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10 août 2011 3 10 /08 /août /2011 17:25

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Après Garfield, Yogi l'Ours et les Chimpmunks, Hollywood continue de surfer sur la mode des petites bêtes mignonnes en images de synthèses plongées au milieu d'acteurs réels, mais lorgne cette fois-ci du côté de l'Europe. En récupérant les droits de l'œuvre de Peyo, les studios de Sony Pictures se lancent dans la course avec ce long-métrage consacré aux Schtroumpfs. Ce film, formaté pour le jeune public, n'est évidemment pas un chef-d'œuvre mais on est loin de la catastrophe annoncée. Si on peut se poser des questions sur le scénario terriblement bateau dans lequel les petits hommes bleus sont propulsés dans la jungle new-yorkaise (un synopsis déjà vu des dizaines de fois au cinéma, récemment dans Il Était Une Fois), le résultat au bout du compte est plutôt honnête.

 

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Neil Patrick Harris fait un héros attachant malgré un jeu clairement régressif, tandis que l'excellent Hank Azaria, méconnaissable sous son maquillage, fait des étincelles dans le rôle de Gargamel. Les enfants en auront clairement pour l'argent des parents, et ces derniers ne s'ennuieront pas grâce à quelques clins d'œil (la Schtroumphfette, doublée par Katy Perry, qui fait un énième remake de Marylin Monroe dans Sept Ans de Réflexion) et des répliques suggestives. Les Schtroumpfs bénéficient d'une animation plutôt soignée et d'un design qui ne trahit pas le dessin de nos lectures d'enfance, auxquelles le générique rend d'ailleurs hommage. Un divertissement destiné aux plus jeunes mais que les plus grands qui ne se prennent pas trop au sérieux, ne renieront pas pour autant, rien que pour la fibre nostalgique. "Lalalalalala..."  (Grrr ça y est j'ai l'air de La Marche des Schtroumpfs dans la tête à nouveau!)

 

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Actuellement dans les salles

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8 août 2011 1 08 /08 /août /2011 00:01

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Le secret pour rafraîchir le film de superhéros serait-il de la situer dans une période historique? On se le demande après la réussite de X-Men: Le Commencement qui se déroulait dans les années 60, voilà que Captain America – First Avenger s'avère être un réjouissant grand spectacle, et qui se passe au début de la Seconde Guerre Mondiale. Pour les novices, l'histoire raconte comment un gringalet est devenu un héros de guerre en se portant volontaire pour une expérience génétique visant à créer un Super Soldat. Si Captain America reviendra l'année prochaine dans The Avengers qui se déroulera à notre époque, c'est à sa genèse que le film de Joe Johnston se penche et tant mieux.

 

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Car une grande partie du charme du film réside dans la reconstitution fidèle et scrupuleuse des années 40 à travers des décors réels, des costumes sublimes et des looks mêlant rétro et futuriste du plus bel effet (le QG de Red Skull entre autres). Côté effets spéciaux, ça reste discret, le réalisateur de Rocketeer préférant privilégier les techniques artisanales, les vraies cascades et les combats filmés au plus près et l'effet n'en est que plus réussi. Le numérique intervient pour rendre possible l'incroyable métamorphose de Chris Evans, apparaissant squelettique au début du film pour devenir la masse musculaire comme on le connaît. Le comédien est d'ailleurs tout à fait convaincant et réussit à rendre ce personnage patriotique attachant et intéressant. Hayley Atwell parvient à faire de son personnage féminin un véritable second rôle d'action et non une simple potiche qu'on a l'habitude de voir dans les films de superhéros. Tommy Lee Jones est irrésistible dans le rôle d'un général cynique tandis que Dominic Cooper marche avec brio dans les pas de Robert Downey Jr en jouant Howard Stark, le père du futur Iron Man. Dommage que le Red Skull d'Hugo Weaving soit un brin trop caricatural pour vraiment marquer les esprits.

 

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Assumant totalement les origines patriotiques du personnage, le film joue avec humour la carte de l'auto-dérision en faisant débuter la carrière du héros non pas sur le champs de bataille mais sur scène en tant que porte-parole encore plus ridicule que l'Oncle Sam. Si le film prend un peu trop de temps pour démarrer, le rythme se maintient ensuite à une allure effrénée jusqu'au final. Car si tout le monde est excité à l'idée de voir le héros rejoindre Thor, Iron Man et Hulk dansThe Avengers, la fin semble précipitée et dénote violemment avec le reste du film. Mais ne boudons pas notre plaisir, Captain America: First Avenger est l'un des meilleurs blockbusters proposés cette saison, jouissif et joli, c'est une franche réussite.

 

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Sortie en Salles: 17.08.2011

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4 août 2011 4 04 /08 /août /2011 13:57

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Dans l'exercice de la préquelle, désormais à la mode à Hollywood, il y a des franches réussites (le récent X-Men: Le Commencement) mais aussi des gros ratés (Star Wars: La Menace Fantôme, Hannibal: Les Origines du Mal). Alors quand on s'attaque à l'une des sagas de science-fiction les plus mythiques du cinéma, le résultat est forcement attendu avec une certaine appréhension. Fort heureusement pour les fans de l'œuvre de Pierre Boule, La Planète des Singes: Les Origines se classe dans la première catégorie.

 

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Réalisé par Rupert Wyatt, le film réussit à raconter de manière crédible la genèse des évènements qui se déroulent dans les films avec Charlton Heston. Situé à notre époque, l'histoire raconte comment des chercheurs d'un grand laboratoire pharmaceutique vont déclencher le soulèvement des primates en leur injectant un virus censé guérir la maladie d'Alzheimer, et se focalise dans une première partie sur la relation qu'entretient le héros du film avec le chimpanzé César. Recueilli dès sa naissance dans le foyer du personnage principal, le singe développe des facultés inouïes d'intelligence mais s'adapte difficilement au milieu urbain. Si cette amitié entre James Franco (toujours aussi convaincant et charismatique) et son chimpanzé est aussi crédible et touchante, c'est grâce à l'incroyable prouesse technologique des studios de la Weta Digital (qui ont déjà donné vie à Gollum et King Kong) qui par la magie de la motion capture et de l'interprétation d'Andy Serkis, sont parvenus à donner vie à César. A leurs côtés, les seconds rôles humains paraissent bien fades, à l'image de Freida Pinto, belle mais effacée, ou de Tom Felton caricatural.

 

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Habilement rythmé et construit, le film se suit sans temps morts et propose quelques plans visuellement impressionnants (l'assaut des singes sur le Golden Gate Bridge). Avec son style réaliste, le film ne prend pas le spectateur pour un mangeur de popcorn sans cervelles et propose des pistes de réflexion pertinentes sur la tendance auto-destructrice de l'homme, sa soif de pouvoir et de profits... Intelligent, visuellement percutant et généralement efficace, La Planète des Singes: Les Origines réussit le pari audacieux de relancer une franchise mythique, ternie par la version scandaleusement vide de Tim Burton, en offrant un blockbuster pertinent et divertissant à la fois. La réussite de l'été à ne pas manquer.

 

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Sortie en Salles: 10.08.2011

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 00:01

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Film culte de mon enfance, les Goonies ont pour toujours symbolisé l'esprit d'aventure qui émoustillait le gamin que j'étais. Steven Spielberg, dans la chaise du producteur, a toujours su parlé à l'âme d'enfant des spectateurs avec des films comme E.T, et a su guidé le réalisateur Richard Donner (Superman) pour livrer ce petit bijou au goût de madeleine de Proust. Le scénario, écrit par Chris Columbus (qui réalisera plus tard les deux premiers Harry Potter), suit les aventures d'une bande de jeunes débrouillards partis à la recherche d'un trésor de pirates pour tenter de sauver leur quartier, menacé de démolition.

 

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Tous les ingrédients du parfait divertissement sont réunis. Une histoire qui part d'un décor banal (un quartier résidentiel) pour s'aventurer dans des grottes et cavernes dans lesquelles se terre un galion de pirates, une quête riche en rebondissements et en scènes de bravoure enthousiasmantes (qu' Indiana Jones n'aurait pas reniées), et même quelques moments d'épouvante avec les premières apparitions de Cinoque. L'émotion n'est pas mise de côté et est savamment distillée entres deux éclats de rires ou d'action. On n'a pas le temps de s'ennuyer tant le rythme est soutenu et que la galerie de jeunes héros est attachante.

 

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Car l'une des grandes forces des Goonies réside dans son casting de jeunes comédiens aux personnalités diverses et variés et dont l'alchimie est magique. Du chef de bande courageux (interprété par Sean Astin, qui sera plus connu plus tard dans le rôle de Sam dans Le Seigneur des Anneaux), au ventripotent Choco, en passant par le petit génie Data et le tombeur Bagoo, les adolescents livrent un jeu teinté d'innocence et de vitalité qui font mouche. A noter que le grand frère est interprété par Josh Brolin, que l'on a vu depuis dans No Country for Old Men. Si visuellement, le film accuse peut-être le poids des années, les Goonies peut se targuer d'être un classique parmi les classiques des années 80. Un film d'aventure haletant et parfaitement réalisé, qui réveille à chaque fois de bons souvenirs pour ceux de ma génération et qui séduira à coups sûr le jeune public d'aujourd'hui.

 

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La critique de Super 8: cliquez ici


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28 juillet 2011 4 28 /07 /juillet /2011 08:30

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Thelma est une femme au foyer marié à un stupide redneck, Louise est serveuse et entretient une relation à distance avec son petit ami, chanteur. Un jour, elles décident de faire une virée sur les routes américaines et de s'éloigner le temps d'un week-end de leurs vies monotones où les hommes règnent en maîtres. Mais quand la première manque de se faire violer sur le parking d'un bar après une soirée arrosée, son amie n'hésite pas à abattre l'agresseur pour lui venir en aide. La virée tourne alors à ruée vers la frontière mexicaine, pour échapper à une justice dominée par la logique des hommes, pour laisser leur passé derrière et vivre pour de vrai, une ultime fois.

 

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Réalisé par Ridley Scott (Gladiator, Alien), Thelma et Louise est un film culte à plusieurs niveaux. Susan Sarandon et Geena Davis ont trouvé dans ce duo de femmes qui s'émancipent, leurs meilleurs rôles. Drôles et touchantes à la fois, l'alchimie entres les actrices est palpable et l'évolution des personnages est subtilement retranscrite à travers leurs interprétations toujours très justes. Du côté des hommes, les acteurs n'ont pas les beaux rôles. A part Harvey Keitel dont le personnage se prend de compassion pour les fuyardes, la distribution masculine représente les obstacles: Christopher McDonald est le mari beauf par excellence, Michael Madsen le petit ami concerné mais éloigné et un jeune Brad Pitt, un tombeur charlatan qui ne va qu'accélérer les péripéties de Thelma et Louise.

 

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Véritables symboles du féminisme, les héroïnes vont aller toujours plus loin dans leur voyage vers une utopie où les femmes seraient écoutées et feraient face aux hommes dominants: braquage, une leçon explosive donnée à un camionneur pervers, enfermer un flic dans son propre coffre... au point où elles en sont, à quoi bon revenir en arrière ? Les thèmes abordés sont plutôt déprimants quand on y pense, la place des femmes dans la société, la misogynie latente... et malgré la fin, superbe et triste, quand le générique défile, on en ressort avec le sourire. On se prend d'une folle envie de prendre le volant d'une décapotable et de parcourir des paysages aussi enivrants que les magnifiques plans de la Monument Valley filmée par la caméra de Scott, le tout sur de la musique country de Hans Zimmer. Bref, de croquer la vie à pleines dents comme deux femmes en cavale qui tentent le tout pour le tout. 

 

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27 juillet 2011 3 27 /07 /juillet /2011 20:25

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Cameron Diaz effectue son énième comeback dans cette comédie qui se veut outrancière et trash mais qui ne parvient jamais à réellement atteindre son but. Pourtant, le monde de l'éducation, surtout aux Etats-Unis, regorge de situations pour en faire un film intéressant, drôle et un brin de dénonce. Au lieu de ça, ce Bad Teacher fait dans le faussement méchant et Cameron Diaz est loin d'être crédible dans la peau de la garce sans gêne. Elle a beau y mettre du cœur, son jeu sonne faux et forcé on on y croit pas une seconde. Elle incarne une jeune femme superficielle et attirée par l'argent qui perd tout le jour où son pigeon de mari ouvre les yeux et divorce. Contrainte et forcée de retournée derrière le bureau de l'institutrice, elle va tout faire pour gagner un maximum d'argent afin de financer une nouvelle paire de seins.

 

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L'intention du film est clairement de réaliser un pendant féminin au Bad Santa de Billy Bob Thorton, mais là où le modèle était irrévérencieux, drôle, touchant et original à la fois, l'imitation se contente de cumuler les clichés dans un scénario banal et sans surprises. La morale niaise de fin n'arrange rien. Les talents comiques de Jason Segel (How I Met Your Mother) et Justin Timberlake (dans les sketchs du Saturday Night Live) sont sous-exploités. Lucy Punch, en prof rousse et hystérique, s'en sort le mieux. Enfin, il n'y a aucune alchimie entres Cameron Diaz et les enfants de la classe, par ailleurs peu attachants ou charismatiques. On est loin de la bonne ambiance communicative de Rock Academy avec Jack Black par exemple.

 

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On ne passe pas un mauvais moment devant Bad Teacher, qui reste un honnête divertissement estival pour peu qu'on ne soit pas trop exigeant. Dommage que la bonne idée de départ ne soit pas totalement assumée et que le tout demeure trop sage et faussement incisif pour réellement marquer. Car il ne suffit pas de filmer Cameron Diaz dire « fuck ! » à tout bout de champs ou fumer des joints, pour être un vrai film irrévérencieux. Peut mieux faire!

 

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Actuellement en Salles

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26 juillet 2011 2 26 /07 /juillet /2011 01:30

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Cinq ans après le culte Hedwig And The Angry Inch, John Cameron Mitchell réalise un petit bijou qui n'a laissé personne indifférent à sa sortie en 2005. Shortbus est une plongée dans la vie sexuelle de trois personnages new-yorkais au lendemain du traumatisme du 11 septembre. Sofia est une sexologue qui n'a jamais connu d'orgasme, James et Jamie sont un couple homo traversant une crise. Leurs chemins se croisent au Shortbus, un club underground où les tabous sont rompus et la sexualité exacerbée.

 

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Passé le choc des images de relations sexuelles filmées à l'état brut, le film aborde des thèmes résolument sombres teintés d'une mélancolie latente caractéristique de l'Amérique post-World Trade Centre. Malgré la noirceur des réflexions sur l'amour et la sexualité, Shortbus est un film totalement positif. Les dialogues sont superbes, l'interprétation du casting d'amateurs est juste et parfaite, brute de décoffrage et sans artifices. Les émotions sont parfaitement retranscrites et chacun se retrouvera obligatoirement dans l'une des histoires et on en sort avec la forte envie d'aimer. Vivement décrié à sa sortie à cause de ses scènes de sexe sans complexe, Shortbus ne vire pourtant pas dans la pornographie ou le glauque comme un film de Larry Clark par exemple. Il y a même une certaine poésie qui se dégage de ces images de coïts, de ménage à trois, de délires sado maso, filmés avec finesse et esthétisme,et accompagnés par une bande originale envoûtante.

 

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Au final, John Cameron Mitchell réussit avec Shortbus à toucher le spectateur au plus près, en peignant son intimité de manière réaliste et personnelle. Plus qu'un film, c'est une expérience de cinéma puissante et inédite, un coup de cœur à toutefois réserver à un public averti.

 

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20 juillet 2011 3 20 /07 /juillet /2011 18:49

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Rien ne laisser penser que le réalisateur de Reviens-Moi et d'Orgueil et Préjugés puisse un jour délivrer un film d'action aussi efficace qu'Hanna. Et pourtant, Joe Wright prouve qu'il peut jouer dans la cour des grands avec ce thriller au scénario et au casting à la fois original et percutant. L'héroïne du film est la fille d'un ex agent de la CIA, élevée dans la nature sauvage de Finlande et entraînée au point de devenir un mercenaire encore plus redoutable que son père. Quand elle est renvoyée en mission dans la civilisation, elle est à la fois confrontée à un monde qu'elle ne connaissait pas, à de mystérieux agents à la solde d'une mystérieuse mais charismatique rousse et à des révélations sur son passé.

 

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La jeune héroïne est interprétée par Saoirse Ronan (vue dans Lovely Bones de Peter Jackson), qui trouve dans le personnage d'Hanna une tête d'affiche énervée et mystérieuse. En plus d'être aussi bad ass qu'une Hit Girl dans Kick Ass, la jeune comédienne exprime les complexes émotions de son personnage avec une subtilité à l'opposé de ses talents de castagne. Une véritable petite Jason Bourne au féminin. Eric Bana dans le rôle du père est toujours aussi charismatique tandis que Cate Blanchett assure toujours et semble prendre son pied à jouer les sorcières aux cheveux de cuivre. Classe et menaçante, son personnage de Marissa tient toutes ses promesses.

 

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Côté réalisation, le metteur en scène alterne les scènes d'action au style percutant et aux plans hypnotisant (la scène où Eric Bana se fait encercler par des agents dans le métro berlinois ou encore la scène des containers au Maroc et le final dans un parc à thèmes abandonné) avec des moments plus légers dans lesquels son héroïne découvre les relations humaines au sein d'une famille de hippies. Les Chemical Brothers offrent une bande originale electro et vrombissante qui accompagne parfaitement les délires visuels auxquels se livre le réalisateur dans les moments forts. Efficace, le film perd un peu de son rythme quand il s'éternise à vouloir montrer Hanna s'adapter au monde et à ses coutumes. Au final, Joe Wright vient de prouver qu'il n'était pas seulement bon à mettre en scène des romances à l'eau de rose et que les studios pouvaient désormais compter sur lui pour un blockbuster. A bon entendeur!

 

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Actuellement en Salles

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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 00:01

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Envieux du succès des superhéros Marvel, l'écurie DC qui ne pouvait compter jusque là que sur Batman et Superman pour tenir tête à la concurrence au cinéma, a décidé de sortir des héros moins connus de l'ombre. Avant Flash et Wonder Woman, c'est donc Green Lantern qui ouvre le bal. Hal Jordan est un pilote de l'air téméraire et un brin irresponsable quand il est choisi pour rejoindre les rangs du Corps des Green Lanterns (une police de l'espace composés d'une faune d'aliens hauts en couleurs et en collants verts). Son pouvoir lui est transmis par un anneau magique qui lui permet de matérialiser les objets de sa pensée, et qui va lui permettre de sauver le monde et également de s'amouracher avec la bimbo de service.

 

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Des personnages qui font rire malgré eux, un scénario aussi pauvre que déjà-vu, des dialogues digne d'un soap opera et un super pouvoir trop cartoon pour être impressionnant, Green Lantern n'a vraiment rien pour lui. Pourtant derrière la caméra il y avait Martin Campbell, le même homme qui avait redonné deux seconds souffles à James Bond (Goldeneye et Casino Royale). On ne peut pas blâmer Ryan Reynolds qui est toujours aussi charismatique et visuellement plaisant et qui s'efforce à donner à son rôle un léger second degrés qui fait défaut au film en général. Blake Lively joue les potiches de luxe, l'aura de Mark Strong ne transparaît pas à travers le maquillage risible de son Sinestro tandis que Peter Sarsgaard peut prétendre au titre du bad guy le plus ridicule jamais vu à l'écran (on dirait la cervelle rose du dessin animé des Tortues Ninjas).

 

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La débâcle Green Lantern commence par un scénario aussi peu inspiré que la mise en scène est pataude. Cocktail de tout ce qui s'est déjà fait dans le genre des superhéros, le scénario accumule les clichés, les invraisemblances, les dialogues faciles et les faux évènements. Les scènes d'action sont instantanément oubliées tant la réalisation est molle, ou alors risibles à la limite du ridicule (le héros matérialise un circuit de voitures pour sauver un hélicoptère en plein crash! WTF?). Vert mais sûrement pas mûr, Green Lantern a été un véritable échec au box-office américain et l'avenir de la franchise semble plus que compromis, malgré ce que laissait présager la scène dans le générique.

 

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Sortie en Salles: 10.08.2011

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12 juillet 2011 2 12 /07 /juillet /2011 00:01

Cars2

 

Les studios Pixar, qui fêtent leurs 25 ans cette année, peuvent se targuer d'un palmarès admirable. En dix films, les artistes du studio à la lampe de bureau ont réussi à chaque fois à recueillir un énorme succès critique et public, faisant rire et pleurer les petits et surtout les grands. Ce mois-ci, ils nous présentent Cars 2, la suite des aventures des bolides de Radiator Springs et le résultat est clairement décevant de la part de ceux qui nous avaient tellement enthousiasmé et ému avec les récents Là-Haut et Toy Story 3. Le crédo de Pixar à propos des suites était de ne pas en faire jusqu'à ce qu'un scénario digne de ce nom apparaissent, et cela s'est amplement vérifié avec les deux suites aux aventures de Woody et Buzz. Seulement sur Cars 2, on sent un peu trop la pression de Disney derrière, qui fort des millions de dollars engrangés par les produits dérivés du premier film, a voulu capitaliser sur la franchises des voitures parlantes. Et ça s'en ressent sur la qualité du film.

 

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Flash McQueen et Martin partent faire le tour du monde quand le premier prend part à une course internationale à travers le Japon, la France, l'Italie et le Royaume Uni tandis que le second est impliqué malgré lui dans une affaire d'espionnage aux côtés de Finn McMissile, une voiture qui a toutes les options et surtout la classe, doublée par Michael Caine en version originale. Techniquement, le savoir-faire Pixar est intact. Les images sont justes magnifiques et la recherche artistique demeure très riche, comme en atteste la foule de petits détails automobiles disséminés dans les paysages et les monuments parcourus. En 3D, le dépaysement est total quand les milliers de néons de Tokyo s'allument ou quand les bolide traverse une carte postale méditerranéenne plus vraie que nature. L'animation est au top et la mise en scène dynamique ne lésine pas sur la pyrotechnie grâce aux nombreuses scènes d'action au style très James Bond, que la partition inspirée de Michael Giacchino souligne admirablement.

 

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Mais voilà, quand on s'appelle Pixar, le simple divertissement ne suffit plus. Au delà de l'action qui en met plein la vue (surtout en 3D) et les vannes très lourdes du personnage de Martin (qui a pris trop d'importance depuis le premier film, quitte à en devenir lourdingue!), il manque les ingrédients qui avaient fait le succès des précédents film du studio. Cars 2 manque cruellement d'émotion et ne propose qu'un niveau de lecture alors que le scénario s'étire inutilement en complexité. Sur la ligne d'arrivée, Cars 2 est un honnête divertissement d'action qui fera le bonheur des jeunes spectateurs qui seront forcément ébahis devant ces bagnoles bourrées de gadgets et en réclameront certainement les jouets. La profondeur et la poésie qui nourrissaient les précédents films de Pixar sont hélas absentes et on ne peut qu'être impatient de découvrir Rebelle l'année prochaine, un projet original dont le teaser plus qu'excitant est projeté avant Cars 2, et qui devrait tenir ses promesses, on l'espère!

 

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Sortie en Salles: 27.07.2011

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