches Broadway.Récemment, Disney a fait de nouveau appel à son talent pour Il Etait Une Fois, dans lequel une princesse de dessin animé fait irruption dans la réalité de Manhattan. L’occasion idéale pour des scènes musicales déjantés où Menken prend plaisir à retrouver la magie de ses débuts chez Disney. Il fignole actuellement Sister Act : The Musical, la pièce débutera en mai 2009 dans le West End à Londres.

En vidéo: Un moment unique où Alan Menken chante un medley de ses plus  belles oeuvres au piano lors d'un concert caritatif. Quelques minutes magiques improvisées où son talent fait des merveilles. Le public fredonne les paroles, applaudissent les premières notes de leurs chansons favorites et réserve au musicien une ovation à la fin. A voir et écouter en cliquant ici et ici.

*citation du générique de fin de La Belle & La Bête en hommage à Howard Ashman
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16 février 2009 1 16 /02 /février /2009 11:00

Je suis de retour de Berlin, où nous avons vu avec des amis le spectacle des Umbilical Brothers. Ce nom ne vous dit peut-être rien, lecteurs français et pourtant il s’agit là d’un des shows les plus originaux que j’ai vu sur scène. Les Umbilical Brothers, ce sont deux artistes australiens, spécialistes en expression corporelle, très connus chez eux à la télévision et qui se sont fait connaître à travers le monde grâce à leurs vidéos sur Youtube. Le concept de base est très simple, l’un d’eux possède le micro et effectue les sons (voix, bruits…) à la bouche tandis que l’autre s’occupe des gestes. Puisant leurs influences dans le mime, la marionnette, l’imitation, ce duo comique propose un show complet et très vivant. Alternant sketchs, moments d’improvisation et d’interaction avec le public et des délires qui surgissent soudainement, Don’t Explain (leur deuxième spectacle sur scène) est une réussite et un succès. On ne s’ennuie pas une seconde et les eux comédiens instaurent une proximité avec le public dès le début.  Très doués, ils parviennent à recréer un véritable univers par les gestes et la voix, alors que la scène est totalement vide. Les sketchs sont pour la majorité vraiment hilarants, on a parfois l’impression de se retrouver devant un cartoon tellement ça bouge dans tous les sens. Pour vous en faire une idée, voici une vidéo d'un de leurs plus célèbres sketchs, Battery:


The Umbilical Brothers - Battery

En plus d’être très doués, Shane et Dave sont également très sympas. Après le spectacle, ils ont passé du temps avec le public au bar, pour parler, signer des autographes et prendre des photos. A propos d’un éventuel passage par la France, ils nous confient que les producteurs doutent que le public français soient réceptifs à ce genre de spectacle, d’autant plus qu’ils parlent anglais. Quand je vois que ces derniers se massent et applaudissent le Cléopâtre de Ouali, je comprends un peu leur crainte à proposer une confiture originale et de qualité à ces cochons.
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 00:01

Comme chaque année, le magazine Vanity Fair sort son numéro spécial Hollywood juste avant la cérémonie des Oscars et fait appel à la photographe mythique Annie Leibovitz pour immortaliser les grands artistes du cinéma. Cette année le thème retenu est "Un réalisateur et son acteur". Nicole Kidman prend la pose avec son cinéaste fétiche Baz Luhrmann. Parmi les autres noms prestigieux qui sont passés devant l'objectif de la photographe, on retrouve  Mickey Rourke et Darren Aronofski pour The Wrestler, Sean Penn et Gus Van Sant pour Milk, Tom Hanks et Ron Howard pour Anges & Démons, Danny Boyle et Dev Patel qui ne cessent de recevoir des prix pour Slumdog Millionaire.


Jeux de mains, jeux de coquins pour Woody Allen accompagné de sa muse hispannique Penelope Cruz qu'il a fait tourner dans Vicky Cristina Barcelona tandis que Kate Winslet partage un moment complice avec son réalisateur de mari qui l'a dirigée dans Les Noces Rebelles.


On retrouve également le légendaire Clint Eastwood et ... Clint Eastwood pour Gran Torino dont il est à la fois réalisateur et interprète. Mais le cliché le plus émouvant demeure sans aucun doute celui de Christopher Nolan, le réalisateur de The Dark Knight, qui grâce à la magie du numérique, partage un ultime cliché avec le regretté Heath Ledger, à qui il a donné l'un de ses derniers rôles. Une photo d'une intensité remarquable qui est sans conteste ma préférée. Comme d'habitude, la galerie est une réussite qui mélange glamour et classe, la marque de fabrique d'Anne Leibovitz. Souvenez-vous de celui de l'année dernière, un hommage vibrant à Hitchcok et esthétiquement à tomber où Scarlett Johansson, Marion Cotillard ou encore Robert Downey Jr recréait les scènes cultes des films du cinéaste au cigare.

Vous pouvez admirer l'intégralité des photos en taille réelle sur le site de Vanity Fair
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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 15:00

A l’occasion de la sortie de Walkyrie demain dans les salles, penchons sur la mode du patch pirate à mettre sur son œil pour un effet bad boy garanti. Dans le film, Tom Cruise en porte un du plus bel effet, après avoir perdu son œil à la guerre. Ce petit accessoire a séduit pas mal de héros du monde du cinéma et du divertissement et l’effet va du meilleur au pire. Le patch peut être très sexy, comme nous l’a démontré Darryl Hannah dans Kill Bill, dans lequel elle interprète la dangereuse mais pulpeuse Elle Driver. Son patch se décline aussi en blanc. Culte, l’eye patch a contribué au look désormais mythique du viril Snake Plissken interprété par Kurt Russel dans le film Escape From New York de John Carpenter.

Plus animé mais pas pour autant moins culte et moins classe, le patch se porte aussi comme Albator, avec la mèche par dessus pour un double effet pirate de l’espace. La palme du plus original revient au professeur Alastor 'Fol-Oeil' Maugrey vu dans Harry Potter et la Coupe de Feu, lequel est surmonté d’un œil factice des plus flippants. On peut également customisé son eye patch avec des milliers de paillettes comme nous l’a prouvé la chanteuse Rihanna lors des American Music Awards l’an dernier. Et enfin, ça peut aussi être kitsh si vous n’avez pas l’attitude qui va avec. Preuve en est avec David Hasselhoff dans le navet Nick Fury (dédicace aux Mat’). Etonnament, les héros de Pirates des Caraïbes n'en portent pas. Sûrement pour éviter les clichés éculés.
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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 00:15

Il y a un an, Heath Ledger s’éteignait, victime d’une overdose médicamenteuse dans un appartement à New York. Passé le choc de cette disparition brutale, sa performance posthume dans la peau du Joker dans The Dark Knight a déchaîné les passions et déjà les récompenses pleuvent pour le saluer. A l’occasion de ce triste anniversaire, ses proches amis et collaborateurs témoignent et se souviennent dans un dossier du magazine Entertainment Weekly. Mel Gibson, dont Heath jouait le fils dans le film The Patriot, se rappelle de la séance de casting : « Il était juste authentique et sincère, je ne pense pas qu’il était conscient du potentiel qu’il avait en lui. » Son agent Steve Alexander se souvient de la campagne marketing de Chevalier, film dans lequel Heath était en tête d’affiche dans le rôle d'une rockstar médiévale:  « Il était effrayé par l’ampleur que ça prenait. Tout allait un peu trop vite à son goût et il ne voulait surtout pas être sur un piédestal. » Terry Gilliam se remémore sa première rencontre avant le tournage des Frères Grimm : « Je l’ai vu à Los Angeles pour la première fois et je l’ai tout de suite aimé. Il m’a confié admirer Johnny Depp, j’ai donc organisé une rencontre lors du festival de Toronto. Johnny aime beaucoup la compétition et m’a tout de suite dit « Ooh ce mec là, surveille-le ! » ». La suite de la carrière du jeune acteur australien allait donné raison à Johnny Depp.

Catherine Hardwicke
, à qui l’on doit Twilight,  a dirigé Heath dans le film Lords of Dogtown, dans lequel il jouait un surfeur éméché et funky : « Il allait au bout du personnage, il réclamait même de vraies bières pour ses scènes. D’habitude avec d’autres comédiens j’aurais eu des réserves, mais je n’ai eu aucun problèmes avec Heath qui a toujours été profesionnel». Emma Thomas, productrice sur The Dark Knight, se souvient de la première fois qu’elle a vu Heath enfilé le costume du Joker : « Dès l’instant où il a mis les chaussettes, j’ai vu son comportement et sa démarche changer. Dès le début de l’aventure, les gens parlaient déjà d’une performance digne d'un Oscar ! » Rappelons que l’on verra Heath Ledger dans son dernier rôle, celui de Tony, dans The Imaginarium of Doctor Parnassus de Terry Gilliam cette année. Rôle qui sera partagé avec Johnny Depp, Colin Farrell et Jude Law, qui ont tous les trois accepté de terminer l’œuvre d’Heath Ledger en reversant leurs cachets à la fille de l’acteur. Classe ! Pour ma part, je resterai ému devant son incarnation d'Enis dans Brokeback Mountain, un rôle risqué à l'époque qui lui a valu le respect du métier. Sans oublier le fils du geôlier dans Monster's Ball, un rôle puissant et viscéral.

Pour lire le dossier en entier : cliquez ici
Photo: Nicolas Guerin
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