Il y a de ça deux mois, je ne connaissais rien du phénomène
Twilight. La série de bouquins écrits par
Stephenie Meyer remporte un succès gigantesque depuis cinq ans aux Etats-Unis et trois ans en France. Tout s’accélère à la sortie du film aux Etats-Unis le dernier week-end de novembre où il s’est imposé en roi du box-office U.S, se payant même le luxe de faire de l’ombre au dernier Disney et à Australia de Baz Lhurmann. Visant un public principalement féminin, la saga déclenche les passions et c’est donc avec une certaine appréhension que suis allé voir la film. Et bien j’ai été agréablement surpris (vous pourrez lire mon avis en détail plus tard) et c’est donc content que je suis allé à la rencontre de la réalisatrice
Catherine Hardwicke et des deux têtes d’affiche,
Robert Pattinson et Kristin Stewart qui était ce week-end à Paris.
Le rendez-vous était donné à l’hôtel de Crillon sur la place de la Concorde. Devant l’entrée se tiennent déjà des dizaines de fans majoritairement féminines et de moins de 20 ans. Je papote avec l’une d’entres elles histoire d’en savoir plus sur le phénomène (elle a failli me tuer d’ailleurs quand elle a appris que je rencontrais Robert). Quand j’arrive dans la suite qui sert de salle d’attente, les attachées de presse et les journalistes présents ne parlent que de la coiffure de Rob soigneusement négligée. Je commencerai avec
Catherine Hardwicke. Un très bon moment où la cinéaste, très aware, s’est avérée être des plus loquace, peu avare en anecdotes de tournage et a confiée s’être émerveillé de son séjour à Paris, ayant fait des études d’architecture. Elle a avoué être fan de Lars Von Trier et des premiers films de Scorcese. Pas mal comme références.
Ensuite je rencontre
Kristin Stewart qui incarne Bella dans le film. La jeune actrice (18 ans) a l’air fatiguée et c’est compréhensible, ils sont en train d’enchaîner les interviews depuis 11h du matin (il est 16h15). Après un début difficile où il a fallu lui tirer les vers du nez, l’interview se déroule plutôt bien et je lui décroche même des sourires et des rires. Elle me raconte comment elle a trouvé l’inspiration pour jouer une scène cruciale du film où elle se fait empoisonner par un vampire ou l’enfer du tournage en extérieur dans le climat capricieux et humide de l’Oregon. Avant de partir, je la prends en photo et elle me dit de la refaire deux fois car elle a du mal à prendre la pose. J’ai eu droit à une belle grimace. Peu après, je traverse le couloir pour rejoindre la chambre dans laquelle était installé
Robert Pattinson. Le ténébreux acteur s’excuse en riant car il a besoin d’aller aux toilettes, pas étonnant, il vient de se vider une bouteille de Coca :D.
A son retour je commence l’interview par lui demander si sa vie a changé après le succès phénoménal du film aux USA. Il me dit qu’il n’est pas retourné à la vie normale depuis puisqu’il fait le tour du monde pour la promotion de Twilight, donc il me rappellera pour me répondre plus tard. Il partage sa douleur à se faire suspendre par des câbles pour les besoins de la scène de combat final dans la salle aux miroirs, et que à côté la partie de Quidditch dans Harry Potter c’était de la gnognotte (il jouait Cecric Digory). Musicien, il a également passé son temps libre pendant le tournage à faire des bœufs avec le reste du casting dans la chambre de leur hôtel. Un bon moment à écouter les réponses calmes et posées de ce vampire mégaclasse, surtout quand je sais que des milliers de fans aimeraient être à ma place! L’heure tourne, est ils doivent déjà se préparer pour aller sur la plateau du Grand Journal. En sortant de l’hôtel, le nombre de fans a décuplé. Le plus drôle : Geneviève de Fontenay qui devait loger au Crillon a sûrement cru que la foule était pour elle puisqu’elle posait pour les fans qui tenaient des bannières « We Love You ». Quelqu’un a osé lui dire que ce n’était pas pour elle ? :D