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27 mars 2008 4 27 /03 /mars /2008 00:01

phantomheader
Dans le monde des comédies musicales, The Phantom of the Opera fait figure de classique parmi les classiques. A Londres, il entre dans sa vingt-deuxième année de représentation sur la scène du Her Majesty’s Theatre. Comparé aux mises en scènes plus modernes des musicals comme Wicked ou Hairspray que j’ai adoré, je redoutais d’être un peu déstabilisé face au Fantôme. Et bien à mon grand bonheur, je suis sorti conquis de la salle où le spectacle mythique continue d’en mettre plein les yeux. Déjà quand vous vous installez avant le premier acte, la scène est découverte et y gît les décors de l’Opéra mis aux enchères au début du spectacle, dont le fameux Chandelier qui prendra son envol un peu plus tard. Et dès l’Ouverture, la musique d' Andrew Lloyd Webber envahit la salle en grande pompe. Les notes cultes de ce thème magistral  nous plongent directement dans l’ambiance de cette histoire d’amour et de vengeance. On ne tarde pas à assister à une débauche de décors et de costumes à faire pâlir les meilleures costumières. C’est vraiment magnifique, ils ont même un éléphant sur scène !

phantombanner

Et je ne parle même pas de la fin du premier acte marqué par la chute impressionnante du lustre situé au dessus de nos têtes. Parmi une flopée de scènes mémorables on retient sans hésiter « Masquerade » qui ouvre la deuxième partie. Une parade de costumes et de masques hauts en couleurs rythmée par une chanson exaltante. Le classicisme de l’œuvre se ressent à travers des moments un peu longuets. Certaines chansons paraissent interminables, comme celle qui se situe sur le toit de l’Opéra. Katie Knight Adams, l’interprète de Christine, l’héroïne et ange de la musique que convoite le Fantôme, est phénoménale. En plus d’être physiquement angélique, elle possède une voix lyrique enivrante. Le spectre n’est pas en reste en étant incarné par Ramin Karimbo qui parvient à retranscrire les émotions brutes de ce héros meurtri. Ce Phantom of the Opera se compare sans complexes aux dernières grosses productions de Broadway, malgré les deux décades à son actif. Un spectacle mythique qui mérite assurément le coup d’œil.
note8

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commentaires

A
kinoo il aime bien faire des phautes d'orthographe ! au passage je suis plus dans tes favoris ? maieuh :(
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K
@Plume: Je ne connaissais pas encore ta facette fan de musicals. On en reparle au Cinéclub ;)@Poudre: Etant au premier rang, je te confirme que ma Christine était belle, très belle ;) J'ai vu tes poupées Phantom sur ton blog, joli!@Lilly: Why not pour le Royal Albert Hall, surtout que Robbie y avait donné son concert swing mythique... ^^Aéléa: gnagnagna!Drey: C'est rectifié, je ne sais pas à quoi je pensais ^^
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D
Nan nan nan Kinoo!! Andrew Lloyd WEBBER stp!! :)
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A
Ah, Andrew Lloyd Fleber, ainsi dans une Nounou d'enfer ils ont changé en Weber pour faire genre ?
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L
Contente que ça t'ai plu! J'ai été assez bluffée par la mise en scène aussi…Tiens d'ailleurs il ne va pas tarder à y avoir une représentation au Royal Albert Hall avec le grand retour de Lee Mead, je crève d'envie d'y aller :D. On y va?
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