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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 12:47

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Les studios Universal ont annoncé la sortie de Jurassic Park 4 pour le 13 juin 2014 aux Etats-Unis. Pas de réalisateur annoncé pour le moment mais Steven Spielberg sera bien sûr producteur. T-Rex is Back !

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30 décembre 2012 7 30 /12 /décembre /2012 17:02

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 16:37

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Vous l'avez remarqué, Hollywood&Co a subi un hiatus forcé du à un gros changement dans ma vie professionnelle. Le temps devenant trop rare pour continuer, le blog reviendra après les Fêtes sous une autre forme, plus ludique. Rendez-vous en janvier et d'ici là, passez de Joyeuses Fêtes !

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14 septembre 2012 5 14 /09 /septembre /2012 10:00

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Les épisodes de Resident Evil en film se suivent et ne se ressemblent pas forcément. De qualité souvent inégale, avec une héroine de plus en plus proche d'un personnage de Dragon Ball Z massacrant des zombies par dizaine à tour de bras. L'ensemble tenait plus de l'adaptation d'un Devil May Cry que d'un Resident Evil. Pourtant, Paul W.S Anderson avait posé les bases d'une solide adaptation du survival horror éponyme en réalisant un premier film relativement angoissant, plein de sursauts pour le spectateur et assez fidèle à l'esprit du jeu vidéo. De retour aux commandes depuis Afterlife, le réalisateur de Mortal Kombat et Event Horizon parvient-t-il à remettre les choses dans l'ordre?

 

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Toujours emmené par Milla Jovovich dans le rôle d'une Alice décidée d'en finir avec Umbrella, traversant par la même les décors de New York, Tokyo et Moscou, le casting s'enrichi de têtes bien connues qui par leur caméo, confirme l'orientation plus que jamais fan service du film. Ainsi, Rain (Michelle Rodriguez), Jill Valentine (Sienna Guillory), Carlos Oliveira (Oded Fehr) et d'autres font leur grand retour avec plus ou moins d'efficacité. Celui de Michelle Rodriguez fait plaisir en soi, mais est assez peu utile et surtout gratuit. De nouveaux venus nous arrivent pour le meilleur (la sublime Ada Wong, le bourru Barry Burton) et pour le pire (le totalement loupé Leon S. Kennedy héros ultra charismatique des jeux vidéos dont le ratage ici fera grincer des dents).

 

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Le film rempli néanmoins son contrat. Celui de divertir. On ne voit pas le temps passer. Les longueurs qui émaillaient parfois Afterlife n'existent plus ici, et c'est un déluge d'action qui nous est proposé, avec des effets 3D un poil plus maitrisés et moins faciles qu'auparavant. Les références et clins d'oeils au jeu sont nombreux (Barry et son magnum, la relation Leon/Ada....). Pour le reste, le film a toujours du mal à savoir dans quel genre concourir. Le laboratoire d'Umbrella toujours digne de l'Etoile Noire de Star Wars fera sourire et les fans du jeu s'insurgeront toujours des combats dignes de Matrix. Mais au final, la série vidéoludique ne se résume-t-elle pas elle même de plus en plus à de l'action non stop? Nonobstant, Resident Evil Retribution reste un divertissement honnête. A savourer sans prise de chou, pop corn à la main, qu'on aime ou pas le jeu vidéo.

 

critique: Julien Gendron

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Sortie en salles: 26.09.2012

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11 septembre 2012 2 11 /09 /septembre /2012 10:02

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Dans la course aux films d'animation, Disney, Pixar, Fox et Dreamworks ont une belle longueur d'avance avec des franchises bien établies et des personnages attachants et entrés dans la culture populaire. Mais Universal commence à rattraper son retard grâce à la sortie en 2010 de Moi, Moche et Méchant (Despicable Me en V.O), film d'animation sans grande prétention au premier abord mais qui a rencontré un succès surprise au box-office. Réalisé par Chris Renaud etPierre Coffin, le film suit les pérégrinations de Gru, un méchant un peu old school qui se fait devancer par des nouveaux challengers plus modernes et audacieux dont l'un qui va carrément voler les pyramides d'Égypte. Pour reprendre sa place au panthéon des vilains, il met en place le plan machiavélique de voler la Lune, rien que ça, mais c'était sans compter sur trois adorables orphelines qui déboulent dans sa vie et va complètement la chambouler.

 

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L'anti-héros principal est doublé en version originale par Steve Carell (The Office U.S) qui s'est visiblement beaucoup investit dans le rôle. Avec son accent qui lorgne vers le russe, le comédien insuffle à son personnage la drôlerie, l'excentricité mais aussi un brin d'émotion nécessaires pour le rendre attachant. Côté visuel, sans révolutionner le genre, le film peut se targuer d'une animation de qualité et d'un design coloré et très cartoon. Les gags de situation sont d'ailleurs un régal et rappellent les grandes heures de Tex Avery ou de Chuck Jones. Les Minions, ces petites créatures jaunes au service de Gru, sont une source inépuisables de gags en tous genres. De plus, la 3D est parfaitement maîtrisée et utilisée habilement: la séquence sur le rollercoaster ou le combat final en sont de belles illustrations.

 

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Si Moi, Moche et Méchant est un film très drôle, il ne néglige pas pour autant l'émotion grâce à une intrigue touchante avec les orphelins, traitant le thème de la famille sous un nouvel angle assez inédit dans l'animation et l'évolution du personnage principal avec une finesse bienvenue. On pourrait juste regretter une intrigue prévisible et un manque d'originalité. Mais pour une première réalisation du studio Illumination Entertainment, c'est une jolie réussite. Le succès étant au rendez-vous, une suite est d'ores et déjà en chantier, ainsi qu'un spin-off sur les Minions.

 

critique: Jonathan Rabeute

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Actuellement disponible en Bluray et DVD

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10 septembre 2012 1 10 /09 /septembre /2012 00:00

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Seth MacFarlane est une figure de l'animation aux Etats-Unis où ses séries Les Griffin et American Dad font un carton à la télévision, fort d'un humour irrévérencieux qui ont donné un léger coup de vieux aux Simpson. Cet été, il passe du petit au grand écran en mettant en scène Ted, une fable décalée et déjantée mais qui ne néglige pas pour autant l'émotion. Tout commence un soir de Noël, quand le vœu du jeune John se réalise et voit son ours en peluche prendre vie. Inséparables jusqu'à l'âge adulte où les deux comparses se complaisent dans une vie de glande et de fumette. Jusqu'au jour où John doit choisir entres Ted et sa petite amie qui commence à fatiguer de cette situation.

 

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Partant d'une idée somme toute peu originale, le réalisateur emmène ses personnages dans des pistes scénaristiques intéressantes et des thèmes qui parleront à toute une génération de slackers. Le film se suit avec un plaisir certain, enchaînant les vannes et les gags hilarants et qui tâchent sans baisse de rythmes. Il faut voir ce petit ourson tirer sur un bong en déblatérant des vannes salaces, ou encore attirer l'attention de la caissière en mimant une fellation. Et il n'épargne personne et se délecte du politiquement incorrect: Les républicains, les juifs, les gros, les gays, toute le monde y passe et on adore. Dès le début du film, la narration par Patrick Stewart nous raconte l'esprit de Noël de la ville de Boston où « les enfants se rassemblent pour tabasser le juif du quartier » tandis que certaines réplique sont déjà cultes (« Je peux entendre le petit gros courir, je parie que c'est hilarant! »).

 

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Mark Wahlberg démontre qu'il est encore très à l'aise dans le registre de la comédie et délivre une performance toujours très juste, alternant entre l'enfant que son personnage est resté et l'adulte qu'il doit devenir. L'alchimie avec l'ours en peluche (doublé par le réalisateur) est admirable et a été rendu possible par des effets spéciaux soignés et à la motion capture. On note aussi les prestations de Mila Kunis toujours aussi belle et craquante (déjà habituée à travailler avec MacFarlane sur la série Les Griffin), Giovanni Ribsi flippant à souhait et Patrick Warburton en collègue refoulé. Jouissif, irrévérencieux et charmant à la fois, Ted est la comédie à ne pas rater cet automne et j'ai déjà mis l'ours en peluche sur ma liste de Noël.

 

critique: Jonathan Rabeute

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Sortie en salles: 10.10.2012

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7 septembre 2012 5 07 /09 /septembre /2012 08:30

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L'été dernier, Universal Studios Hollywood inaugurait sa nouvelle attraction à gros budget. Inspiré de la trilogie explosive de Michael Bay, Transformers The Ride 3D plonge les visiteurs dans une aventure pétaradante aux côtés d'Optimus Prime et Bumblebee dans leur combat contre les Decepticons. Mais avant d'embarquer plus en détail dans l'attraction, faisons un petit tour de ce parc qui regroupe plusieurs attractions inspirés des hits d'Universal mais également les véritables studios de tournage où plusieurs films et séries sont tournées de nos jours.

 

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Particularité du parc, il est divisé en deux zones: le Upper Lot est au sommet de la colline alors que le Lower Lot est comme son nom l'indique au pied. C'est donc via quatre escalators que vous naviguerez entres les deux parties. Lorsque vous passez les grilles d'entrée du parc, après les incontournables photos souvenirs devant le globe (véritable icône des lieux) et le tapis rouge, vous vous retrouverez dans la rue principale. Les espaces sont très petits et les rues plutôt étroites, mais ça a son charme, sauf par une journée d'été où à la chaleur s'ajoute une affluence souvent énorme. Non loin de là, vous trouverez un spectacle de cascades aquatiques qui reprend des scènes du film Waterworld de Kevin Costner. Si le film fut un flop retentissant, le spectacle de ce parc est devenu une véritable institution et bénéficie de sacrés effets spéciaux et pyrotechniques (un hydravion s'écrase devant nous!) et les comédiens sont tous issus de séries à succès du moment.

 

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Vous trouverez aussi plusieurs classiques du parc dont des cinémas 4D dont Terminator 2: 3-D (l'un des meilleurs dans son genre) et Shrek 4-D. Après un concert des Blues Brothers, vous pouvez aller faire un tour à KrustyLand via l'attraction The Simpson Ride (qui a remplacé il y a quelques années celle de Retour Vers le Futur, mais ne vous en faites pas, Doc Brown est toujours dans le coin). Un simulateur 3D très réussi qui vous emmène dans une aventure pleine de rebondissements et de clins d'œil en compagnie d'Homer, Bart et compagnie. Un incontournable pour les fans de la série. Vous pourrez également rencontrer vos héros favoris, des classiques comme Frankeinstein ou Marylin Monroe en passant par les plus récents comme le Lorax ou ParaNorman. Dans le Lower Lot, vous trouverez un rollercoaster sur La Momie, une ballade mouvementé en barque à Jurassic Park (ou un T-Rex grandeur nature vous attaque avant une descente de plus de 25 mètres.

 

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Mais le véritable intérêt des studios Universal à Hollywood, c'est le Studio Tour qui vous embarque pour une ballade en tram dans le Backlot, à travers les véritables plateaux et studios de tournage. Ainsi, pendant soixante minutes vous verrez l'ancien bureau d'Alfred Hitchcock, les plateaux de Metropolitan City qui peuvent passer pour New-York, Chicago ou San Francisco selon les besoins du tournage (pendant notre visite, un épisode des Experts se tournait), un village mexicain qui peut en quelques secondes se retrouver sous les eaux ou encore une ville western. Vous passerez devant plein d'accessoires provenant de films cultes et moins cultes. Vous passerez également dans une station de métro où un tremblement de terre est simulé pendant votre visite et assisterez à une démonstration explosive avec des voitures de Fast & Furious.

 

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Le tram emprunte également un tunnet qui abrite le plus grand écran 3D du monde et lorsque vous chaussez vos lunettes, vous vous retrouvez plongés dans une bataille sauvage entres King-Kong (version Peter Jackson) et deux T-Rex sur Skull Island. Impressionnant, surtout que le tram bouge selon les impacts des créatures. La visite se poursuit à travers un quartier résidentiel qui a servis pendant huit ans au tournage de Desperate Housewives (Wisteria Lane c'est ici!), la plage des Dents de la Mer où le tram se fait attaquer par Bruce, le requin animatronique, et vous passerez également devant le motel Bates et le manoir de Psychose. L'un des plateaux les plus ahurissants demeure celui de La Guerre des Mondes de Spielberg où un avion et une multitude de débris sont encore sur place. La visite en tram vaut à elle seule le ticket d'entrée du parc tant elle est intéressante et la vidéo de narration de Jimmy Fallon est très drôle et efficace.

 

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Mais revenons à Transformers : The Ride 3D ! Après une file d'attente immersive, nous embarquons dans le véhicule et chaussons nos lunettes 3D. Le système est similaire à l'attraction The Amazing Adventures of Spiderman à Universal Studios Orlando en Floride, le véhicule se déplace à travers des décors physiques et de gigantesques écrans 3D où les personnages du film prennent vie: l'immersion est totale. Les mouvements du véhicules suivent l'action intense et explosive, vous vous retrouvez littéralement au coeur d'un duel entres Optimus et Megatron, vous sentez la chaleur des flammes, grimpez avec Bumblebee au sommet des grattes-ciel de Chicago jusqu'à en avoir le vertige ! Avec un budget colossal, l'attraction est une vraie réussite et n'a vraiment pas d'équivalent en France. C'est pourquoi il ne faut pas hésiter à faire le voyage jusqu'à Hollywood et à prendre plein la vue.

 

+ de photos sur la page Facebook d'Hollywood&Co: cliquez ici

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 20:15

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Alors que la campagne électorale bat son plein aux États-Unis, Jay Roach (le réalisateur d'Austin Powers et Mon Beau-Père & Moi) réunit deux pointures de la comédie U.S pour un face à face politique où tout est permis. Will Ferrell (Anchorman, Ricky Bobby) est Cam Brady, député démocrate et chevronné mais gaffeur qui voit son mandat brigué par le nouveau candidat Marty Huggins (interprété par Zach Galifianakis de Very Bad Trip), un brin siphonné et très attaché aux valeurs républicaines , chaperonné par des capitalistes milliardaires véreux.

 

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Jonglant avec les absurdités de la vie politique, le scénario d'Adam McKay parvient à faire rire, beaucoup rire tout en ayant un côté satirique et critique loin d'être lourdingue. Il faut dire que Jay Roach s'y connaît en politique puisqu'il a tourné pour HBO des documentaire sur la défaite de John McCain et Sarah Palin face à Obama en 2008. Côté thèmes, ils n'hésitent pas à tacler le catholicisme à outrance, la peur du terrorisme, les affaires sexuelles et les coups bas d'une campagne etc... Côté gags, on est en présence de professionnels de la vanne et les répliques fusent et les scènes absurdes sont légions. Et elle font pour la plupart mouche si on pardonne quelques écarts un brin potache. Comme à leurs habitudes, Ferrell et Galifianakis vont loin et franchissent les limites du politiquement correct pour un éclat de rire: on retient cette hallucinante séquence où Cam Brady décroche un coup poing au ralenti sur un bébé.

 

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Côté interprétation, le duel que se livre Will Ferrell et Zach Galifianakis est jouissif et les deux comédiens font preuve d'une belle alchimie à l'écran. Mention également à Dylan McMermott (vu dans la saison 1 de American Horror Story) qui joue un directeur de campagne sexy et ténébreux et fait preuve d'une irrésistible auto-dérision. Moi, Député (The Campaign en V.O) offre un regard satirique et hilarant sur la vie politique américaine mais qui peut très bien s'appliquer en France et un face à face humoristique dantesque. Ne boudez pas votre plaisir et votez pour le parti de la farce.

 

critique: Jonathan Rabeute

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Actuellement en salles

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6 septembre 2012 4 06 /09 /septembre /2012 10:16

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Les coursiers à vélo de New-York sont de véritables casses-cou, filant à toute vitesse dans la circulation dense et énervée de la Grosse Pomme pour satisfaire leurs délais. Parmi eux, Wilee, l'un des plus téméraires et des plus efficaces, le héros de ce thriller à grande vitesse écrit et réalisé par David Koepp. Quand Wilee reçoit comme ultime mission de la journée de délivrer une enveloppe à Chinatown, il ne se doute pas qu'il plonge tête baissée dans une sordide affaire impliquant un flic véreux accroc au jeu et des gangs chinois qui n'ont pas l'air de plaisanter.

 

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Pour mettre en scène cette course-poursuite sous les gratte-ciels de New-York, le réalisateur use d'une caméra dynamique et au plus près de l'action. Les séquences sur la chaussée sont intenses et parviennent à transmettre une sensation de vitesse assez exaltante. Parmi les bonnes idées qui jalonnent le film, la manière dont ils ont matérialisé la façon de penser du coursier face aux obstacles est des plus originales: il analyse les différentes options de parcours à la manière d'une application de smartphone et l'action est située très rapidement grâce à un rendu de la ville façon Google Maps, très efficace. La tension est maintenue grâce à un rythme soutenu et un scénario, certes balisé et peu original, mais équilibré et qui alterne avec brio les scènes de bravoure et le développement de ses personnages et leurs relations.

 

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Joseph Gordon-Levitt (Inception, The Dark Knight Rises) prouve, s'il fallait encore le prouver, qu'il a un charisme redoutable et l'étoffe d'un vrai héros en portant le film sur ses épaules et en faisant preuve d'une coolitude imbattable. Surtout qu'il a face à lui Michael Shannon en grande forme dans le rôle du détective au bord de la folie et effrayant. Les seconds rôles sont anecdotiques mais ne déméritent pas, à l'image de la belle Dania Ramirez qui ne se contente pas d'un rôle féminin inactif. Qui aurait cru qu'une poursuite en vélo aurait pu être aussi efficace ? Grâce à une réalisation nerveuse, des acteurs impeccables et un rythme soutenu et maîtrisé, Premium Rush est une petite réussite dans son genre, sans aucune autre prétention.

 

critique: Jonathan Rabeute

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Actuellement en salles

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5 septembre 2012 3 05 /09 /septembre /2012 09:00

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Le réalisateur français de The Secret répond à trois questions d' Hollywood&Co à l'issue de la projection du film.

 

Quelle a été votre motivation pour ce qui était du casting?
C'était essentiellement des choix plaisirs. Pour William B. Davis je suis comme tout le monde fan d'X-Files, j'apprécie beaucoup également Jessica Biel que j'ai remarqué dans massacre à la tronçonneuse. Bref, tous les acteurs choisis l'ont vraiment été par plaisir.

On a pu remarquer que le "rebondissement final" se produit très tôt dans le film. Certains pourraient le voir comme un défaut mais de plus en plus de films utilisent ce stratagème volontairement. Est ce le cas de The Secret?
Absolument ! C'est un choix tout à fait assumé. Le défi lorsqu'on prend ce parti, est de tenir sur la durée. En faisant un gros twist en milieu de film, il faut réussir à rester intéressant et à tenir le spectateur en haleine, ce qui est très difficile. L'avantage de procéder ainsi, est que le film, du coup, peut se revoir plusieurs fois. Une fois que vous connaissez le rebondissement final d'un film, c'est mort.

Est ce que vous diriez que la fin du film est positive ou négative?
C'est une question insoluble hélas. Imaginons, si vous êtes en corée du nord, que vous voyez un petit enfant sur un tas d'immondices en train de jouer avec de la merde, et que vous l'enlevez à sa famille pour le ramener chez vous et lui offrir une vie meilleure. Êtes vous un héros ou un salaud? La réponse n'existe pas. Quand Jenny se tourne vers le spectateur, c'est pour lui dire : "démerdez vous". Certains pensent qu'on ne peut pas ne pas apporter de solution à un film. Je pense le contraire. Chacun peut, et doit choisir son camp dans l'histoire.

 

Propos recueillis par Julien Gendron

The Secret: Actuellement en salles

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