Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 23:00

Lorsqu’on va voir une production Jerry Bruckheimmer jusqu’alors, on était plus habitué à voir des héros bien virils et des explosions tonitruantes dans des blockbusters toujours bien calibrés. Il faudra étonnamment compter désormais sur les comédies romantiques et teintées d’eau de rose (avant les films de hamsters avec Mission G) avec ces premières Confessions d’une Accro au Shopping qui offrent son premier grand rôle à Isla Fisher. Dans la veine du Diable s’Habille en Prada, le film est adapté d’un best-seller très girly qui raconte les mésaventures d’une jeune journaliste new-yorkaise accro aux fringues et à ses dizaines de cartes de crédits. Suite à quelques quiproquos, elle parvient à se faire engager à la rédaction d’un magazine financier et va y trouver l’amour (en la personne de son rédac chef, sosie de Yann Barthès) et peut-être la force de se soigner de sa lubie dépensière.


Si Isla Fisher possède un potentiel de sympathie indéniable, un talent de comédie convaincant et un charme certain, elle ne suffit pas à combler les lacunes d’un scénario abrutissant et aux morales légèrement déplacées dans le contexte de crise actuelle (l’héroïne accumule les milliers de dollars de crédit sans vergogne), sans compter les ficelles énormes auxquelles on est censés adhérer. Dans le reste du casting, on retrouve Kristin Scott Thomas dans un rôle cousin de Meryl Streep dans Prada, mais en plus anecdotique, et un John Goodman dans l'éternel rôle du père de l'héroïne (il l'avait déjà fait dasn Coyote Girls entre autres). Malgré tout, des bonnes idées apparaissent ci et là durant le film, à l’image des mannequins qui prennent vie dans les vitrines pour tenter l’héroïne, et quelques gags de situations font sourire. Quand à l’ambiance faite de décors new-yorkais et de multiples robes colorées, elle semble directement pompée d’un épisode de Sex & the City. Ces Confessions d’une Accro au Shopping demeure un honnête divertissement à réserver au public féminin qui réussira à pardonner la superficialité du propos et un scénario en soldes.

Partager cet article
Repost0

commentaires

G
Pas d'accord sur les messages douteux du film, au contraire, le personnage évolue pour se rendre compte que la consommation à outrance n'est là que pour combler un vide dans sa vie et un manque de confiance en soi... le "shopping" ne paraît plus si cool après ça! Et puis faut pas chercher trop loin dans ce genre de film, les comédies romantiques ne font en général pas dans l'originalité et le tortueux... je te trouve un brin difficile pour le coup ;)
Répondre