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4 juillet 2007 3 04 /07 /juillet /2007 18:12

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Après avoir roulé des mécaniques avec Cars, les studios Pixar reviennent nous régaler les rétines avec une nouvelle production haute en couleurs. Ratatouille marque la deuxième réalisation de Brad Bird au sein du studio, après le succès des Indestructibles en 2004, et autant le dire tout de suite, c'est (encore) une véritable réussite. Développée à l'origine par Jan Pinkava, l'histoire de Rémy, le rat qui rêvait de devenir un grand chef, a ensuite été repris en main par le réalisateur du Géant de Fer pendant un développement laborieux. Mais cela en a assurément valu la peine au vu du résultat.

A chaque film, Pixar continue de nous éblouir avec une animation au summum de son art. Ratatouille ne fait pas exception et on assiste à une maîtrise technique et artistique parfaite. Les personnages, au design caricatural mais pourtant réaliste, se déplacent avec un naturel déconcertant. Les textures sont superbes, de la fourrure de Rémy aux habits de Linguini, en passant par la reconstitution des rues de Paris, impressionnante. Cette dernière n'a jamais été aussi belle que dans Ratatouille, avec une ambiance intemporelle où le charme et la beauté de la ville prédominent. Avec un scénario tel que l'histoire du rat qui voulait devenir chef, la nourriture se devait d'être appétissante. Et le pari est relevé haut la main. Les plats que confectionnent la brigade sont étonnants de réalismes, magnifiés par les effets de lumières et de transparence, et donnent très vite faim. Un conseil, n'allez pas voir Ratatouille sans avoir au préalable déjeuné ou dîné, la séance pourrait vite se transformer en torture pour l'estomac. Le film regorge de détails qu'une seule vision ne permet pas de débusquer. Que ce soit les milles et un ustensiles de cuisines reproduits fidèlement ou les savoureux détails morbides subliminaux du bureau du critique Anton Ego, vous ne saurez plus où donner des mirettes.

Le film bénéficie d'un rythme soutenu qui permet de ne pas s'ennuyer, hormis peut-être le début qui est un peu lent à démarrer, les péripéties de Rémy et compagnie se suivent avec une fluidité bienvenue. Mais le film n'oublie pas pour autant de prendre son temps pour établir les personnages et leur motivations, et c'est très appréciable de nos jours où les films ressemblent plus à des clips musicaux qu'à des histoires à raconter. Les scènes de bravoure sont mises en scène de façon brillante, on pense notamment à la première incursion de Rémy dans les cuisines de Gusteau où le placement et les mouvements de caméra à l'échelle du rat sont virevoltants. La course poursuite dans les rues de Paris entre Rémy et Skinner et aussi prenante et n'a rien à envier aux blockbusters du genre. Le film maîtrise à la perfection l'art de la comédie physique, là où les Shrek succombent à la facilité des blagues potaches et vulgos, Ratatouille rend un vibrant hommage aux classiques du muet tels que Chaplin ou Keaton. Citons les scènes irrésistibles où Rémy contrôle les faits et gestes de Linguini où l'art du burlesque atteint des sommets. Les animateurs de Pixar ne sont pas appelé les " acteurs au crayon " pour rien, les expressions des visages des protagonistes sont hallucinants de vérité, le " dialogue " entre le commis et le rongeur sous le pont Alexandre III en est une brillante illustration.
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La dernière partie du film met le personnage du critique Anton Ego sous les projecteurs, avec ce qui pourrait bien être le meilleur monologue de cinéma depuis des lustres. Il propose une réflexion intéressante sur la passion derrière la critique, que ce soit gastronomique, littéraire ou cinématographique. Via le personnage glauque d'Ego, Brad Bird souligne l'importance de ne pas se déconnecter de ce qui anime nos passions et montre la difficulté de la position du critique.

Brad Bird a toujours revendiqué l'art de l'animation comme un genre à part entière et non simplement destiné au seul jeune public. Il le prouve encore cette fois-ci, en abordant des thèmes adultes, comme la vie et la mort, et ce, sans les aseptiser. Il n'hésite pas à montrer des images fortes nécessaires aux enjeux dramatiques des personnages, comme cette scène traumatisante devant une vitrine de dératisation. Le thème de la famille est également abordé de manière intelligente, avec en problématique le fait d'assumer ses rêves jusqu'au bout en quittant le nid familial, tout en sachant qu'elle sera toujours derrière nous pour nous soutenir.

Le politiquement correct n'a plus sa place chez PIXAR, comme au bon vieux temps de Walt Disney où Pinnochio apprenait les pièges de la vie en fumant sur l'Île aux Plaisirs ou quand Dumbo voyait des éléphants roses en prenant sa première cuite. Dans Ratatouille, le méchant n'hésite pas à faire parler Linguini en le faisant boire allègrement, pour ne citer qu'un exemple parmi tant d'autres. L'humour a un parfait timing et fera rire les plus grands sans oublier les plus petits. Bref, c'est une petite révolution que le réalisateur tient à cœur depuis longtemps, faire un film d'animation non plus formaté pour les enfants et que les adultes apprécieront, mais plutôt un film pour tout le monde et où les enfants trouveront leur compte. Une philosophie que n'aurait pas renié Walt Disney de son temps. Ratatouille rappelle d'ailleurs fortement, de par son ambiance, son rythme et sa construction, les grands classiques de l'oncle Walt, tels que Dumbo, Bambi ou encore les films animaliers comme les 101 Dalmatiens.

N'oublions pas de souligner l'excellente partition de Michael Giacchiano qui est d'une qualité exceptionnelle. Savant mélange d'instruments typiquement français et de rythmes endiablés, la musique accompagne les scènes de façon magistrale. Quant à la chanson " Le Festin ", interprétée par Camille, elle clôt le film sur les meilleures notes.

Bref, Pixar signe avec la précieuse contribution de Brad Bird, à nouveau un chef-d'œuvre. Ratatouille a tout ce qu'il faut pour devenir un classique instantané : des personnages plus qu'attachants, un univers dépaysant (même pour nous français) et une histoire portée par des thèmes universels. Un film à ne rater sous aucun prétexte cet été sur grand écran, jouez les fines bouches !
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28 juin 2007 4 28 /06 /juin /2007 23:43

9782848571195_cgJadis, j’étais un grand fan de comic books US. Spider-Man, la Justice League de DC, Spawn etc… m’étaient familiers. Puis je me suis lassé et j’ai laissé les aventures de ces super-héros au grenier. A la fin de mon stage, mes responsables m’ont offert les deux premiers tomes de The Authority. Une bande dessinée américaine avec des super-héros d’un nouveau genre. Plus réalistes, plus violents et plus collés à l’actu. Les protagonistes de The Authority sont des surhumains réunis sous l’égide d’une entité internationale qui ont pour but de sauver le monde. Là où les héros classiques se contentaient d’affronter des vilains en collants ou grimés en clown, The Authority s’attaque aux problèmes de société : dictatures dans le Tiers-Monde, terrorisme… Et ils ne font pas dans la dentelle. Leur métier est de sauver le monde, mais c’est pas pour autant qu’ils nous aiment. Bref, cette bande dessinée est une évolution du genre du super-héro et est bougrement efficace. Le style bourrin est sans limites (un méchant extermine une nurserie entière dans les premières pages !) et les thèmes abordés sont résolument modernes (deux héros, Midnighter et Apollo, sont ouvertement homosexuels et en couple). Dans un savant mélange de réalité et de (science) fiction, la lecture se fait intuitivement et le dessin est léché. Si vous êtes un fan de comic books, je ne saurais trop que de vous conseiller de tenter l’aventure Authority. Pour ma part je suis fan, et je me suis déjà acheté les tomes suivants.
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27 juin 2007 3 27 /06 /juin /2007 22:28

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wickedkinEnfin ! Après des mois et des mois à écouter les chansons en boucle sur Itunes, j’ai enfin pu assisté à une représentation de WICKED, à Londres lundi dernier. Le spectacle relate l’histoire cachée d’Elphaba et Galinda, les deux sorcières du Magicien d’Oz. On apprend que les deux femmes étaient autrefois amies, ainsi que le passé des personnages que l’on connaît du célèbre film musical. Déjà mis en appétit par la performance de Kerry Ellis la veille à Leicester Square, à l’occasion du West End Live, A Londres depuis octobre dernier, le show remporte un succès colossal et c’est amplement mérité. Wicked est un véritable blockbuster made in Broadway. La richesse des décors est impressionnante et la façon dont ceux-ci changent est époustouflante de fluidité et habile dans les transitions. L’éclairage est magnifique, que ce soit l’extravagance verdâtre de la Cité d’Emeraude ou encore l’inquiétante furie d’Elphaba dans " No Good Deed ", sans oublier l’envol de cette dernière dans " Defying Gravity ".

Du côté du casting, Kerry Ellis qui a repris le rôle-titre, après Idina Menzel, n’a pas à rougir de la comparaison. Elle s’est approprié le rôle avec brio et lui a insufflé sa touche personnelle avec un jeu naturel, sans oublier une performance vocale démentielle. Je lui tire mon grand chapeau, d’autant plus que je suis un fanatique d’Idina Menzel. A ses côtés, Helen Dallimore est beaucoup moins convaincante. Avec une voix nasillarde trop forcé pour paraître naturelle et un jeu poussif, elle n’arrive pas à la cheville de Kristin Chenoweth qui avait forgé le rôle à Broadway. Quant à Fiyero, on a eu droit à la doublure d’Adam Garcia, Olivier Tompsett, qui s’est pas mal démerdé. Les chansons, que je connaissais depuis des lustres, prennent une toute autre dimension sur scène. Fruit de l’excellent travail de Stephen Schwartz (qui a à son actif les jolies mélodies de Pocahontas et du Prince d’Egypte), elles prennent toute leur ampleur grâce à l’excellente prestation des comédiens et par le fait qu’elles sont jouée en live par un orchestre située sous la scène.

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La production jongle habilement entre noirceur et comédie, émotions et spectaculaire pour livrer un bijou scénique. On s’amuse à détecter les clins d’œil au film culte avec Judy Garland (la genèse de l'épouvantail, du lion peureux ou encore du robot..). Le spectacle intègre d’ailleurs habilement ce classique d’Hollywood à sa trame, on y découvre donc l’histoire d’Elphaba avant, pendant et après le film. Bref, la culture musical anglo-saxone prouve encore sa supériorité dans ce domaine et nous en met plein la vue. En France, le public semble se complaire dans des productions bas de gamme comme Le Roi Soleil, mais le succès de Cabaret et l’arrivée à la rentrée du Roi Lion sont une lueur d’espoir extraordinaire. Tout ça pour dire que si vous hésitiez encore à traverser la Manche pour admirer Wicked, foncez !
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22 juin 2007 5 22 /06 /juin /2007 22:49

frappucinoEn ballade à St Michel cette après-midi, je me suis arrêté au Starbucks, alléché par l’affichette vantant le Frappucino Banana Java Chip. Ca faisait un petit moment que je n’étais pas entré dans un Starbucks et je me demande bien pourquoi parce que j’en suis quand même très friand. Oui c’est une grosse chaîne bien capitaliste qui se développe à chaque coin de rue, mais l’essentiel est que c’est bon. Déjà visuellement, leurs boissons présentent bien, même très bien. Avec un tel nuage de crème fouettée, habillé par un saupoudrage habile de cacao, sirop de chocolat ou encore de cannelle, ces Frapuccinos ont de la gueule. Et puis c’est bon ! La saveur de l’été 2007 est savoureuse. On sent bien le goût de la banane, le croquant des pépites de chocolat/café et le nuage de crème est une parfaite conclusion. Sans oublier qu’au Starbucks, il y a un excellent chessecake et surtout, les bons gros muffins moelleux aux milles saveurs : caramel au sel de Guérande, choco-banane ou encore vanille. Et puis la grande mode chez les pipoles, c’est de se faire photographié dans la rue, super occupé et en train de siroter un café frappé de la maison :
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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 23:22

Image3A l’origine, l’idée de manger du poisson cru m’écœurait au plus haut point. L’image que j’avais du poisson cru, c’était celle nauséabonde de l’étalage de la poissonnerie devant laquelle je passe tous les matins en apnée. Alors rien que de penser à en mettre un morceau dans ma bouche suffisait à me faire rendre. Mais force est de constater qu’il n’ y a bien que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, puisque désormais je suis un fan officiel des sushi ! Et ce, grâce à un excellent restaurant nippon découvert pendant mon stage à MTV, dans le quartier des Grands Boulevards. A l'heure où le soleil revient en force et qu la chaleur devient étouffante, rien ne vaut un déjeuner bien frais, et pour ce, rien ne vaut une vague de sushi maki bien faits. Ces petits rouleaux de riz, parfaitement assaisonnés et habillé d’une feuille d’algue consistante, et renfermant son morceau de poisson craquant sous la dent sont de véritables bouchées de plaisir. Des petits délices à prendre avec des baguettes, avant de les plonger subtilement dans la sauce de soja, salée ou sucrée selon les goûts. Outre le plaisir gustatif, il y a aussi le plaisir visuel. Je trouve personnellement que ces bouts de riz sont esthétiquement très jolis. Un mélange de couleurs habiles et un look d’ensemble très " Feng Shui ". Je sais pas, rien que de regarder un sushi me relaxe. Hmm moui je m’égare dans mon apologie du poisson cru. Sur ce, je vais me commander un petit assortiment. Et vous, êtes-vous un sushi addict ?

Update: A la demande générale de Toli ^^, je rajoute l'adresse du petit resto que je mentionne sans citer (ouh la honte!), il se trouve au 89 rue d'Hauteville, métro Bonne Nouvelle, et l'établissement s'appelle  Kamogawa. Evitez les heures de pointes ;).
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20 juin 2007 3 20 /06 /juin /2007 22:42

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On avait été agréablement surpris avec le premier film, foncièrement déçu en sortant du second. Le troisième volet des frasques de Danny Ocean ne convainc pas totalement non plus. Mais ne boudons pas notre plaisir, le casting le plus classe de l’été prend visiblement son pied à se retrouver et livre un divertissement de bonne facture, en attendant les bourrins Die Hard 4 et Transformers. L’ensemble est sublimement bien emballé par Steven Soderbergh. La photographie est somptueuse, avec des lumières parfois psychédéliques. On reconnaît aussi sa virtuosité dans la mise en scène de certains plans (l’ascenseur ..). Clooney, Pitt, Damon et compagnie prennent plaisir à se redonner la réplique, dans un registre moins second degré qu’ Ocean’s Twelve. Le plus savoureux reste quand les dialogues font référence à l’actualité people des têtes d’affiches, particulièrement la petite vanne de Georges à Brad à propos des enfants à la fin.
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Mais, on s’ennuie ferme pendant la première partie du film. Des longueurs interminables servis par des dialogues lourds la rend indigeste. Jusqu’à la concrétisation du plan de pourrir l’ouverture de l’hôtel d’ Al Pacino (savoureux !) et des divers sabotages. Ca reste classique, mais c’est bien exécuté et on prend plaisir à rire de certaines scènes bien ficelées, je pense notamment au critique hôtelier qui en prend plein la tronche. En somme, un bon petit moment de cinéma, avec un cast classy, mais qui laisse sur la faim.
notes6

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15 juin 2007 5 15 /06 /juin /2007 23:55

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Après les succès colossaux des deux premiers épisodes, il n’est pas étonnant de voir débarquer un troisième opus des aventures de Shrek. Hélas, l’ogre déçoit. Ce volet est bien le pire des trois et est indiscutablement celui de trop. Le monstre ne s’assume plus et tombe dans la mièvrerie qu’il critiquait pourtant auparavant. Dans cet épisode, les personnages évoluent dans un scénario très cheap : Shrek n’aime pas les responsabilités, il veut pas être toi et veut pas être papa. Il décide donc de partir à la recherche de l’autre héritier du trône, Artie. S’en suit une relation balourde papa-fiston, des scènes de dialogues interminables et de l’humour souvent indigeste. Là où les premiers films étaient une satyre ouverte de la niaiserie Disney, ce troisième film vise particulièrement les jeunes enfants et oublient le public adulte au point de nous gaver avec une morale désolante. L’humour n’est pas aussi décapant, il tombe même très souvent à plat. L’Âne et le Chat Potté, portés par un recours scénaristique vu et revu (l’échange de corps), ne sont pas mis en valeur. Dommage. L’animation n’a pas évolué depuis le deuxième film, les humains se ressemblent tous (le Prince Charmant et Artie sont frère ou quoi ?), ils marchent toujours avec un balai dans le colon. Il n’y a guère que le travail sur les cheveux et habits qui peuvent se targuer d’une once d’améliorations. Quand on compare avec la virtuosité de Pixar, on se dit que les priorités sont ailleurs. De plus, de Shrek en Shrek, on retrouve toujours les mêmes décors ennuyeux : la forêt verte ! Un peu d’imagination que diable !
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Même le doublage est ennuyeux. Blasés par les millions empochés, la A-list qui compose le casting vocal (Cameron Diaz, Eddy Murphy, Antonio Banderas) semble peu motivé à donner vie et caractères à leurs personnages. Le nouveau venu, Justin Timberlake, semble même doubler Artie à contre coeur. Pour relever le niveau du film, on peut citer les quelques (trop rares) scènes drôles incarnées par l’action des personnages secondaires comme Pinocchio ou surtout Gingerbread Man. Mais ça ne suffit pas sauver le film, qui s’oublie très vite tant il peine à briller. Shrek est tombé dans la mièvrerie qu’il décriait, seul point noir, c’est qu’il le fait beaucoup moins bien que les classiques originaux de l’oncle Walt. Il a donc perdu son âme. Dommage.

notes4

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13 juin 2007 3 13 /06 /juin /2007 16:34

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A l’origine prévue pour être diffusé avec le Planet Terror de Rodriguez, dans un seul et même programme Grindhouse, Death Proof (Boulevard de la Mort en VF) s’est retrouvé rallongé pour sortir tout seul comme un grand dans les cinémas français. Et ça sent, avec des scènes de dialogues interminables qui tirent inutilement en longueur, la première partie du film est assommante. Un ennui profond envahit le spectateur car ces dialogues n’ont pas le charme ni le culte de ceux de Pulp Fiction. Des longueurs qu’on devine obligées pour la sortie française qui alourdissent le film et atténue le fun qu’il peut procurer. Car fort heureusement, on prend quelque peu notre pied dans Death Proof. Les scènes de poursuites sont hallucinantes de mise en scène, les plastiques de rêve des filles sont habilement filmées et les défauts volontaires rendant hommage aux films du genre font tout le charme du produit. On se délecte aussi des références à Pulp Fiction comme les maintes citations du Big Kahuna Burger.

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Quand enfin Rosario Dawson et sa clique (dont Tracie Thoms avec qui elle chantait dans RENT !) entrent en scène, on se retrouve enfin face à un film jouissif qui assume son statut de délires perso. Tarentino se lâche et nous livrent une course poursuite haletante et une fin absolument hilarante. Bref un bon petit moment de fun, plombé par des rallonges lourdes et inutiles. Espérons voir un jour le programme tel qu’il a été originalement conçu, c'est-à-dire avec le Planet Terror de Rodriguez et les fausses bandes annonces.

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7 juin 2007 4 07 /06 /juin /2007 21:50

kt

C'est mon dernier coup de coeur musical, l'écossaise KT Tunstall et son groove entraînant. Vous la connaissez déjà sans le savoir puisque c'est elle qui chante dans le spot TV pour Alice, le titre s'appelle "Black Horse and the Cherry Tree". Elle est aussi l'interprète du très enjoué "Suddenly I See" que je me passe en boucle depuis quelques jours. Pour la découvrir, je vous propose un live où la talentueuse miss réinvente "I Want You Back" des Jackson 5 en acoustique, avec l'aide de sa guitare. C'était sur le plateau de Taratatta et c'est un pur régal. Un must !


KT Tunstall-I want you back Jackson five
envoyé par loiko59

Sachez sinon qu'elle sera en concert au Bataclan le 6 novembre. Si je suis encore à Paris, j'y serais sûrement.

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31 mai 2007 4 31 /05 /mai /2007 19:04

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ScissorSisters_band_largeAprès les avoir découvert en avril à l’Olympia, j’ai eu la chance de revoir les Scissor Sisters en live hier soir au Zénith de Paris. Accompagné de la Vinasse, qui a appris de superbes nouvelles dans la soirée (keep going strong !), j’ai encore été une fois transporté dans l’ambiance disco pop rock du groupe. La première partie était assurée par Yelle, connue pour avoir repris « A cause des garçons », et c’était plutôt pas mal. Mais une fois les stars de la soirée sur scène, la température est montée d’un cran. Le talent et l’aisance sur scène des Scissor est remarquable. L’énergie déployée par le groupe  est contagieuse et on ne peut pas rester en place sur notre siège. De tubes en tubes, les instruments se déchaînent et l’ambiance monte crescendo dans le public, résolument gay mais pas seulement à notre grande surprise, y avait pas mal de « personnes un peu plus âgées que nous » aussi qui avaient l’air à fond dedans. Preuve que la musique n’a pas d’âge. L’éclairage de la scène était magnifique, encore plus majestueux qu’à l’Olympia. Et puis lors du final, tout le public, gradins inclus, s’est levé pour se déhancher sur « Don’t Feel Like Dancing », leur tube multidiffusé. C’était vraiment trop bon ! L’expérience Scissor est à vivre en live. Et puis dans un mois, direction l’Olympia pour retrouver Mika ! Yeah !! Ci-dessous, un montage  vidéo de l’Olympia pour goûter un peu de l’ambiance et de l’énergie présente. 

vidéo: veniale.free.fr


Scissor sisters
envoyé par psychoguiz

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