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14 mars 2008 5 14 /03 /mars /2008 18:50

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Le pourquoi du comment le suffixe « av. J.C » n’a pas été gardé dans le titre français demeure un mystère. Alors qu’en VO, le film arbore le titre « 10 000 BC (Before Christus) », les distributeurs français ont préféré ne garder que le chiffre. 10 000 quoi ? 10 000 mammouths ? 10 000 heures ? C’était peut-être pour surfer sur le succès de 300… Vous me direz que c’est un sujet bien futile, mais le fait est qu’il n’y a vraiment pas grand chose à dire sur le contenu du film. Je n’ai tout simplement rien vu d’aussi stupide au cinéma depuis le début de l’année 2008 (après JC). Historiquement hérétique, le nouveau film de Roland Emmerich (Independance Day) se présente comme une aventure préhistorique où un jeune chasseur part à la rescousse de la femme qu’il aime, enlevée par des seigneurs de guerre. Tout d’abord, soulignons les dreadlocks parfaitement filés du héros, sa barbe taillée au millimètre près et ses pectoraux bien épilés. D’emblée, la crédibilité en prend un coup.

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Le jeu d’acteur est convenu, pas convaincant pour un sou. Il reste la beauté de Camilla Belle, plus connue pour prendre un café avec Georges Clooney dans la pub Nescafé. Mais à part sa plastique, on a envie de dire … what else ? En même temps, on sent une direction d’acteurs totalement inexistante, le cinéaste préférant se concentrer sur ses effets visuels et ses scènes d'action (qui restent efficaces pour quelques unes d'entres elles). Il faut dire que les mammouths, tigres aux dents de sabre (qu’on ne voit que deux misérables minutes alors qu’il est sur toutes les affiches) et autres créatures préhistoriques sont plutôt bien reconstitués, mais les effets visuels en général sont ratés (les incrustations sur fonds verts sont dégueulasses !). Tous les clichés du genre sont réunis,  l’intrigue est cousue de fils blancs et est ultra prévisibles (le môme qui vengera sa mère etc…).  Le film frôle le plagiat dans sa trame en s’inspirant allègrement de l’Apocalypto de Mel Gibson, 10 000 fois plus réussi et efficace que ce film creux et sidérant.

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 01:30

 

dwayneLondres, 3 mars, midi. Sous un ciel bleu et sans nuage, je me dirige vers le Mandarin Oriental Hotel, un sublime palace dans lequel se tenait le press junket du film « Maxi Papa » (the Game Plan en VO, un titre autrement plus classe !), dans lequel joue Dwayne Johnson alias The Rock. Ancien catcheur star de la WWF, le colosse s’est vite reconverti à Hollywood en figurant au casting du « Retour de la Momie », dans lequel il jouait le Roi Scorpion. Depuis, il s’est essayé à la comédie dans des films comme « Be Cool » avec Travolta, et dans l’action dans « Doom » ou « Redemption ». Une masse musculaire impressionnante que je devais ce jour là interviewer.

Il faut dire que j’appréhendais quelque peu la rencontre, malgré le fait que ma collègue m’ait auparavant rassuré en me disant que c’était un mec trop adorable. Okay, mais quand on est une fille, c’est autrement plus facile d’apprivoiser les colosses. Moi, j’avais peur de poser la question qu’il ne faut pas et qu’il me mette une baigne. Dans la salle d’attente réservée à la presse, j’essaie de trouver pour quel média travaillent les journalistes présents, en espérant tomber sur l’uns des rédacteurs de ma presse favorite : EMPIRE.

Avant de rencontrer l’acteur, j’allais d’abord interviewer Madison Pettis, la toute jeune actrice qui partage l’affiche du film avec lui. Et ce fût une interview des plus surprenantes ! Du haut de ses 10 ans, la petite répondait aux questions comme une pro, avec un discours taillé au millimètre près, lâchant un rire bruyant toutes les minutes, jetant un regard sur sa mère qui veillait derrière moi. Bref, une starlette Disney bien formatée. Perturbant en fait.

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Dwayne "The Rock" Johnson dans: Le Roi Scorpion, Be Cool, Doom et Maxi Papa. Que des chefs-d'oeuvres (non je ne lui dirais pas en face! ^^ )

Ensuite, le temps d’avaler une tasse de thé, et mon tour face à Mr Dwayne Johnson était déjà arrivé. Je redoutais déjà sa poignée de main destructrice. Une fois le pas de la porte menant à sa suite passé, mes craintes étaient envolées. Sur sa chaise, qui paraît minuscule sous sa carrure, le comédien m’accueille avec le sourire Colgate éclatant, son tatouage gravé sur ses pectoraux saillants dépassant allègrement de sa chemise, et me dit « bonjour » quand il apprend que je viens de Paris. Pas prises de tête, il répond avec enthousiasme à mes questions et je parviens même, non sans mal et ruse, à le faire chanter quelques notes (dans le film il est fan d’Elvis).

Les quatre minutes (et pas une de plus) sont passées trop rapidement. Avant de partir, je lui demande si je peux prendre une photo, il me dit qu’il va faire mieux et qu’il va lui-même se prendre en photo avec mon appareil. Oui mesdames et mesdemoiselles, The Rock a pris mon appareil photo, le mien à moi, dans ses énormes mains, et l’engin est en parfait état..ouf ! Je le quitte tout heureux d’avoir réalisé une bonne interview avec de bons moments à regarder en perspective.

 

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13 mars 2008 4 13 /03 /mars /2008 00:01

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Le nouveau délire de Gondry est un nouveau bijou, une ode à l’imagination et aux vertus de l’art du cinéma. Suite à un sabotage raté d’une centrale électrique, Jerry joué par le délirant Jack Black, voit son corps totalement magnétisé. Pas de chance, son meilleur pote Mike tient le vidéoclub de son père cette semaine, et toutes les cassettes se retrouvent effacées au contact de Jerry. Face à cette situation désespérée, les deux compères n’ont d’autres choix que de tourner avec les moyens du bord, les remakes des films supprimés. De ce concept de base original, Michel Gondry en tire un film sincère et très drôle. Les films « suédés » (c’est le terme) sont propices à des fous rires incontrôlables. Je vous défie ne pas rigoler face à la version Jack Black de Rush Hour 2 ! L’inventivité mise en œuvre est assez fascinante (le coup de la pizza pour symboliser la flaque de sang est magnifique!), à l’image d’un fabuleux plan séquence faisant le lien entres les tournages. Bref, le cinéaste fait travailler notre imagination et nous redonne une âme de gamin. Pour ma part, je me revois recréer Jurassic Park avec mes jouets sur la moquette de ma chambre.

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C’est un peu frustrant, vu que le film est vendu sur le concept, qu’on ne voit pas plus de films suédés d’ailleurs. Le casting est par ailleurs génial, Jack Black est excellent, le comique et la justesse de son jeu rappelant son rôle dans High Fidelity. Mos Def est touchant de sincérité et les seconds rôles sont d’un naturel déconcertant, donc charmants. Le sujet du film est propice à un parallèle avec l’état actuel du cinéma (le clivage unique des genres action et comédie) et à un coup de pied vers la voracité des grands studios, à travers l’apparition édifiante mais tordante de Sigourney Weaver. Gondry signe une œuvre sincère, ludique et on voit qu’il s’est beaucoup amusé à le faire. Et c’est plus que communicatif, on en ressort béat et le sourire aux lèvres. Chaudement recommandé : A rembobiner et à revoir !

note9

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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 23:00

seamonstersSi les dinosaures ont eu leur lot de documentaires et de films les mettant sous les feux des projecteurs, il en est tout autre des grands reptiles et créatures qui peuplaient le fond des mers à la même période. La Géode et National Geographic rétablissent cette injustice et vous invite avec "Géants des Profondeurs 3D - Une Aventure Préhistorique" à une plongée en relief dans les eaux du Crétacé, alors infestés de monstres marins.

Bercé par la musique de Peter Gabriel et de Footnote, le voyage est des plus impressionants. La reconstitution des créatures aux noms aussi barbares que Dolichorhynchops ou Styxosaurus, est d'un réalisme étonnant. Les images de synthèse et les effets visuels sont donc de grande qualité. Et il n'en fallait pas moins pour mettre en image la vie tumultueuse de ces bestioles aquatiques. A travers la migration de Dollie, une jeune Dolichorhynchops femelle que l'on suit de sa naissance à sa mort, le spectateur cotôie ces géants des profondeurs de très près, grâce à la magie du relief. L'effet 3D est largement mis à contribution: les requins nous foncent dessus et manquent de sortir de l'écran, les prédateurs aux dimensions gigantesques frôlent nos rétines. Le spectacle est là.

L'immersion n'est malheureusement pas totale, à cause d'incessants allers-retours dans le présent, où un groupe d'archéologues découvrent les fossiles des héros du film. Ces constantes et agaçantes ellipses coupent le rythme et ne jouent même pas un rôle éducatif tant leur discour est léger en information.

Au final, ces Géants des Profondeurs offrent un spectacle intense et une expérience 3D de qualité qui vous permettra de nager avec des dinosaures.

A découvrir à La Géode à partir du 19 mars.

note6

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10 mars 2008 1 10 /03 /mars /2008 00:01

hairspraylondonprod460
Cela faisait des années que je voulais voir
Hairspray sur scène. Entre temps il y a eu le film que j’ai adoré, mais désormais je peux dire que l’expérience en live sur scène, est en tout point supérieure. Prenez l’énergie, la bonne humeur et les chansons du film et multipliez le tout par 10 au moins et vous aurez l’idée de ce que l’on peut ressentir lors d’une représentation du musical à Londres. Tout va plus loin dans le show, plus marqué par la patte John Waters que le récent film : les coiffures exubérantes sont ici plus poussées et délirantes, les connotations sexuelles sont plus pertinentes et s’expriment à travers les dialogues, les paroles mais aussi les chorégraphies plus chaudes.

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Le casting anglais frise la perfection. Mené par Michael Ball, une superstar chez les British, qui endosse le rôle d’Edna Turnblad magistralement en maniant l’autodérision et l’humour à merveille. J’étais tout simplement étouffé par mes rires pendant « You’re Timeless to Me ». La Tracy anglaise est plus que convaincante et porte son rôle avec fraîcheur et grand talent. On sera un peu moins enthousiaste face au jeune premier, Ben Jones Ellis qui joue Link, qui n’arrive pas à se défaire de son accent anglais prononcé, surtout durant les chansons. Tracie Benett dans la peau de Velma Von Tussle est plus trash que Michelle Pfeiffer et c’est tout simplement hilarant. Elle est plus dans le registre des vieilles méchantes Disney à la voix cassée, comme si Cruella se coiffait d’une permanente blonde. L’effet est saisissant !

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Seaweed, joué par Adrian Hansel est phénoménal. Il déploie une énergie sans faille pour son rôle, son interprétation de « Run and Tell That » est incroyable. De même pour Motormouth Maybelle qui jongle entre puissance (« Big Blonde and Beautiful ») et émotions (« I Know Where I’ve Been » qui prend vraiment aux tripes). Son interprète, Johnnie Fiori, avait d’ailleurs prêté sa voix à l’une des Muses du film Hercule de Disney. Il ne faut pas oublier celle qui joue la mère de Penny qui joue aussi d'autres rôles dans la pièce (une prof d'EPS portée sur ses élèves et la matrone perverse de la prison) qui est irrésistible.

Côté mise en scène, c’est époustouflant. Il y a du budget et ça se voit. Mais en plus, il y a un côté génial dans la manière où les décors changent, le tout dans une fluidité déconcertante. Les idées ingénieuses fusent, à l’instar du lit de Tracy au début de « Good Morning Baltimore » qui devient en un clin d’œil la façade de sa maison., ou alors les affiches qui prennent vie dans « Welcome to the 60’s ». L’orchestre, qui prend visiblement son pied (le chef d’orchestre est démentiel), ajoute à l’énergie des chansons et les interprétations en live donnent une dimension magique à l’ensemble. Pour les fans du film, il y a pas mal de différences à noter : par exemple la scène où Michelle Pfeiffer drague Wilbur dans la boutique de farces et attrapes n’existe pas sur scène (Thomas va être déçu), par contre sur les planches, il y a tout une partie qui se passe en prison qui a été zappée sur le grand écran. L’ordre de certaines chansons n’est pas non plus la même. Mais si il fallait choisir, sans hésitation aucune, je préfère la version sur scène.

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Hairspray est un  concentré de tout ce que j’aime dans les musicals de Broadway ou du West End : des véritables performances de la part du casting, des décors impressionnants, des musiques et chansons prenantes, un casting motivé qui a de l’énergie à revendre… Tout est réuni pour passer un moment inoubliable. Moi en tout cas, j’en garde des souvenirs parmi les meilleurs qui m’ont été donné de connaître au théâtre. Impossible de ne pas taper du pied ou de fredonner pendant les numéros, et c’est contagieux. La salle était conquise, avec une longue standing ovation à la fin. Bref, c’est IN-CON-TOUR-NABLE ! ! !

note9

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 18:00

chtis
Dany Boon
et ses Chtis prouvent que l’on peut proposer au public une comédie populaire réussie sans tomber dans le «m’as-tu-vu » indigeste gaulois. Pour sa deuxième réalisation, le comique réussit à dresser un portrait un brin caricatural mais tout de même très juste de ses compatriotes du Nord. Muté de force dans une petite bourgade du Nord-pas-de-Calais, le personnage de Kad Mérad va devoir tant bien que mal s’accoutumer aux mœurs locales, pas faciles d’accès à première vue. Et c’est dans ce second acte de la découverte de la culture Chti qui clashe avec le caractère du Sud, que l’on rigole le plus. A coups de dialogues finement écrits mais volontairement inaudibles dans la bouche des Chtimis, source de quiproquos amusants, le film parvient à nous faire rire de bon cœur. Les personnages et leurs enjeux sont assez bien développés, malgré une dernière partie relativement expédiée. La mise en scène est hélas des plus sobres. On aurait aimé un peu plus de folie pour souligner les délires du casting au demeurant très talentueux, aussi bien les premiers que les seconds rôles (ouh ! et la copine de Dany Boon a de ses lèvres ! ! !). Seule Line Renaud dénote avec un jeu et un accent trop forcés. Au final, cette incursion chez les Chtis est des plus agréables. Sans prétention autre que de faire passer un bon moment… c’est tout à son honneur.
note7

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 01:00

run

david_schwimmerQuand un Friends se met derrière la caméra pour tourner son premier long-métrage, cela donne Cours Toujours Dennis. David Schwimmer, l’inoubliable Ross de la série culte des amis new-yorkais, devient réalisateur et met en scène la révélation de Hot Fuzz, Simon Pegg, dans une comédie romantique inspirée mais qui manque un peu d’ambition. Dennis est un agent de sécurité qui vit dans le regret de l’erreur de sa vie. Cinq ans auparavant, il abandonne sa fiancée Libby sur l’autel, le jour de leur mariage. Et pour en rajouter une couche, cette dernière était enceinte. Aujourd’hui, il se rend compte qu’il l’aime toujours mais malgré son embonpoint, il ne fait pas le poids face au nouveau compagnon de Libby, un golden boy clinquant incarné par un Hank Azaria toujours très drôle. Pour la reconquérir, il ne voit qu’une solution, courir le marathon de Londres. Si l’humour new-yorkais transposé dans la flegmatique capitale londonienne est une recette originale qui prend bien, l’ensemble manque un peu d’endurance. Sur les starting blocks, Simon Pegg reste un atout majeur pour qui veut faire une comédie réussie. Face à lui, on retrouve Thandie Newton toujours aussi rayonnante, qui doit faire preuve ici de sobriété. La course aux gags est un peu évidente parfois et certains tombent à plat. La mise en scène classique et un peu trop sage a tendance à s’essouffler lors de scènes un peu longuettes. Sur la ligne d’arrivée, on passe tout de même un excellent moment, notamment grâce au nonsense des scènes entre Simon Pegg et son partenaire british délirant, Dylan Moran. Un premier essai plutôt bien transformé pour David Schwimmer dont on attend le prochain film de pied ferme.

note6

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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 00:01

Image26Sous couvert d'une interview avec Dwayne "The Rock" Johnson, j'étais envoyé à Londres lundi dernier. Comme le billet était modifiable, j'en ai profité pour prolonger mon séjour pour pouvoir assouvir ma passion des comédies musicales du West End. Chambre d'hôtel à bas prix réservée, me voilà parti pour la capitale britannique. Mon premier défi sera d'arriver avant 10h au Shaftesbury Theatre, où se joue Hairspray et où tous les matins sont mis en ventes les places du premier rang à prix cassés. Je me souviens que le 31 décembre dernier avec la Trashi, nous nous sommes retrouvés bredouilles devant le guichet. Ne voulant pas être déçu à nouveau, j'vais pris l'un des premiers Eurostars du matin et je suis arrivé à St Pancras à  8h59. Pile poil le temps pour prendre un petit déjeuner au Starbucks après avoir acheter le dernier numéro de mon magazine préféré EMPIRE. Après coup, j'étais devant le théâtre à 9h35, devant moi, seulement deux personnes bravant le vent terrible qui soufflait sur la ville. Cette fois sera la bonne, à peine les guichets ouverts que j'avais ma place en plein milieu au premier rang. J'avais déjà hâte d'être au soir.

Deuxième étape du périple, l'interview de The Rock, qui s'est très bien passé et dont je vous raconterai les détails dans un prochain billet. J'avais donc une belle journée à passer au coeur de Londres, et le tout, sous un magnifique ciel bleu ensoleillé. Pour une fois que je visite Londres sans un seule goutte de pluie! Voici un petit compte rendu en photo de mon séjour:

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Première pérégrinations dans le West End. Détour par le marché de Covent Gardens, Leicester Square et bien sûr Dress Circle, la boutique préférée de tous les fans de comédies musicales.

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Sur Trafalgar Square, je tombe nez à nez avec un rapace scrutant la place du haut des marches. J'apprends par la suite qu'ils ont été dressé pour effrayer les pigeons devenus plus que nuisibles. La démonstration est assez étonnante. En un éclair, l'un des aigles fond sur une masse de roucouleurs et en plaque un contre le sol. Le tout, à deux pas des touristes qui grignotaient à côté. Impressionnant et écolo comme méthode !

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Petit passage sur les quais de la Tamise ensuite, sous le London Eye. Très agréable déambulation sous les créatures de Dali en expo près de l'Aquarium, qui donnent à mes photos une allure de remake de Cloverfield chez les Anglais. Sur le pont me menant à Big Ben, les réflexions du soleil à travers les motifs me font rire (quel esprit mal placé!).

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Je poursuis l'après-midi dans les musées. Premier arrêt au Science Museum où se tient une très belle expo sur la révolution industrielle. Ensuite, je rends visite aux dinosaures du Natural History Museum qui proposait une grandiose exposition sur les trésors de la Planète Terre.

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Le temps est alors venu de rejoindre Oxford Street et Picadilly Circus pour l'heure shopping DVD chez HMV. Grâce à une promo je ressors avec l'édition collector de Shawshank Redemption (Les Evadés), Night at the Museum et Talladega Nights, un film délirant avec Will Ferell. Puis c'est l'heure de retourner au Shaftesbury Theatre pour Hairspray, dont je vous raconterai mes impressions dans un prochain billet bien sûr.

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Après le spectacle et un frugal repas chez sa Majesté Burger King, je retourne à l'hôtel pour une nuit réparatrice. Le lendemain, j'assisterai à la représentation en matinée du "Phantom of the Opera", au premier rang encore qui était à moitié prix. Un spectacle grandiose, classique, mais qui reste spectaculaire (le Chandelier!!!). Puis l'heure de retourner à Paris approché vite et il a fallu revenir à Saint Pancras reprendre l'Eurostar. Ces deux journées surprises à Londres ont été plus qu'agréables, avec un soleil au beau fixe, une interview qui s'est bien passé, et deux musicals de plus à rajouter à mon palmarès.

Retrouvez les photos et d'autres au format normal sur ma gallerie FlickR: cliquez ici


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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 19:59

Paris
Dieu sait si je en suis pas friand du cinéma français, pourtant je me suis dit que cette année je ferais des efforts pour m’y pencher un peu plus. Après la daube gauloise, il est réjouissant de se rattraper sur le dernier Klapisch. Paris se révèle un très joli film choral, tourné à la manière d’un Short Cuts ou d’un Magnolia. Le métrage tourne autours d’un Romain Duris mourrant, qui observe la ville et ses habitants sous un œil nouveau. Avec lui, le spectateur s’amuse d’un Lucchini en grande forme, d’une Juliette Binoche émouvante, d’une Karine Viard détestable mais attachante car tellement vraie (c’est le portrait craché de, non pas ma boulangère, mais de  la tenante de la Maison de la Presse chez moi), d’une Julie Ferrier étonnante etc… etc… Le casting est impressionnant, mais contrairement à Astérix, il est premièrement justifié, et deuxièmement chacun apporte quelque chose au film, même si certains sont survolés. Parfois un peu longuet, on ne sait pas où le réalisateur a bien voulu nous amener au final. Jamais trop carte postale, Paris est une visite mélancolique et humaine qui se déroule de manière admirable.
note7

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1 mars 2008 6 01 /03 /mars /2008 02:00


bourneconspiracytheEn juin prochain sortira le jeu vidéo inspiré des aventures de Jason Bourne, l’espion amnésique de la saga des « … dans la peau ». A l’occasion de la présentation du jeu à la presse, Vivendi Games et High Moon Studios avait fait les choses en grand. Au sein de l’hôtel Régina à Paris (oui le même dans lequel Matt Damon s’infiltre dans le premier film), l’équipe créative et le maître des cascades des films se sont prêté au jeu des interviews dans une ambiance résolument détendue. Pour nous prouver que les combats du jeu seront au top du réalisme, Jeff Imada effectue une démo grandeur nature sur ma personne. Je suis plus que convaincu ! La séance achevée, les journalistes avaient rendez-vous le soir même au Réservoir pour un dîner de présentation, où les créateurs ont projeté le jeu sur grand écran, démo en live à la clé. Pendant le repas partagé avec Guigui, un couple se fait remarquer et se font malmené par des agents de sécurité pas avares en coups de poings et kicks latéraux. Il s’avérera par la suite que c’était une petite mise en scène surprise, réalisé par M. Imada himself. Mais la plus grosse surprise attendait la presse le lendemain matin à l’aube…

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Cascadeurs en plein combat - l'équilibre deux roues vu de l'extérieur - Romain Thievin ( à gauche ) la doublure voiture de Matt Damon dans La Mémoire dans la Peau.

8h30 pétante, un bus amène les journalistes sur le circuit de Marcoussis. Là, ils pourront essayer un niveau entier de jeu consacré à la partie course poursuite en voiture dans Paris. Puis, la partie virtuelle laisse sa place au réel avec l’apparition de Romain Thievin, le doubleur voiture de Matt Damon dans La Mémoire dans la Peau. Il nous annonce que nos caméras sont invités à s’infiltrer à l’intérieur même des voitures. L’adrénaline gagne la foule et je me retrouve dans la voiture alors qu’il exécute la première cascade : l’équilibre sur deux roues. Pour avoir vu cette figure des centaines de fois à Disney dans le Stunt Show où j’ai travaillé, et bien le fait de la vivre de l’intérieur change tout. L’atterrissage sur quatre roues est par exemple super violent (je comprends le port du casque) !  Ensuite, on change de voiture, direction un véhicule de police. Là, dans la peau de flics, nous partons dans une course poursuite effreinée pour rattraper les brigands dans un BM noire. Les sensations à l’intérieur sont tout juste E-NOR-MES ! ! ! Dérapages presque pas contrôlés, 360°, marches arrières brusques… ça le fait, je me crois dans le film. Des souvenirs mémorables que je vous invite à voir en images dans la vidéo en haut de ce billet ! Pour me remettre de mes émotions, rien de tel qu’un cocktail dînatoire à l’Etoile avec GM, pendant lequel on se régale de la cuisine moderne en vogue.

bourne10

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