Alors que les feux d’artifices illuminaient les cieux de France, j’étais pour ma part au Pays Bas, non loin d’Amsterdam dans la ville de Noordwijk. En effet, j’ai eu la chance de partir trois jours, logé, nourri mais pas blanchi, à l’occasion de la journée d’interviews européennes de l’équipe de WALL-E (ça comme d’habitude, je vous le garde pour un billet spécial pour la semaine prochaine). 14 juillet, je prends mon avion à Roissy, première surprise, je suis en business. Pendant le vol, je me délecte de la collation (une succulente mousse de fruits rouge et son coulis) offerte, ça change de la barre de chocolat. Une petite heure plus tard, j’atterris à l’aéroport d’Amsterdam. Premier constat, il est immense. Dès la valise récupérée, je me retrouve dans un gigantesque centre commerciale où Burger King (Yee-hay !) côtoie Starbucks et dizaines d’autres enseignes. D’ailleurs je constate avec effroi que la batterie de mon appareil photo m’a lâché. Je pars donc à la recherche d’un chargeur et en déniche un dans une boutique spécialisée photo (y a de tout dans cet aéroport je vous dis !).
Bon, c’est pas tout ça, mais il faut que je trouve le chauffeur de la navette qui va me conduire, moi et une confrère, jusqu’à l’hôtel, situé à 40 km de la ville. Un homme tient une pancarte WALL-E par là, c’est bien lui. Hop ! On grimpe dans un taxi et on est bon pour une virée dans la campagne néerlandaise, avec des paysages typiques : petites maisons en bord de canal, moulins à vents… Charmant ! Arrivé à l’hôtel, c’est le choc. On se retrouve devant un énorme bâtiment, style années 70’s, très imposant et qui, deuxième surprise, se trouve en bord de mer, au sommet d’une dune ! Après un check-in express, je pars inspecter ma chambre et c’est le grand confort ! Spacieuse, look un peu rétro mais c’est très luxueux. La salle de bain est particulièrement agréable avec douche et baignoire intégrée. Bon c’est pas tout, mais j’ai la journée de libre et la météo est au beau fixe. Ma collègue qui m’a accompagnée dans l’avion a aussi envie de découvrir Amsterdam et vu le temps magnifique, autant en profiter tout de suite. En attendant la navette, on va déjeuner à la terrasse du restaurant, avec vue sur la mer. L’air marin ça vivifie tout de suite. La salade César avalée, on est parti pour Amsterdam.
Arrivés vers 15h à la Gare Centrale, on chope un plan et se dessine rapidement un parcours à effectuer. On descend donc le long de la Damirak en direction du Dam. Déjà les façades et l’architecture particulière de la ville m’interpellent. C’est coloré et agréable, surtout sous un ciel aussi bleu. La rue est assez bondée, des touristes (beaucoup de français), des locaux, beaucoup avec leur joint à la main, libre. L’ambiance est agréable, même dans les transports, on se sent pas agressés ni pressés par les gens derrière. Cela change de Paris assurément. On arrive au Dam, où un saltimbanque divertit la foule en jonglant avec des couteaux, tout en se déplaçant sur un monocycle. C’est ici aussi que Madame Tussaud’s a pris ses quartiers, à côté du Palais Royal et du Nieuwe Kerk.
On prend à gauche et on se retrouve à border un canal que l’on traverse par un petit pont. Le paysage a un charme certain, et l’eau ajoute à l’atmosphère paisible des ruelles. On se retrouve dans le quartier du Jordaan, pas loin de la maison d’Anne Frank, on passera juste devant vu la foule qui patientait pour y pénétrer. Les vélos sont en nombre dans la ville et le soucis, c’est que ça fait moins de bruit qu’une voiture. Combien de fois j’ai faille me faire renverser par un bicycle durant la journée ? On passe ensuite devant l’homomonunente, une œuvre constituée de trois triangles en hommage aux homosexuels au cours de l’Histoire, puis on revient vers le centre de la ville. On longe le marché aux fleurs, un défi pour moi, allergique au pollen. On longe un autre canal jusqu’à l’Opéra puis on se dirige doucement mais sûrement vers le réputé Quartier Rouge, aka Redlight.
Réputé pour les néons rouges surplombant les vitrines où s’exposent les prostitués aguichant les potentiels clients, l’atmosphère est ici assez unique. Les façades sont ici moyenâgeuses et côtoient les sex-shops et coffee-shops. Et le canal coule doucement en son milieu, comme si de rien était. Il était 17h30 environ quand nous y étions, et c’était plutôt calme, malgré ce que l’on dit sur les dealers et les pickpockets, ça doit être autre chose à la tombée de la nuit. La fatigue se faisant sentir, on remonte doucement mais sûrement vers la gare. Sur le chemin, je me prends un cornet de frites à la meilleure friterie de Hollande (c’est marqué sur l’enseigne ;)). A la gare, nous prenons un train, bien confortable et dans lequel je me délecte des frites qui sont belles et bien délicieuses. Une heure plus tard et un trajet en bus perdu en pleine campagne après, nous revoilà à l’hôtel. Je saute dans un bon bain chaud avant de descendre prendre un bon dîner gastronomique au restaurant (je précise que c’est payé par le studio bien sûr et que je n’aurai jamais pu me payer un tel repas).
Le lendemain matin, le créneau était réservé aux interviews, j’avais donc l’après-midi pour me détendre à la piscine et au hammam de l’hôtel. J’ai évité le sauna car la maillot de bain était interdit, et oui, tout le monde à poil et vu les énergumènes pas très frais qui s’y prélassaient, j’ai préféré passer mon tour. Ensuite, une petite ballade sur la plage s’est imposée, la météo était plus grise ce jour et le vent nous fouettait le visage. Le long du Boulevard, était organisé le festival des constructions de sables, consacré cette année à Disney ! On est pas dépaysés :D. Le séjour touche à sa fin, après une dernière nuit dans le lit moelleux à souhait, je repars pour Paris. Amsterdam est une ville franchement sympathique à l’ambiance chaleureuse et aux paysages variés et colorés. Les canaux ajoutent un charme certain à la cité et le Velib ferait ici un malheur… ou pas puisque tout le monde a le sien. Je n’hésiterai pas à y retourner plus tard et plus longuement afin de tester les soirées en ville.
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