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26 août 2012 7 26 /08 /août /2012 00:09

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A l'occasion de la sortie évènement du film Avengers en Blu-Ray et en DVD le 29 août prochain, Hollywood&Co et Marvel vous font gagner un maximum de goodies ainsi qu'un exemplaire du DVD.

 

Pour tenter votre chance, répondez aux trois questions suivantes et likez la page Facebook d'Hollywood&Co [lien: https://www.facebook.com/hollywoodandco ].

 

Questions:

 

1. Quel comédien incarne l'Agent  Coulson dans Avengers ?

2. Dans combien de films Marvel est apparu Robert Downey Jr. ?

3. Dans quelle série l'actrice qui interprète Mariah Hill s'est-elle fait connaître ?

 

Envoyez vos réponses et vos coordonnées à concourshollywood@gmail.com.

 

AvengersLOTS.png Jeu limité à la France métropolitaine - Concours ouvert du 24 août au 7 septembre 2012 - Les gagnants seront contactés par email.

 

TM & © 2012 Marvel & Subs

www.marvel.com

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8 août 2012 3 08 /08 /août /2012 09:00

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Les studios Laika s’étaient fait remarqués il y a quelques années avec leur premier film, Coraline, un petit bijou d’animation image par image réalisé par Henry Selick empreint d’une atmosphère fantastique délicieuse. Cette année, c’est sous l’égide de Sam Fell et Chris Butler qu’ils dévoilent L’Etrange Pouvoir de Norman (titre V.O plus efficace et court: ParaNorman), un film réjouissant et bourré de références aux films d’horreur doublé d’une jolie morale traitée avec finesse. Norman est un jeune collégien marginal doté de pouvoir pas commun de parler avec les morts. Mais quand la ville est envahie par des zombies et victime d’une lointaine malédiction, il est le seul à pouvoir sauver la mise.

 

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Dès le premier écran titre, on sent que les créateurs et les artistes qui ont bossé sur le film sont des passionnés. Les références au genre sont nombreuses et variées (de John Carpenter aux films de monstres d’Universal, en passant par La Nuit des Morts Vivants) et l’animation en stop motion n’a jamais été aussi belle. Le look des personnages est tordant et la musique de Jon Brion épouse harmonieusement les images hautes en couleur du film. L’une des grandes forces du film réside dans le traitement des thèmes tels que le droit à la différence, le bullying, la discrimination, tout en finesse et à travers une revisite subtile des codes du film d’horreur. L’humour est plutôt osé et lance des piques sur la société, et lorgnerait plus vers les Simpson et Family Guy que vers le bon enfant.

 

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Doublé par le jeune Kodi Smit-McPhee, Norman est un personnage attachant entouré d’une galerie de protagonistes déjantés: son ami enrobé Neil drôle et touchant (doublé par Tucker Albrizzi), sa grande sœur bimbo (la voix d’Anna Kendrick), le grand frère baraqué de Neil et le voyou du collège Alvin, respectivement doublés par Casey Affleck et Christopher Mintz-Plass qui ont visiblement du s’éclater. On pardonnera le rythme un peu lent par moment et le montage épisodique du film car au final, L’Etrange Pouvoir de Norman est un charmant hommage aux films d’horreur qui peut se targuer d’avoir des séquences visuellement splendides et juste ce qu’il faut d’émotion et une touche d’humour irrésistible. Un coup de cœur animé à ne pas manquer.

 

critique: Jonathan Rabeute

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Sortie en salles: 22.08.2012

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6 août 2012 1 06 /08 /août /2012 09:00

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Le pitch de départ aurait du nous mettre à la puce à l’oreille. Le seizième président des Etats-Unis dérouillait du vampire à la hache avant sa prise de pouvoir, assoiffé de revanche contre les suceurs de sang qui avaient tué sa mère. Adapté du roman éponyme, Abraham Lincoln: Chasseur de Vampires aurait pu et aurait du être une série B fun et divertissante. Mais plus les minutes défilent, plus il faut se faire à l’idée que Timur Bekambetov s’est pris un peu trop au sérieux et on assiste médusé à un spectacle premier degré à la limite de l’affligeant.

 

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Pourtant le réalisateur russe nous avait agréablement surpris avec le surexcité Wanted avec Angelina Jolie, ici il semble avoir perdu sa touche et délivre des scènes d’action filmées sans réelle maîtrise et abusant des effets visuels d’un autre temps. Les incrustations sur fonds verts font mal aux yeux et la 3D n’arrangent rien sur certaines séquences insupportables (la poursuite au milieu d’un troupeau d’étalons ou le final sur le train en feu). Et ne parlons pas du look raté des vampires… Reste de jolis costumes et des décors pas trop cheap, encore heureux avec un tel budget.

 

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Le scénario, à part quelques bonnes idées pour inclure le fantastique dans l’Histoire, est un ramassis de clichés, fourni en dialogues risibles et manquant cruellement d’un humour second degrés qui aurait sauvé le film de ce ratage. Côté casting, Benjamin Walker manque cruellement de charisme dans le costume de Lincoln et n’a que sa troublante ressemblance avec Liam Neeson pour divertir. Dominic Cooper est venu cachetonner tandis que la jolie Mary Elizabeth Winstead joue la plante verte. La direction d’acteurs est inexistante. Au final, ce qui aurait pu être une chouette série B décomplexée se révèle être un blockbuster raté et se prenant trop au sérieux. On se demande pourquoi Tim Burton a accepté de poser son nom sur cette déception.

 

critique: Jonathan Rabeute

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Actuellement en salles

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3 août 2012 5 03 /08 /août /2012 01:33

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La nouvelle production de Judd Apatow réunit l’un de ses poulains, Jason Segel (Sans Sarah Rien Ne Va) et l’une des plus belles et talentueuses actrices de ces dernières années Emily Blunt (Le Diable s’Habille en Prada), pour une comédie romantique drôle, juste et émouvante. Le producteur a redéfinit le paysage de la comédie U.S en quelques hits (Supergrave, En Cloque Mode d’Emploi, Mes Meilleures Amies) mais également quelques ratés (Funny People, L’An 1...). Cinq Ans de Réflexion fait heureusement partie de la première catégorie.

 

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Ecrit par Nicholas Stoller (également réalisateur) et Jason Segel, le scénario du film suit un couple durant cinq années durant lesquelles il passe par la passion, la jalousie, la responsabilité etc… Bref, des thèmes récurrents du genre mais qui sont ici traités avec une extrême justesse. On peut tous se reconnaître dans l’un des personnages: Tom, chef cuisiner trentenaire de San Francisco qui accepte de renoncer à une promotion pour soutenir la carrière de sa fiancée, Violet, promue à l’université du Michigan et qui est tiraillée entres l’excitation et la peur pour son couple. Rarement un film avait aussi bien cerné les relations d’un couple de manière aussi subtile sans pour autant paraître lourdingue. La durée du film pourra rebuter certain, mais elle est nécessaire à l’installation de l’histoire des personnages et est parfaitement justifiée tant l’évolution de ceux-ci est totalement maîtrisée.

 

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Le film se suit avec plaisir, le quotidien du jeune couple et le théâtre de scènes d’humour efficaces (et plus fines de ce qu’on a connu des films d’Apatow) et l’émotion qui s’alternent avec brio. Et la complicité évidente entres Jason Segel et Emily Blunt aide clairement à faire passer agréablement les 2h05 que dure le film. Le duo fait preuve d’une belle alchimie et d’une jolie palette d’émotions qui rend le combat de leur personnage pour trouver l’équilibre entre le bonheur du couple, le sacrifice et l’auto-destruction plus touchant et crédible. Les seconds rôles ne sont pas en reste grâce aux performances de l’excellente Alison Brie en sœur déjantée et de Randall Park en meilleur ami un peu lourd. Seul Rhys Ifans semble en deçà de ce qu’on connaît du comédien. Au final, Cinq Ans de Réflexion est une comédie réjouissante et pertinente sur les relations de couple, qui prêtent justement à la réflexion sans pour autant se poser en donneur de leçons. Un moment agréable à ne pas manquer, malgré la faible sortie dont le film bénéficie en France.

 

critique: Jonathan Rabeute

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Actuellement en salles

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2 août 2012 4 02 /08 /août /2012 11:51

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Il s’agit sans doute de l’un des films que j’attends le plus dans les prochains mois. Etant un grand amateur de comédies musicales made in Broadway, l’adaptation cinématographique de l’œuvre culte Les Misérables est un réel évènement. Jouée depuis plus de vingt ans sur les scènes de New-York, Londres et en tournée à travers le monde, la comédie musicale est un classique comptant des chansons qui sont devenues des standards du genre (« I Dreamed A Dream », « On My Own » etc…).

 

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Hugh Jackman (Jean Valjean) - Anne Hathaway (Fantine) - Russell Crowe (Javert)

 

C’est Tom Hooper, qui a connu le succès et les récompenses avec son film Le Discours d’un Roi, qui dirige cette adaptation au budget confortable. Un soin particulier est visiblement apporté aux décors et aux costumes, reconstituant fidèlement la France du XIXème siècle, toile de fond de cette histoire internationalement connue grâce à Victor Hugo.

 

 

 


  La première bande-annonce qui donne des frissons

 

Côté casting, c’est un défilé de A-listers qui ont tous plus ou moins poussé la chansonnette durant leur carrière. Hugh Jackman incarne Jean Valjean et n’a plus à prouver son talent de chanteur avec un Tony Award remporté pour sa performance sur scène dans The Boy from Oz et sa prestation enlevée en maître de cérémonie des Oscars en 2009. Face à lui, Russell Crowe est Javert et si le comédien australien a débuté sa carrière dans un groupe de rock, il devra changer de registre pour le rôle. Anne Hathaway joue Fantine et a déjà donné de la voix dans le film Ella au Pays Enchanté et lors de plusieurs cérémonies. Petite anecdote, la mère de l’actrice avait incarné le même rôle sur scène dans la troupe américaine, la boucle est bouclée.

 

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L'imposant plateau de tournage

 

Le casting compte également Sacha Baron Cohen et Helena Bonham Carter (qui avaient déjà chanté ensemble dans Sweeney Todd) dans le rôle des Thenardiers, Amanda Seyfried (Mamma Mia!) qui incarne Cosette, ainsi que deux stars de Broadway: Aaron Tveit et Samantha Barks qui font leurs débuts sur le grand écran. Généralement, les acteurs enregistrent leurs chansons en studio avant le tournage et miment leurs numéros sur le plateau. Tom Hooper a préféré les filmer en train de chanter pour plus d’authenticité dans les performances.

 

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Hugh Jackman en pleine séquence dans la peau du bagnard Valjean

 

Le film sort en décembre aux Etats-Unis et à Londres, mais il faut attendre le 20 février 2013 pour la France. Pour ma part je pense traverser la Manche pour me faire un combo comédie musicale/film le temps d’un week-end.

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1 août 2012 3 01 /08 /août /2012 00:01

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Disney et Hollywood&Co vous proposent de retomber en enfance et vous font gagner 3 DVD des 101 Dalmatiens et 3 DVD des Aristochats, qui seront disponibles à la vente le 8 août 2012. Pour tenter votre chance, répondez aux deux questions suivantes:

 

 

1. Citez les noms des trois chatons de Duchesse dans les Aristochats.

2. En quelle année est sorti Les 101 Dalmatiens pour la première fois en France ?

 

 

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Envoyez vos réponses et vos coordonnées à concourshollywood@gmail.com.


Doublez vos chances au tirage au sort en likant la page Facebook d'Hollywood&Co:  cliquez ici

 

Les gagnants seront tirés au sort et contactés par mail. Concours ouvert du 1 au 15 août 2012. Réservé à la France métropolitaine. Une seule participation par foyer.

 

© 2012 Disney

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 09:40

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Steven Soderbergh est un réalisateur pour le moins productif (trois films à l’affiche en un an) et éclectique. Du film de braquage au drame intimiste, en passant par des essais expérimentaux ou des actionners bourrins, le cinéaste aime varier les plaisirs. Pour son dernier film, il s’est inspiré des débuts de stripteaser de son acteur Channing Tatum (qu’il a dirigé dans Piégée) pour livrer une plongée enivrante dans l’univers de ces hommes qui s’effeuillent pour vivre. Inspiré de faits réels donc, Magic Mike suit le parcours du jeune Adam, ouvrier sans talent sur un chantier, qui est pris en main par Mike, trentenaire entrepreneur qui se déshabille sur scène en attendant de réaliser ses rêves, qui l’embarque dans la folie du striptease: argent facile, filles et soirées.

 

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Channing Tatum dévoile ici une sensibilité inattendu et révèle une palette d’émotions riche et convaincante. Comme il l’avait fait pour Julia Roberts dans Erin Brokovitch ou George Clooney dans les Ocean’s, Soderbergh parvient à diriger son comédien pour en tirer le meilleur. Le jeune acteur déploie toute l’étendue de ses talents physiques lorsqu’il s’agit des numéros dansés, félin et sexy en diable, il galvanise l’assemblée que ce soit en solo ou en groupe. Car le public féminin et gay ne seront pas déçus du voyage, une troupe de beaux gosses du petit et grand écran se trémoussent et se dévoilent sous la caméra inspirée et virevoltante du réalisateur. Vous pouvez compter sur Alex Pettyfer (Numéro Quatre), Matt Bomer (FBI, Duo très Spécial), Adam Rodriguez (Les Experts: Miami) ou encore Joe Manganiello (True Blood) pour faire grimper la température grâce à des chorégraphies efficaces et une bande originale énergisante.

 

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Dans le rôle du patron excentrique de la boîte de nuit, Matthew McConaughey (spécialiste des rôles torse nu) a l’air de s’éclater mais son numéro est lourdingue à la longue et manque de finesse. Si le scénario demeure très convenu dans l’évolution de ses personnages et dans la romance un peu forcée et que le côté sombre du revers de la médaille est sous-traité (les problèmes de drogue etc…), Soderbergh réussit à proposer un film plutôt classe pour un sujet aussi léger. Il s’amuse toujours autant avec l’image, le cadrage et la lumière (il assure d’ailleurs la photographie lui-même sous le pseudonyme de Peter Andrews) et délivre un spectacle jouissif qui sent bon la sueur et l’huile auto-bronzante. Pas un projet majeur mais qui tient plutôt bien ses promesses.

 

crititque: Jonathan Rabeute

 

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Sortie en salles: 15.08.2012

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26 juillet 2012 4 26 /07 /juillet /2012 17:04

 

 

Découvrez à l'occasion de la sortie de Rebelle, notre interview du réalisateur Mark Andrews et de la productrice Katherine Sarafian. Sous-titres en français disponibles.

 

Rebelle : Dans les salles le 01.08.2012

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 15:04

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Avec The Dark Knight Rises, le réalisateur prodige Christopher Nolan conclût de la plus belle manière qui soit une renaissance audacieuse et magistrale du mythe de Batman. Trois films qui peuvent se targuer de figurer au panthéon des trilogies réussies et marquantes aux côtés du Seigneur des Anneaux, Le Parrain, Retour Vers le futur ou encore Indiana Jones. On avait quitté le Chevalier Noir en cavale à l’issue des évènements de The Dark Knight, on le retrouve huit ans après alors que Gotham City est menacée par les plans anarchiques du terroriste Bane. Le chaos engendré par ce dernier va forcer Bruce Wayne à sortir de sa retraite anticipée et à porter le masque de l’homme chauve-souris à nouveau.

 

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Attendu depuis des années, la conclusion de la trilogie Dark Knight ne déçoit pas et applique la recette du blockbuster intelligent chère à Nolan : une bonne dose de spectaculaire allié à des performances d’acteurs bien dirigés et à des thèmes et pistes de réflexion osés et bien traités. Pour le grand spectacle, surtout en IMAX, vous en aurez pour votre argent. Le réalisateur ouvre le film avec un abordage d’avions de haut vol assez vertigineux, la maîtrise de sa caméra toujours aussi soignée et méticuleuse. L’utilisation des effets numérique est bien présente mais sait rester discrète pour laisser la place à des effets spéciaux physiques qui donnent aux scènes d’action un aspect plus authentique. Couplés au score percutant de Hans Zimmer, l’échelle démesurée et l’ambition de certaines scènes vous scotcheront au fauteuil. Le seul défaut de Christopher Nolan demeure les scènes de combat rapproché qui s’avère peu lisibles et trop tremblantes.

 

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Du côté du casting, Christian Bale ne fait qu’un avec Bruce Wayne et fait preuve d’une belle palette d’émotions face aux démons qui rongent son personnage. Michael Caine est juste flamboyant et offre une performance touchante et poignante dans le rôle du majordome fidèle mais inquiet. Gary Oldman et Morgan Freeman sont également au rendez-vous et demeurent convaincants. Du côté des nouveaux arrivants, Anne Hathaway fait taire les mauvaises langues dans la combinaison sexy de Selina Kyle (Catwoman n’étant jamais énoncée dans le film), cambrioleuse sensuelle et maligne, elle s’accapare du rôle avec une aisance certaine et on en redemande. Tom Hardy, dont le visage est à moitié recouvert par le masque de Bane, est de nouveau impressionnant physiquement (son corps a doublé de volume pour le rôle) et délivre une performance puissante et redoutable. Joseph Gordon-Levitt est charismatique à souhait dans le rôle d’un jeune policier dont le parcours croise celui de Batman tandis que Marion Cotillard s’en sort avec les honneurs dans un rôle à double jeu.

 

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Définitivement ancré dans son époque, le film aborde des thèmes d’actualité comme la crise financière, la place des pauvres et des riches, le terrorisme et le fanatisme religieux. Le rythme est soutenu et le sentiment d’urgence et de constant danger est maintenu avec un sacré brio. Le scénario assemble brillamment les pièces d’un énorme puzzle, bouclant les boucles amorcées dans Batman Begins et offre un final grandiose à son héros, une conclusion épique et prenante.

 

Critique: Jonathan Rabeute

 

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Sortie en salles: 24.07.2012

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 10:57

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Après avoir brillamment adapté la comédie musicale Hairspray, Adam Shankman remet le couvert en s’appropriant le hit de Broadway Rock of Ages et invite un parterre de stars dans sa joyeuse célébration du rock. Le scénario est somme toute convenu et suit une jeune blondinette fraîchement débarquée à Los Angeles et qui rêve de gloire, d’amour et d’eau fraîche (ou plutôt du gin). Elle y rencontre un jeune serveur qui partage son rêve, se fait embauché comme serveuse dans un célèbre club d’Hollywood où elle côtoie un rockeur superstar, Stacey Jaxx.

 

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Ce dernier est interprété par Tom Cruise, assurément la raison pour laquelle il faut se déplacer pour voir Rock Forever. Cassant son image de beau gosse action star, le comédien ne recule devant aucune excentricité pour faire vivre son personnage de diva rock, dont la vie est rythmé par l’alcool, la scène et le sexe. Une performance ! Du coup, le duo de jeunes premiers (Julianne Hough et Pablo Boneta) ont bien du mal à exister et livrent des prestations fades et sans saveur. Et ils ne sont pas aidés par un scénario qui les flanquent d’une amourette de bas étage ennuyeuse au possible.

 

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Heureusement, les seconds rôles de luxe sont savoureux: le duo que composent Russell Brand et Alec Baldwin est irrésistible, Catherine Zeta-Jones en chienne de garde est un bonheur d’autodérision tandis que Paul Giamatti est étonnant. Les numéros musicaux (versions remaniées des hits de Journey, Bon Jovi, Poison ou encore Def Leppard) sont bien maîtrisés et chorégraphiés, la palme revient au numéro de Mary J. Blige « Anyway You Want It », très sexy. Certains crieront que l’esprit rock est très aseptisé, c’est vrai qu’on lorgne plus du côté de Glee que d’un concert des Rolling Stones, mais le plaisir est là et la bonne humeur contagieuse. Un divertissement rafraîchissant. Alors ne boudons pas notre plaisir !

 

Critique: Jonathan Rabeute

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Actuellement en salles

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