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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 23:53

Les studios qui nous avait envoyé à Narnia et Terabithia nous invite cette année à Ember, une mystérieuse cité fantastique et souterraine privée de lumière, éclairée artificiellement. Mais la vie des habitants se retrouve chamboulée quand l’énergie vient à manquer et que le générateur fait des siennes, les plongeant dans l’obscurité. Le spectateur suit les aventures de deux adolescents, Lina et Doon, tentant de trouver un moyen de quitter la ville. Si le jeune cinéaste s’était distingué dans l’animation avec l’excellent Monster House, son style est moins convaincant avec des prises de vues réelles. Son inventivité dans la mise en scène est toujours présente et offre de très jolis plans et séquences. Surtout que visuellement, c’est très réussi. La ville souterraine est riche en détails et on ne sait où donner de la tête. Les effets spéciaux sont également de bonne facture et donnent vie à des créatures peu ragoûtantes à l’image de la taupe géante qui poursuit les héros. Mais voilà, la direction d’acteurs est inexistante et les deux personnages principaux manquent cruellement de charisme. De plus, Bill Murray est sous-exploité et a vraiment l’air de se demander ce qu’il fait là. Dommage !Le scénario un peu niais a des airs de déjà vu et ne brille pas de par son originalité, auquel il faut rajouter un manque cruel de rythme qui laisse l’ennui s’installer par plusieurs moments.  Bref, La Cité de l’Ombre est un divertissement plaisant sans être brillant, qui devrait pouvoir captiver les moins de dix ans, les plus grands verront le temps passer très lentement.

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17 décembre 2008 3 17 /12 /décembre /2008 14:04
Les news de la semaine :
Hugh Jackman sera le maître de cérémonie des Oscars en février prochain. C'est une page qui se tourne puisqu'il ne s'agira, pour la première fois, pas d'un comique U.S qui assurera la présentation. Hugh Jackman, à l'affiche d'Australia la semaine prochaine, n'en est pas à son coup d'essai puisqu'il avait déjà présenté la cérémonie des Tony Awards, l'équivalent des Oscars pour les comédies musicales de Broadway. 
Alors que le film n'est pas encore sorti en France, la suite de Twilight a d'ores et déjà une date de sortie: 20 novembre 2009. De plus, ce ne sera pas Catherine Hardwicke qui en assurera la réalisation mais Chris Weitz à qui l'on doit le fiasco de la Boussole d'Or. Espérons qu'il soit plus inspiré avec les vampires que les ours polaires. 
Stephen Norrington, le réalisateur de La Ligue des Genlemen Extraordinaires, prépare un remake plus moderne et plus réaliste de The Crow
Terminator Salvation ne sort que dans quelques mois sur les écrans que déjà, le réalisateur McG a annoncé lors d'une conférence que le cinquième opus était une certitiude. 


Les bandes-annonces à voir :
Hugh Jackman déchaîné: découvrez la bande-annonce de X-Men Origins: Wolverine: cliquez ici Le nouveau thriller de Nicolas Cage, Knowing, en images: cliquez ici

Les images de la semaine :
De gauche à droite: Les héros préhistoriques de l'Âge de Glace sont de retour dans un troisième opus en 3D Dwayne Johnson s'attaque à la science-fiction pour Disney dans Race to Witch Mountain Clive Owen et Naomi Watts en plein thriller dans The International L'affiche française de Volt, Star Malgré Lui. 

Les sorties de la semaine :
Cette semaine, vous n'êtes vraiment pas obligé d'aller voir Largo Winch, préférez un petit film d'animation très drôle, à savoir Igor. Techniquement faiblard, le film se rattrape sur des dialogues exquis (à voir en VO pour la voix de Steve Buscemi!). Evadez-vous avec Les Ailes Pourpres, un documentaire du label Disney Nature qui vous emmènera percer le mystère des flamants roses.

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15 décembre 2008 1 15 /12 /décembre /2008 22:22

Le phénomène Twilight vous est peut-être passé par dessus la têtes ces derniers mois, mais ça ne va pas durer. Après avoir cartonné en librairies, c’est tout naturellement qu’Hollywood a mis le grappin sur la série de livres à succès de Stéphenie Meyer pour en faire une franchise. Le public visé est bien sûr celui de la saga littéraire (à savoir jeune et féminin), mais aussi au-delà. Et heureusement, car le côté très fleur bleue du bouquin est atténué sur grand écran et moi-même étant hors de la cible, ai passé un bon moment. L’histoire est celle de Bella, une jeune adolescente un peu marginale venant d’aménager dans une ville paumée des Etats-Unis. Sa vie banale se voit bousculée lorsqu’elle se prend d’émoi pour un jeune homme ténébreux au charme vampirisant. Aux commandes du film, une femme, Catherine Hardwicke, qui a apporté la touche féminine dont l’histoire a besoin sans toutefois tomber dans le niaiseux (ou alors pas trop quoi !), elle a quand même à son actif Lords of Dogtown. La mise en scène fait un peu téléfilm et manque d’audace et de caractère, mais le tout est fort bien rythmé. La photographie est de plus très jolie, à la fois sombre et humide.



Côté casting, Kristen Stewart s’en sort très bien dans la peau de Bella et porte le film sur ses frêles épaules. Face à elle, le jeune premier et prometteur Robert Pattinson s’en tire avec les honneurs. Son interprétation d’Edward Cullen tiraillé par ses sentiments et ses pulsions meurtrières est des plus convaincantes. Seul le bad guy du lot, Cam Gigandet, est assez ridicule en fronçant les sourcils pendant tout le film. Alors oui, les scènes d’action sont pas tout à fait maîtrisées et les effets visuels sont ratés, mais le film se rattrape sur le plan des émotions avec de très belles scènes. Plus ciblée pour le public féminin qui devrait à n’en pas douter succomber à ce Roméo & Juliette aux dents longues, Twilight est assez réussi pour que les mâles ne restent pas totalement sur la touche.
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13 décembre 2008 6 13 /12 /décembre /2008 00:01

Sept ans après Moulin Rouge, Baz Luhrmann emmène Nicole Kidman et Hugh Jackman (que des –man) dans une fabuleuse épopée dans les paysages arides de l’Australie des années 40. Pour le réalisateur, mettre en scène un grand film d’aventure et romantique se déroulant sur ses terres natales est un rêve qu’il traîne depuis de longues années. Alors quand l’opportunité de le réaliser se présente à lui, Baz s’en donne les moyens. Aidé par le succès de Moulin Rouge, il décroche un budget pharaonique et donne vie à ses chimères. Visuellement c’est magnifique, chaque plan est d’une beauté à frémir : la composition, les couleurs… tout est fait pour sublimer les paysages merveilleux de l’Australie et c’est un véritable régal pour les yeux. Le style Lhurmann est bel et bien présent et se traduit à travers la réalisation et la mise en scène à la fois délurée, époustouflante et totalement maîtrisée. Que ce soit les chevauchées sauvages dans l’Outback ou encore le bombardement de la ville de Darwin par les japonais, en passant par la très belle scène de baiser, le cinéaste a été très inspiré et s’en est donné à cœur joie.


Et il fallait bien ça pour filmer Nicole Kidman rayonnante, à la fois drôle et touchante, et Hugh Jackman, un concentré de testostérone 100% mâle (les spectatrices apprécieront la scène de la « Douche dans l’Outback »). Le duo forme un couple de cinéma charismatique dont l’alchimie prend facilement et rapidement. A l’inverse de leurs personnages qui devront s’apprivoiser en milieu hostile, dans un scénario bien ficelé qui est en fait un dosage idéal d’humour, de romantisme et de grands moments épiques. Ajoutons à cela une bande originale enivrante qui rend hommage au Magicien d’Oz. Alors certains parleront de machines à Oscars : et alors ? C’est fait avec tellement de classe et de caractère qu’au final, le film est une vraie réussite. On regrettera juste la fin un peu expéditive (conflits avec la Fox ?). Australia est un film comme on en fait trop rarement de nos jours. Dans la grande tradition des classiques d’Hollywood, Baz Luhrmann invite le spectateur à 2h40 de dépaysement, de frissons et d’émerveillement. Sept longues années séparent Moulin Rouge d’Australia. Et l’attente en valait la peine car le dernier film de Luhrmann est une épopée riche en émotions en tout genre qui rappelle plus Autant en Emporte le Vent ou Laurence d’Arabie que Pear Harbor, bien heureusement. Il nous reste plus qu’à espérer ne pas devoir attendre sept autres années avant son prochain film !

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12 décembre 2008 5 12 /12 /décembre /2008 23:00
Quand on m’a proposé d’aller à Londres pour interviewer Jim Carrey, j’ai tout de suite sauté sur l’occasion. Premièrement la ville me manquait, deuxièmement j’avais envie de tâter l’ambiance de Londres en décembre et troisièmement, j’avais trop besoin de faire mon stock de chips au vinaigre made in Marks & Spencer. Je pars donc de Paris en Eurostar, et en première s’il vous plaît et le déjeuner était tout à fait appréciable. Je ferme les yeux pendant une heure et quand je les rouvre, je suis à la gare de St Pancras International. J’ai une heure avant le début du tapis rouge de Yes Man que je couvre ce soir et qui se déroule sur Leicester Square. J’ai le temps d’aller au kiosque pour m’acheter un ticket pour une comédie musicale. Je jette mon dévolu sur Avenue Q que j’avais envie de revoir et j’ai bien fait, je serais au 4ème rang !

Je passe sur le tapis rouge que je vous raconterai en détail plus tard. Avenue Q, c’est toujours aussi bon. Le cast a changé depuis ma première représentation (sauf Kate Monster) et certain manquent un peu de voix. Par contre Christmas Eve était canon et talentueuse et le mec qui jouait Nicky et Trekkie était excellent ! Bref toujours un plaisir ce spectacle. Je me rentre doucement vers mon hôtel, le Grosvenor House qui se trouve sur Park Lane, pas loin d’Hyde Park. Je découvre la chambre qui est sublime et surtout le lit king size qui est le lit le plus moelleux dans lequel j’ai dormi. Un régal. Je me fais couler un bain et comme je n’avais pas dîné, décide de me commander un plat au Room Service, qui me sera livré en un quart d’heure. Après avoir préparer mes questions pour mes interviews du lendemain, je m’endors dans les draps de ce lit divin. Le réveil sonne et après mes interviews (que je vous raconterai en détail plus tard), je décide d’aller traîner dans la ville et faire du shopping.

Je vais d’abord faire un saut du côté de Big Ben, puis remonte vers Trafalgar Square où un sapin offert par la Norvège trône en son centre. Je me dirige ensuite vers Covent Garden et son marché, qui s’est paré de guirlandes pour les Fêtes. Un coup de nostalgie aussi en passant devant le Lyceum Theatre qui joue encore la première comédie musicale que j’ai vu, the Lion King. Direction Leicester Square ensuite pour déjeuner chez le King bien sûr. Pas de séjour à Londres sans un Whooper pardi ! Devant le cinéma Odéon, ils commençaient à monter le nécessaire pour l’avant-première londonienne d’Australia. Dommage que je reparte tôt, je serais bien resté pour revoir Nicole et Hugh. Après avoir déguster un Doubel Whooper With Cheese, c’est Shopping Time !

Direction Regent Street pour pénétrer dans le paradis des jouets, Hamley’s. A l’intérieur c’est l’effervescence, les enfants sont en transe, les vendeurs ne chôment pas, et moi j’ai le droit à ma photo avec le Père Noël et sa charmante Elfe. Je vais ensuite chez HMV pour faire le plein de DVD grâce aux promos de Noël : je repars avec Anchorman, Sweeney Todd, There Will Be Blood, Stardust et The Dark Knight (à 9.99 livres cette semaine uniquement !). Sur le chemin je sympathise avec un anglais qui avait perdu son chemin, que je parviens à lui indiquer. Le mec rentrait de Paris où il a vécu un an, l’occasion de parler quelques minutes. Je déambule ensuite sur Oxford Street pour y admirer les décos de Noël et surtout les vitrines des grands magasins dont certaines sont très réussies, mettant en scène le Père Noël dans les tâches du quotidien. L’heure tourne et je repasse par l’Hôtel pour prendre mes bagages et me redirige vers la gare. Un petit arrêt ravitaillement chez Mark & Spencer et je repars dans l’Eurostar pour Paris. Une petite escapade à Londres qui m’a changé les idées et mis dans l’ambiance de Noël.

Mes photos sont sur FlickR: cliquez ici
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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 14:30

Hollywood et les remakes c’est une belle histoire d’amour, comme si les films avaient une date de péremption et qu’il fallait à tout prix remettre les classiques au goût du jour passé une certaine période. Mais parfois, revisiter un film peut s’avérer pertinent en fonction du contexte, et Le Jour Où la Terre s’Arrêta fait partie de cette catégorie. Alors que le monde débat sur l’environnement et de la planète, un extra-terrestre à l’apparence humaine nommé Klaatu (Keanu Reeves) s’invite sur la Terre, porteur d’un important message. Et son arrivée est loin d’être des plus discrètes : de gigantesques sphères atterrissent aux quatre coins du globe provoquant la panique des habitants. En plus, il est accompagné d’un gigantesque robot indestructible. Une jeune scientifique (Jennifer Connelly) parvient à nouer le contact avec l’individu et découvre vite le but de sa visite : sauver la Terre, et les humains qui habitent dessus sont en option.


Remake du classique de Robert Wise, ce film de Scott Derickson s’avère être un très bon divertissement de science-fiction teinté de messages écolos et un brin moralisateur. Le rôle de Klaatu, impassible, est une aubaine pour Keanu Reeves qui est toujours aussi mono expressif. Jennifer Connelly par contre est très convaincante en plus d’être rayonnante. Visuellement c’est le top. Les effets spéciaux ont été confiés à WETA WORKSHOP (Le Seigneur des Anneaux, King Kong, Narnia…) et sont vraiment impressionnants. L’arrivée des sphères sur Terre ou encore la scène finale sont spectaculaires. On regrettera une sous-intrigue niaiseuse entre Jennifer Connelly et son fils (Jaden Smith, le fils de Will) qui devient vite irritante, et une fin un peu facile qui use et abuse des violons et du pathos. La terre ne s’arrêtera pas de tourner si vous ratez le film en salles, par contre vous passerez à côté d’un grand spectacle visuel époustouflant et efficace. D’autant plus que le film sort sur les écrans IMAX.

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 23:00

Il y a de ça deux mois, je ne connaissais rien du phénomène Twilight. La série de bouquins écrits par Stephenie Meyer remporte un succès gigantesque depuis cinq ans aux Etats-Unis et trois ans en France. Tout s’accélère à la sortie du film aux Etats-Unis le dernier week-end de novembre où il s’est imposé en roi du box-office U.S, se payant même le luxe de faire de l’ombre au dernier Disney et à Australia de Baz Lhurmann. Visant un public principalement féminin, la saga déclenche les passions et c’est donc avec une certaine appréhension que suis allé voir la film. Et bien j’ai été agréablement surpris (vous pourrez lire mon avis en détail plus tard) et c’est donc content que je suis allé à la rencontre de la réalisatrice Catherine Hardwicke et des deux têtes d’affiche, Robert Pattinson et Kristin Stewart qui était ce week-end à Paris.

Le rendez-vous était donné à l’hôtel de Crillon sur la place de la Concorde. Devant l’entrée se tiennent déjà des dizaines de fans majoritairement féminines et de moins de 20 ans. Je papote avec l’une d’entres elles histoire d’en savoir plus sur le phénomène (elle a failli me tuer d’ailleurs quand elle a appris que je rencontrais Robert). Quand j’arrive dans la suite qui sert de salle d’attente, les attachées de presse et les journalistes présents ne parlent que de la coiffure de Rob soigneusement négligée. Je commencerai avec Catherine Hardwicke. Un très bon moment où la cinéaste, très aware, s’est avérée être des plus loquace, peu avare en anecdotes de tournage et a confiée s’être émerveillé de son séjour à Paris, ayant fait des études d’architecture. Elle a avoué être fan de Lars Von Trier et des premiers films de Scorcese. Pas mal comme références.


Ensuite je rencontre Kristin Stewart qui incarne Bella dans le film. La jeune actrice (18 ans) a l’air fatiguée et c’est compréhensible, ils sont en train d’enchaîner les interviews depuis 11h du matin (il est 16h15). Après un début difficile où il a fallu lui tirer les vers du nez, l’interview se déroule plutôt bien et je lui décroche même des sourires et des rires. Elle me raconte comment elle a trouvé l’inspiration pour jouer une scène cruciale du film où elle se fait empoisonner par un vampire ou l’enfer du tournage en extérieur dans le climat capricieux et humide de l’Oregon. Avant de partir, je la prends en photo et elle me dit de la refaire deux fois car elle a du mal à prendre la pose. J’ai eu droit à une belle grimace. Peu après, je traverse le couloir pour rejoindre la chambre dans laquelle était installé Robert Pattinson. Le ténébreux acteur s’excuse en riant car il a besoin d’aller aux toilettes, pas étonnant, il vient de se vider une bouteille de Coca :D.

A son retour je commence l’interview par lui demander si sa vie a changé après le succès phénoménal du film aux USA. Il me dit qu’il n’est pas retourné à la vie normale depuis puisqu’il fait le tour du monde pour la promotion de Twilight, donc il me rappellera pour me répondre plus tard. Il partage sa douleur à se faire suspendre par des câbles pour les besoins de la scène de combat final dans la salle aux miroirs, et que à côté la partie de Quidditch dans Harry Potter c’était de la gnognotte (il jouait Cecric Digory). Musicien, il a également passé son temps libre pendant le tournage à faire des bœufs avec le reste du casting dans la chambre de leur hôtel. Un bon moment à écouter les réponses calmes et posées de ce vampire mégaclasse,  surtout quand je sais que des milliers de fans aimeraient être à ma place! L’heure tourne, est ils doivent déjà se préparer pour aller sur la plateau du Grand Journal. En sortant de l’hôtel, le nombre de fans a décuplé. Le plus drôle : Geneviève de Fontenay qui devait loger au Crillon a sûrement cru que la foule était pour elle puisqu’elle posait pour les fans qui tenaient des bannières « We Love You ». Quelqu’un a osé lui dire que ce n’était pas pour elle ? :D
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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 22:34

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3 décembre 2008 3 03 /12 /décembre /2008 09:00
Les news de la semaine :
Le phénomène Twilight n'est pas prêt de s'arrêter. Cette histoire mêlant fantastique, vampires et romance a battu des records au box-office américain la semaine dernière. Les studios n'ont donc pas attendus bien longtemps avant de donner le feu vert à la suite qui se tournera dès le mois de mars 2009. Notez aussi que pour les fans, je rencontrerai les deux héros (Robert Pattinson vu dans Harry Potter, et Kristin Stewart) la semaine prochaine, ça va saigner! 
Nous avons enfin des nouvelles d'Hairspray 2 grâce au réalisateur Adam Shankman. Il a dévoilé un soupçon de scénario qui verra Tracy Turnblad et ses amis traverser une nouvelle époque musicale, la fin des années 60. Il précise également que Link (Zac Efron) fera partie de la mouvance British Invasion de cette époque. Tout un programme! Pas de nouvelles du casting et du retour ou non de John Travolta
Des rumeurs parlent de la mise en chantier d'un Speed 3 avec le retour de Keanu Reeves dans le rôle de Jack Traven. 
D'après le site Yahoo Movies, la bande-annonce la plus regardée en 2008 est celle de The Dark Knight. Pas surprenant vu le buzz incroyable qui tournait autours du film. Il est suivi par Indiana Jones IV et Iron Man. 
Selon le Hollywood Reporter, la chaîne HBO songerait à réaliser un long-métrage tiré de sa série à succès Rome.

Les bandes-annonces à voir :
Le nouveau héros animé des studios Disney a incontestablement du chien. Découvrez Volt, Star Malgré Lui: cliquez ici Après les momies et le centre de la Terre, Brendan Fraser se la joue fine plume dans Coeur d'Encre: cliquez ici Après Closer, Julia Roberts retrouve Clive Owen dans Duplicity : cliquez ici

Les images de la semaine :

De gauche à droite: Le magazine anglais EMPIRE révèle les premières images de Johnny Depp et Christian Bale en costumes, sur le tournage de Public Ennemies de Michael Mann Hugh Jackman toutes griffes dehors pour Wolverine Origins L'affiche du prochain film de Sean Penn: Milk

Les sorties de la semaine :
Cette semaine, je me ferai bien un hippo avec Madagascar 2. Si cette suite ne révolutionne pas le monde de l'animation et reste assez banale, elle réserve toujours des gags hilarants et des répliques cinglantes (les pingouins sont toujours aussi psychopathes). Mercredi, c'est aussi la sortie d'Agathe Cléry, le nouveau film d'Etienne Chatillez avec Valérie Lemercier en raciste qui va devenir black, et le tout en musique s'il vous plaît!
Les sorties DVD de la semaine :
Noël approche et la tournée de cadeaux commence aussi. Vous ne savez pas quoi offrir à votre nièce qui est fan d'High School Musical 3, de Miley Cyrus et des Jonas Brothers ? Et bien ne cherchez plus, Camp Rock vient de sortir en DVD. Dans ce téléfilm Disney Channel, les trois garçons dans le vent vont passer leurs vacances dans un camps de vacances spécialisé dans la musique. Au casting, on retrouve la sublime Demi Lovato qui empêchera les plus grands de s'ennuyer ! Plus d'infos sur Camp Rock dans mon précédent billet: cliquez ici
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2 décembre 2008 2 02 /12 /décembre /2008 00:02

Après SuperGrave, 40 Toujours Puceau, Sans Sarah Rien ne Va, on sait que les production siglées Apatow sont gages de bonnes tranches de rigolade. Alors quand le producteur le plus actif d’Hollywood se lance dans la comédie d’action dopé à la marijuana, on ne peut qu’en saliver d’avance. Et le résultat est à la hauteur de nos espérances. Seth Rogen et James Franco incarnent deux types qui n’avaient rien en commun à part le fait que l’un se fournissant en cannabis chez l’autre. Quand un jour, le premier est le témoin accidentel d’un meurtre, les deux se retrouvent malgré eux au milieu d’une guerre de gangs en plein trafic de drogue. Une aventure qui, comme dans tous bons films américains, les rapprochera et fera naître une amitié étonnante.


Cette comédie est une vraie réussite. Du scénario pas radin en péripéties et surprises, aux dialogues jouissifs tellement ils sont bien écrits, le film se suit avec un plaisir certain. Certaines scènes sont en passe de devenir cultes tellement elles sont hilarantes. L’action n’est pas en reste et les scènes de baston sont à la fois marrantes et impressionnantes. Le final réserve même son moment « Michael Bay », effets pyrotechniques inclus. Du côté des comédiens, James Franco que l’on connaissait plus sérieux dans la saga Spiderman, révèle ici un talent insoupçonné pour la comédie, et l’on en redemande. Son interprétation du dealer défoncé restera l’unes des plus marquantes de l’année, drôle et touchant, sans verser dans le pathos. Face à lui, Seth Rogen fait du Seth Rogen, sa palette d’émotions restant un brin limité. La galerie de seconds rôles est assez savoureuse, de la policière ripoux hispanique au père de la copine complètement barge. Délire Express (Pineapple Express) démontre encore le talent de la patte d’Apatow et se révèle être une excellente comédie d’action. Et le meilleur dans tout ça, c’est qu’on a nullement besoin d’être aussi stone que les héros pour l’apprécier pleinement !

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