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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 00:59

FrogPrincess

 

Après des années de vaches maigres (avec les bovidés du navet La Ferme se Rebelle), l’animation traditionnelle ressuscite de ses cendres grâce à l’impulsion de John Lasseter, bien décidé à remettre ce qui a rendu les studios Disney célèbres au goût du jour. Pour se faire, il a rappelé le duo de réalisateurs à qui l’on doit des classiques tels que La Petite Sirène et Aladdin et leur a confié les rênes de ce qui s’annonçait comme la renaissance du film d’animation traditionnel, La Princesse & la Grenouille. Et c’est une franche réussite, un moment de divertissement teinté de nostalgie et de magie estampillée Disney qui fait du bien. Reprenez tous les ingrédients qui ont fait le succès du panthéon animé de la maison et ajoutez-y un soupçon de modernité et d’humour à la Pixar et vous obtenez un classique instantané au charme indéniable. Le film peut se targuer de bénéficier d’une animation quasi irréprochable grâce au travail de l’élite des animateurs parmi lesquels Andreas Deja, Mark Henn et Eric Goldberg (à eux trois, ils ont du animé la moitié des personnages les plus mémorables de Disney : Le Génie, Jafar, Belle, Scar….).

 

FrogPrincess2

 

Les personnages sont hauts en couleur et attachants, Tiana (doublée par Anika Noni Rose en V.O) fait une héroïne déterminée et forte tandis que Naveen est une déclination macho et drôle du prince charmant. Les seconds rôles sont tous très bien développés malgré le rythme effréné du film. Louis l’alligator qui rêvait de devenir joueur de jazz ou Ray la luciole à l’accent cajun irrésistible en sont des exemples parfaits. On dit qu’un film ne vaut que par son méchant, le Dr Facilier, charismatique à souhait avec ses incantations vaudous et sa voix grave que lui prête Keith David en V.O, en est un digne représentant. Libre adaptation d’un conte des Frères Grimm, La Princesse & la Grenouille se déroule dans la Nouvelle Orléans des années 20, propice à une bande originale très jazzy emmenée par le compositeur Randy Newman et les voix d’un casting vocal original impeccable. Si dans la forme, le film reprend des ingrédients connus, il ose tout de même un humour à double lecture à la Pixar et la mort audacieuse d’un personnage important. A la sortie de la salle, force est de constater que la magie opère toujours et l’envie de se visionner à nouveau les classiques de notre enfance comme La Belle & la Bête ou Aladdin, se réveille.

 

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 19:07
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Un conte pour enfant d’une dizaine de phrases, aussi culte soit-il outre-Atlantique, ne suggère pas immédiatement l’intérêt d’une adaptation au cinéma. Malgré tout, Spike Jonze (le scénariste de Dans la Peau de John Malkovitch) s’est lancé le défi de mettre en scène Max & les Maximonstres (Where the Wild Things Are en V.O), de l’auteur Maurice Sendak. L’histoire, qui est connue de millions d’enfants aux Etats-Unis, raconte les aventures d’un petit garçon surexcité envoyé au lit sans dîner après une grosse bêtise. Là, il s’imagine un monde peuplé d’énormes monstres impressionnants mais attendrissants avec qui il va apprendre certaines valeurs de la vie. Car sous des airs de plaisirs régressifs, avec ces marionnettes géantes inspirées des illustrations originales de l’auteur, Max & les Maximonstres offrent des pistes de réflexion très adultes traitant des responsabilités, de la vie en communauté ou encore de la solitude et de l’amour.

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Pour en revenir aux marionnettes, elles ont été crées par les studios de Jim Henson (des spécialistes en la matière: Muppets, Dark Crystal…) et sont bluffantes de réalisme. On a qu’une envie c’est de faire comme le héros du film et se blottir entre ses peluches géantes. L’animation des visages est tellement réussie qu’on se surprend à s’attacher à ses boules de poils. Le casting vocal, composé de James Gandolfini, Paul Dano ou encore Forest Whitacker, effectue également un travail brillant. Spike Jonze a réussi à étoffer l’histoire du petit garçon, lui conférant une mère trop occupé par son travail et son nouveau fiancé, et une sœur en pleine crise d’adolescence. Le design et l’ambiance façon film indépendant est également réussie, le rythme est lent et prend le temps d’installer les personnages et on se laisse porter avec un plaisir non dissimulé malgré quelques longueurs ci-et-là. La musique et les chansons participent également au charme du film et les décors naturels (d’Australie) font de ce film un petit rêve éveillé. N’hésitez pas à plonger dans ce moment d’évasion dont vous ne reviendrez pas tout à fait pareil.

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 00:38


Après leur reprise de Bohemian Rhapsody, les Muppets célèbrent les Fêtes en entonnant le classique Ringing of the Bells, mais à leur façon bien entendu. Enjoy !
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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 09:36

J’ai toujours eu du mal avec la performance capture, et ce depuis Le Pôle Express en passant par Beowulf et autres lubies de Robert Zemeckis. Les personnages semblant vides d’âmes au regard creux, l’animation calquée sur les mouvements des acteurs paraît moins convaincantes que les films animés traditionnellement par un artiste etc… Tous ses défauts, on les retrouve hélas dans Le Drôle Noël de Scrooge, énième adaptation du Conte de Noël de Charles Dickens et qui n’est prétexte qu’à une démonstration de la technologie 3D relief de Disney. Car en effet, la troisième dimension est bien exploitée et offre des plans assez hallucinants et une immersion dans le Londres de Dickens. Mais pourtant, les personnages ont bénéficié d’un design à la limite du photoréalisme et de la caricature. Un résultat vraiment laid. De plus, la technologie de la performance capture a réussie à rendre inexpressif l’acteur le plus grimaçant d’Hollywood, à savoir Jim Carrey. Le comédien y interprète plusieurs personnages dont le rôle titre de Scrooge, grimé sous un maquillage numérique de vieillard rabougrie et pingre pour qui l’esprit de Noël a disparu depuis des années. Il reste amusant de reconnaître quelques mimiques de Jim Carrey dans des rares moments drôles qui parsèment le film. Le reste du casting (Gary Oldman, Robin Wright Penn et Colin Firth) ne s’en sort pas mieux.


On ne sait pas ce qui est arrivé au réalisateur de Retour vers le Futur lorsqu’on assiste à un spectacle aussi décousu et qui ne semble pas parvenir à trouver sa véritable identité. Oscillant entre le frisson horrifique (à travers des scènes glauques et efficaces) et l’humour lourdingue (la longue et navrante envolée burlesque de Londres, totalement hors sujet et injustifiée), le film accumule en plus les longues scènes de dialogues où l’ennui s’installe très vite. Peu importe les artifices de la technologie, si à la base on ne trouve pas les ingrédients qui font un bon film, on en ressortira forcémment déçu. Je vais écrire de ce pas à Robert Zemeckis pour qu’il arrête net sa folie pour la performance capture et qu’il se remette à nous pondre des vrais chefs-d’œuvre de cinéma. C’est mal parti alors que viennent d’être annoncés un remake de Yellow Submarine des Beatles et de Casse-Noisette, tous les deux en performance capture. Pour Noël et sur la même histoire, je préfère me visionner à nouveau Le Noël des Muppets.



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24 novembre 2009 2 24 /11 /novembre /2009 09:10

En tant que non lecteur de la saga littéraire de Stéphanie Meyer, je n’attendais pas grand-chose du deuxième volet des aventures des Roméo & Juliette aux dents longues. New Moon est une suite légèrement supérieure à son prédécesseur, grâce à des  moyens plus conséquents qui hélas ne parviennent pas à combler un tournage expéditif et les défauts inhérents à la saga. Dans cet épisode, Edward, le vampire romantique joué par Robert Pattinson dont le talent a bien du mal à s’exprimer dans un rôle aussi inexpressif, se rend subitement compte que son amour avec l’humaine Bella (peu convaincante Kristen Stewart) est impossible et décide de s’exiler loin de sa dulcinée. Cette dernière tombe en dépression et broit du noir jusqu’à ce que Jacob (Taylor Lautner qui ressemble plus à un mannequin d’Abercrombie qu’à un acteur) se rapproche et ne la console. Côté casting, le trip en tête d’affiche ne surprend pas et livre des prestations honnêtes mais pas transcendantes. Les fans sont bien hystériques au moindre téton révélé (et avec le clan des loups-garous latinos elles en auront pour leur argent!).


Côté réalisation, Chris Weitz (American Pie, La Boussole d’Or) offre des plans plus soignés et une mise en scène plus maîtrisée que sa prédécesseur Catherine Hardwicke. Il se lâche notamment dans les (trop rares) scènes de bravoures qui s’avèrent satisfaisantes. Le tout reste néanmoins très plat, la faute à des dialogues longs et ennuyeux qui ne satisferont que les moins regardants et des scènes à l’eau de rose écœurante. Le budget plus conséquent se lit à travers les décors et les maquillages de meilleure qualité. Pour ma part, j’ai préféré le premier volet qui offrait au moins des parallèles intéressantes avec la vie au lycée des adolescents, dans cette suite peut-être plus efficace sur la forme, le fond demeure trop superficiel et pas assez prenant. Conçu pour plaire aux millions de fans à travers le monde, pas forcémment regardant sur la qualité cinématographique d’un film, Twilight: Chapitre 2 - Tentation laissera la majorité des autres indifférente.

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 07:32

Après nous avoir délivré le navet préhistorique 10.000 B.C, Roland Emmerich revient à ses premiers amours: la destruction de masse. Et dans le domaine, il peut se targuer de plusieurs apocalypses: une invasion alien dans Independance Day (il plancherait d’ailleurs sur deux suites), un bouleversement climatique fatal dans Le Jour d’Après. Pour 2012, la recette n’a pas changé. Partant de la croyance populaire (plus buzz que fondée) selon laquelle plusieurs prophéties s’accorderaient à dire que la fin du monde serait arrêtée au 21 décembre 2012, le réalisateur allemand en tire un film catastrophe efficace sur les effets spéciaux mais catastrophique dans tous les autres domaines. Le scénario tire en longueurs et les dialogues sont ridicules de clichés. Pas facile pour les acteurs, même de la trempe de John Cusack, de se dépatouiller avec un matériel de base aussi niais. On passera sur les invraisemblances et les incohérences de beaucoup de scène, la crédibilité en prend un coup. Le héros a quand même beaucoup, beaucoup de chance pour se tirer à chaque fois des pires situations!


La direction d’acteurs paraît inexistante, le réalisateur préférant sans aucun doute se concentrer sur les scènes de catastrophe et il n’a pas son pareil pour donner au public du grand spectacle pour tout amateur de destructions massives. Les images de la Californie ravagée par un tremblement de terre géant ou d’un raz-de-marée engloutissant l’Himalaya en mettent plein la vue, grâce à des effets visuels dans l’ensemble réussis. Le problème est que pour les spectateurs qui avaient visionné la bande-annonce comme moi, il n’y a pas grand-chose d’inédit à se mettre sous la dent si ce n’est les interminables scènes de dialogues barbantes. On s’ennuie ferme en attndant le prochain moment de bravoure.  2012 est un blockbuster popcorn efficace car les spectateurs en auront pour leur argent, mais qui manque cruellement de consistance et d’un réel intérêt cinématographique.  A voir une fois pour les belles images mais pas plus: Qui se sentirait honnêtement de se retaper 2h40 de 2012 (à la limite en passant les scènes ennuyeuses, à savoir les ¾ du film!)?

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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 08:27

Envoyé par Fred il y a déjà quelques jours, je me prête avec joie à ce petit questionnaire du cinéphile, d’autant plus que Steven Soderbergh aurait répondu aux mêmes questions soumises par Libé. C’est parti!


Le film que vos parents vous ont empêché de voir ?
L’Exorciste. Je me rappelle du jour où avec mon frère, je vais avoir 9 ans et lui 7, avions réussi à mettre la main sur le boîtier de la VHS du film qu’avaient soigneusement cachée mes parents dans le grenier. Prêts à frissonner on s’empare de la vidéo pour découvrir que le boîtier était vide ! Résultat quand j’ai vu le film pour la première fois lors de la ressortie en salles, je n’ai pas compris tout le raffut autour de la réputation terrifiante du film de Friedklin. « Jésus te b*ise! »

Une scène fétiche qui vous hante ?
Sans aucun doute la fin poétique et magique d’Edward aux Mains d’Argent de Tim Burton. Wynona Ryder, au visage illuminé, dansant sous les milliers de flocons de neige crées par un Johnny Depp habité sculptant un ange de Noël dans la glace. Le tout enrobé par l’une des plus belles partitions de Danny Elfman. Rien de plus à ajouter, une scène enchanteresse ou Tim Burton à son apogée artistique.

Vous dirigez un remake, lequel ?

Personnellement, si je devais réaliser un remake ce serait vraiment d’un film qui m’a grandement déçu. En l’occurrence, je réadapterai Da Vinci Code vu le potentiel énorme qu’avait le livre pour en faire un grand thriller historique mêlant action et énigmes. Ron Howard nous a livré un épisode de Derrick en plus luxueux. Je dégagerai Audrey Tautou et changerai la coupe de Tom Hanks également. Encore mieux, je file le projet à David Fincher, qui saurait ce qu’il aurait pu livré avec un tel matériel de base!

Le film que vous avez le plus vu ?
Ca se joue entre trois que je n’arrive pas à départager: La Belle & la Bête des studios Disney, l’un de mes premiers souvenirs au cinéma et que j’idolâtre encore à ce jour, Singin’ in the Rain parce qu’à chaque fois, le talent hors du commun de Gene Kelly me bluffe, et Pulp Fiction de Tarantino pour les dialogues et les gueules dont je ne me lasserai jamais.

Le film que vous êtes le seul à connaître ?
Je ne parle pas du milieu cinéphile mais de mon entourage proche, personne ne connaît Clerks de Kevin Smith. Le premier film du réalisateur originaire du New Jersey est une pépite de drôleries, de dialogues cultes et de personnages attachants malgré leurs apparences de loosers finis. Le film qui a établi les bases du View Askew Universe et introduit les cultes Jay et Silent Bob.

Qui ou qu’est-ce qui vous fait rire ?
En ce moment, le Frat Pack composé de Will Ferrell, Steve Carell, Ben Stiller, Jack Black et compagnie. Leur humour me correspond totalement et je ne me lasse pas de visionner Taladega Nights ou encore Zoolander. Sinon Jim Carrey dans Dumb & Dumber, ça ne vieillit jamais !

Votre vie devient un biopic…
Une comédie musicale sans hésitations ! Mais à 24 ans, j’ai à peine achevé l’acte 1. La suite après l’entracte.

Le cinéaste absolu…
Walt Disney.

Une citation de dialogue que vous connaissez par cœur ?
"The greatest thing you'll ever learn is just to love and be loved in return." (Moulin Rouge, Baz Luhrmann).

L’acteur que vous aurez aimé être ?
Johnny Depp pour sa carrière incroyable, ses rôles mémorables, ses qualités d’humain et son aura. Sinon, Gene Kelly, car c’est un artiste complet: acteur, chanteur et danseur. That’s Entertainement!

Le dernier film que vous avez vu, c’était comment ?
Max & les Maximonstres: une retombée en enfance jouissive en surface, et une réflexion touchante et mature dans le fond. Avec en bonus, une bande originale magique et des créatures attachantes

Le livre que vous adorez mais impossible à adapter ?
Les Thanatonautes de Werber car je ne saurai comment représenter les délires au Paradis etc… Mais Peter Jackson s’attaque bien à The Lovely Bones donc tout est possible après tout…

Quelque chose que vous ne supportez pas dans un film ?
L’ennui qui s’installe la faute à un réalisateur qui ne sait pas diriger ses acteurs ou à un montage douteux etc…

Le cinéma disparaît. Une épitaphe?
That’s a Wrap!
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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 18:32

Je fêtais déjà Halloween tous les ans en France mais ce n'est point comparable à la manière dont les américains le célébre, du moins ici en Floride. Pour ma part, j'ai assisté à quatre soirées Halloween, et encore je ne les ai pas toutes faites. Début octobre, on commence par une virée au parc Universal Studios pour vivre la Horror Night. Pour l'occasion, le parc plonge les visiteurs dans des zones effrayantes à coups de sons et lumières et d'acteurs tapis dans les décors surgissant pour vous faire peur (la palme aux tarés armés de tronçonneuse qui vous coursent sur plusieurs mètres!). Des Houses of Horrors sont également ouvertes pour la nuit, chacune thémée sur un film différent. Cette année, Saw, Chucky et Wolfman (le prochain film de Benicio Del Toro qui sort l'an prochain) étaient à l'honneur. Le niveau de décors dans ces maisons est impressionnant et comédiens grimés en loups-garous, poupées vicieuses ou encore créatures des marais ou vampires vous y donneront votre dose d'effroi.


Halloween c'est aussi et surtout l'occasion de déguiser et de s'éclater entres jeunes dans une ambiance délurée.  Il y a une semaine, une soirée était organisée dans une villa à 6 millions de dollars dans le centre d'Orlando. Toutes les nationalités étaient invitées et la majorité était venue costumée. Et le niveau était là, pour ma part j'étais Popeye et j'ai pu croisé entres deux vodkas, un TéléTubbie, Mario & Luigi, des pirates sexy et Jack Sparrow. Il ne va sans dire que ce n'est pas les friandises qui abondaient mais bien la liqueur autours de la piscine. Jeudi dernier, une soirée mexicaine était organisée au Coronado Springs et là encore c'était l'occasion de se mettre dans la peau d'un autre, ou en l'occurence ... d'une autre. Avec mes collègues, nous avions décidés de nous y rendre en femmes et nous avons fait sensation! Sans me vanter, je peux dire que je suis plutôt bombasse en nana ! Par contre, je porte un autre regard sur vous les femmes depuis que j'ai enduré la souffrance de porter des talons pendant une soirée !


Enfin, la soirée du 31 octobre, Downtown Orlando se transforme en un véritable club géant où les rues sont prises d'assaut par des milliers de personnes avides de fêter Halloween en bonn et due forme. Nous nous sommes rendues à Church Street, une rue privatisée qui regroupait plusieurs clubs et où une scène avait été installée, ainsi que des bars. L'ambiance était fabuleuse, la rue bondée et l'esprit de la fête règnait. Là encore, les costumes étaient de sortis et de très bonne facture: un Chapelier Fou version Johnny Depp dans le prochain Tim Burton, Vega de Street Fighter, le Blue Man Group, Poison Ivy... quant à moi, je faisais un Casanova blond mixé à un Heath Ledger dans le dernier Terry Gilliam (vous trouvez pas? :D). En tout cas, cet Halloween aux USA, je m'en rappellerai pendant un bon moment. Plutôt 4 fois qu'1 !

Retrouvez toutes les photos sur ma page Facebook (cliquez sur le logo dans la colonne de droite).
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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 02:04

La mort de Michael Jackson est incontestablement l'un des évènements les plus marquants de l'année, voire de la décennie. La vague d'émotions qui a submergé le monde après la nouvelle témoignait de l'aura du personnage et prouve qu'il fait partie des rares à pouvoir se taguer du titre de légende. This Is It rend un hommage tout en douceur au King of Pop, à travers les images des répétitions du concert qui s'annoncait gigantesque. Réalisé par Kenny Ortega, chorégraphe et cinéaste qui s'occupait de la direction artistique du concert, le film présente Michael Jackson sous des facettes jusque là assez méconnues: perfectionniste, tendre et drôle avec ses danseurs mais toujours aussi prodige (il faut le voir exécuter Billy Jean en solo devant sa troupe hystérique).


Balayées les rumeurs et les glauques commérages, voir l'artiste en plein processus de création suffit à confirmer que c'était bien un grand. Le principal intérêt du film réside donc dans le fait de pouvoir être témoin de la manière dont MJ préparait ses numéros, s'attardant sur les moindres détails (lumière, chorégraphie, notes de musique trop hautes ou pas assez...). L'autre étant la revisite des tubes de Michael Jackson, de l'impressionnant Thriller en 3D à They Don't Care About Us ou le duo avec Judith Hill sur I Just Can't Stop Lovin' You. Ma préférée restant la version de Smooth Criminal où le chanteur s'invite dans les classiques d'Hollywood avec Humphrey Bogart et Rita Hayworth. Les fans seront aux anges, et l'engouement dans la salle lors de la séance de minuit à Orlando peut en témoigner. On regrettera peut-être une succession des numéros sans grand génie du montage, mais ce n'est qu'un détail. En sortant de la salle, on ne peut que regretter que le concert n'ait pas eu la chance de voir le jour et de se mettre notre chanson préférée de Michael Jackson. Un document à voir.
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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 08:09

Echec cuisant au box-office américain, Jennifer's Body misait beaucoup sur son "corps d'affiche", à savoir celui de Megan Fox. La jeune actrice propulsée au rang des femmes les plus sexy du cinéma depuis Transformers testait avec ce film son taux de popularité dans un premier rôle. Le résultat est en demi teinte, sa performance d'actrice laisse beaucoup à désirer et ne vaut que par des minauderies qui peuvent devenir agaçantes à la longue. Sa plastique parfaite ne suffisent définitivement pas à en faire une grande actrice. Pourtant, cette série B d'épouvante écrite par Diablo Cody (la scénariste de Juno) ne manque pas de potentiel.


Le synopsis qui suit les péripéties d'une jeune lycéene habitée par un démon qui ne peut rassasier sa faim de sang qu'en dévorant ses conquêtes masculines, ne manque pas d'originalité et de bonnes idées. Mais la réalisation est plate et sans génie et aurait gagner à oser dépasser les clichés du film pour adolescents. Le rythme est inégal et certaines scènes sentent à plein nez le génétateur de buzz (à quoi sert la scène du baiser lesbien entres les deux actrices principales?). Hormis la jeune Amanda Seyfried (vue dans Mamma Mia!), les performances des acteurs sont ratées et pas du tout convaincantes. Megan Fox a encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir se targuer d'une carrière approchant celle avec qui les médias la comparent souvent, Angelina Jolie.
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